Dans son livre, François Hollande revient sur l’intervention française au Mali

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L'ex-président français, François Hollande

François Hollande publie ce mercredi Les leçons du pouvoir, un ouvrage de 400 pages où il revient sur ses cinq années à l’Elysée. Il y est question d’Afrique. L’ancien locataire de l’Elysée revient surtout sur l’opération Serval au Mali qui a stoppé en janvier 2013 une avancée de combattants jihadistes sur Bamako.

Dans son livre, François Hollande raconte de l’intérieur ce 11 janvier 2013 et ces informations qui lui parviennent. « Les forces maliennes débordées » par une « offensive éclair » vers Bamako « d’une colonne de jihadistes armés de mitrailleuses et de mortiers ».

« Seule une intervention de la France peut les arrêter », explique-t-il. Le locataire de l’Elysée consulte alors les chefs militaires qui lui annoncent que des frappes aériennes ne suffiront pas. Il faut donc engager des troupes au sol. Une décision « lourde de conséquences », juge François Hollande. D’autant qu’il faut aller vite : selon l’état-major militaire, la colonne jihadiste peut atteindre Bamako « en trois ou quatre jours, peut-être moins ».

Résultat, « en quelques minutes », François Hollande décide d’engager les forces françaises. Un des éléments déclencheurs : l’appel jugé « bouleversant », écrit-il, de Dioncounda Traoré, le président malien par intérim. Au téléphone, ce dernier a lancé un véritable SOS au président français : « Si vous n’intervenez pas, lui a-t-il dit, Bamako sera prise et toute l’Afrique de l’Ouest sera déstabilisée ».

« Le plus beau jour de sa vie politique »

François Hollande évoque ensuite son déplacement au Mali trois semaines plus tard. Il décrit notamment sa venue à Tombouctou, « dans cette ville légende martyrisée par l’occupation jihadiste », où il est accueilli par une foule en liesse. « Tu es plus populaire que moi », lui lance en riant Dioncounda Traoré. « Au Mali », rétorque non sans humour François Hollande dont la cote de popularité en France est déjà au plus bas. Le locataire de l’Elysée veut voir dans cette liesse populaire l’amélioration de l’image de la France en Afrique, « jadis regardée comme hautaine ou paternaliste ».

L’évènement fera dire au locataire de l’Elysée, qu’il a vécu là « le plus beau jour de sa vie politique ». Une phrase qu’il maintient et qu’il explicite aujourd’hui. « La France a montré qu’elle était capable d’agir sans arrière-pensée, dans le seul but d’assurer la sécurité d’une région et de servir une cause juste », écrit-il. Il juge que sa décision a changé « le destin d’un peuple ». « Si la politique a un sens, c’est celui-là », conclut-il.

L’ancien président parle également des otages. Il assure d’une manière générale ne pas avoir voulu négocier avec les ravisseurs. Un positionnement qu’il juge difficilement audible par les familles des otages. François Hollande revient sur ce moment où il a dû annoncer la mort d’un otage à sa famille. « L’incompréhension ajoute à la peine », écrit-il avant de conclure par ces deux phrases étranges : « La raison d’Etat pèse peu face à la détresse. Mon devoir était de répondre à l’une dans le respect de l’autre ».

… suite de l’article sur RFI.FR

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4 COMMENTAIRES

  1. Le mieux pour l’Afrique est que ces occidentaux s’affaiblissent, comme ça les arreteraient de manipuler comme ils fait depuis des siècles derniers!
    Et ça relacherait de leurs mains mises qu’ils voudraient continuer à s’accrocher pour imposer leurs règles pour diviser l’Afrique et le reste du monde par leurs armes et leurs rangers comme lors des siècles passé!

  2. Même les militaires de SERVAL avaient reconnu à chaud ce jour et j’en suis témoins que : ” ce n’est pas la France qui a sauvé Tombouctou, mais DIEU”

  3. 1- Très bien M le président! Comme quoi l’histoire reste toujours écrite par les vainqueurs, sauf que le bon Samaritain aura retenu également la leçon qu’on ne gagne pas le pouvoir à travers la politique extérieure; autrement dit, s’immiscer à tout bout de champ dans les affiares intérieures d’autrui peut avoir comme conséquences d’ attendre en vain la reprise à domicile…

    2- M DIONCOUNDA et SEVAL , Raison d’Etat et Détresse , Le plus beau jour de sa vie politique …sont certes tous pathétiques, mais tout évènement à une généalogie, c’est à dire juste expliquer comment les choses proviennent de causes, qui elles-mêmes sont des effets qui supposent des causes et un enchaînement de causalités. Donc il ne s’agit pas de juger cette intervention, sinon l’affaire serait réglée…

    3- Il suffit de regardez comment médiatiquement on a fabriqué cette guerre du Golf, parce qu’on a décidé qu’on allait casser la figure des musulmans en Irak avec M S. HUSSEIN en tête. Elle a eu lieu cette guerre, indem de la Libye où on s’en va, on zigouille le chef et puis après d’un seul coup la démocratie va jaillir, surgir avec Bernard Henri Levy (BHL) en grand penseur de cette idée là.

    4- Cela a eu lieu. Sarkozy dit qu’on y va ! Un, on massacre le peuple libyen, on massacre peu le soi-disant dictateur qu’on est obligé de l’égorger, mais à la fin on l’a trouvé vivant, on fait quoi, mais on se dit butez-le, terminez-le sinon il va parler, on va expliquer qu’il a financé des campagnes présidentielles, ce n’est forcément pas utile qu’il puisse parler, parce que tout de même ses ennemis étaient des amis des puissants qui nous gouvernent…

    5- Donc que M HOLLANDE arrêtez de faire croire que la France s’en va défendre les droits de l’Homme, la liberté ou par pitié, parce que quand elle s’en va, il faut penser en termes de géostratégie, de sous-sol, de néo-colonialisme, qui continue, on tabasse les musulmans de la planète dépuis la guerre du Golf, dépuis l’Afghanistan, dépuis la Libye, jusqu’au Mali, on les tabasse et on occupe leur territoire en permanence…

  4. S’il vous plait epargne des Maliens/Maliennes ces histoire de cowboys qui ne tiennent pas debout. Il ne peut pas dire la verite car l’homme ne connait pas l’honetete.

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