Dans Gao libérée, désolation et règlements de comptes

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Des soldats maliens à l’entrée de Gao, le 28 janvier. | AP/

Quelques jours avant l’abandon de la ville par le Mujao, le groupe armé qui contrôlait la ville depuis six mois et y faisait régner une loi islamique de fer, un de ses chefs, chargé de la sécurité, avait mis en garde Aboubacar Traoré : Gao allait être le tombeau des “mécréants”. Le Mouvement pour l’unicité et le jihad enAfrique de l’Ouest, émanation locale d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), allait y mener un combat décisif contre les forces françaises et maliennes. Gao serait leur tombeau, un piège mortel.

“Ils disaient que leurs hommes se préparaient au martyre avec des ceintures d’explosifs”, se souvient le directeur de Radio Koima, qui a tenu tête à tous les groupes rebelles qui ont contrôlé la ville depuis avril 2012. “Et tout à coup, c’était terminé. Quand l’armée française est entrée, ils ont quitté la ville avec leurs derniers chefs. Abdulhakim est parti vers Bourem, à une sortie de Gao, alors que les forces françaises progressaient à l’autre bout de la ville. Il faut croire qu’ils ont eu peur, en fait.” Certains chefs, dans une version locale de la disparition du mollah Omar en Afghanistan, se seraient enfuis sur des motos.

Quatre hommes soupçonnés de faire partie de la milice islamiste sont arrêtés par les soldats maliens, le 29 janvier à Gao. | AP/

Aboubacar Touré s’autorise un sourire. A plusieurs reprises au cours de l’année écoulée, ses locaux ont été envahis, il a été menacé, on a tiré sur lui, ses journalistes ont été maltraités ; l’un d’entre eux a été laissé pour mort après avoirété roué de coups parce qu’il appelait à manifester contre les amputations. Radio Koima avait réussi à mettre une grande partie de la jeunesse de Gao dans la rue pour protester. En vain. Puis la “radio courage” et son directeur ont dû se taire.

Depuis deux jours, Koima a repris ses émissions en appelant à la raison : “Sivous trouvez un islamiste, ne le lynchez pas, prévenez les autorités”. Des combattants perdus du Mujao sont encore embusqués dans les nombreuses maisons vides de la ville. Certains peuvent tenter des actes désespérés. Mais la plupart risquent d’être mis en pièces par la population. Ils ne sont pas les seules cibles de la colère de la jeunesse. Sont également en danger leurs “complices”supposés, recherchés dans les groupes “ à peau blanche”, touareg ou arabes, qui n’auraient pas quitté la ville.

HOMMES ÉDENTÉS, SANGUINOLENTS

Au bord du fleuve, le matin même, trois hommes ont été découverts sous des bâches dans un entrepôt de grain. Ils ont commencé à être frappés par la foule, accourue depuis le marché voisin. L’armée malienne les a arrachés à la mort, édentés, sanguinolents. Selon les témoins du voisinage, là se trouvait un “marabout”, Mohammed Ashimi, qui décidait des jugements et condamnations au sein de l’Al-Hizbah, le bras armé de la police islamique. Il appartient à la communauté arabe, désormais visée dans son ensemble.

Ses membres ont presque tous fui les jours précédant la chute de la ville. Dans le quartier du marché, où les boutiques des commerçants arabes ont été vidées, la belle maison de l’un d’entre eux, importateur de thé, a été pillée. La famille Al-Fatao s’était entassée, à temps, dans une voiture, et a pris la direction du Burkina Faso.

Côté touareg, ce n’est pas mieux. Les combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), les premiers à avoir pris la ville aux forces loyalistes en avril dernier, se sont livrés à de nombreuses exactions avant d’en être chassés par leurs anciens alliés islamistes, Mujao et Ansar Eddine. Mais le mal à la réputation des Touareg était fait. “Ces gens, ils rentrent chez toi avec leur arme, ils mangent ton dîner, ils couchent avec ta femme de force et après ils s’en vont avec ta télévision ou ta radio”, résume Dadid Maiga, un des petits vendeurs du marché. Lorsque les islamistes du Mujao ont chassé le MNLA, la population avait d’abord accueilli avec soulagement l’imposition de la charia, qui promettait un retour à l’ordre. Puis sont venus les débordements de la police islamique, sous les ordres de leur chef, Aliou Touré, ancien “gargotier” (vendeur de nourriture dans la rue) et ex-vendeur de peaux de chèvres, tout en imposant, à sa manière fantasque et violente, les châtiments les plus durs, y compris les amputations, filmées par ses propres hommes.

Dans la foulée de ces violences, Touareg et Arabes paient le prix fort. Une formed’épuration ethnique s’est mise en place à Gao. Il va falloir travailler la ville au corps pour inverser la tendance, sous la houlette des “sages” de chaque communauté, qui ont déjà appelé à la clémence.

 

 

Pour la population qui agite des drapeaux français, maliens, tchadiens ou nigériens cousus à la hâte, l’heure n’est pas encore au pardon. Al- Tayeb, guide touristique au chômage, exprime l’ambiguïté qui touche même les plus raisonnables : “D’accord, il ne faut pas céder aux amalgames, mais il faut bien reconnaître que tous ces Arabes les ont nourris et accueillis . Je ne sais pas quand ils pourront revenir et ouvrir leurs boutiques.” La communauté arabe de Gao est très active dans le commerce.

SACCAGES

En arrivant en ville, en début d’après midi, dans un C130 français, le gouverneur de la ville, le général Mamadou Adam Diallo, tente de lancer des appels au calme et à la réouverture des magasins. Des gendarmes et des policiers devraientarriver en renfort rapidement. Dans la foulée, il part visiter sa résidence, bâtiment à l’architecture coloniale, ainsi que les bâtiments de l’administration, et reste bouche bée devant les saccages.

Le maire de Gao, Sadou Touré, l’accompagne dans cette exploration des dégâts. Plusieurs de ses hôtels, dont le Bidji, qui faisait aussi boîte de nuit, ont été raclés jusqu’à l’os par les pillards. Rebelles touareg ou population, simples badauds, tout le monde s’est servi. Des montagnes de bouteilles de bière cassées témoignent de l’application des combattants du Mujao. Tout de même, le maire formule un peu d’espoir : “Ce sont des individus qui ont été le cheval de Troie , pas les collectivités (…). Nous pouvons vivre ensemble. Moi, je suis d’ethnie peul, mais je ne peux pas vivre sans mon Arabe, sans mon Touareg.”

Pour les pillages, c’est déjà trop tard. Pour les lynchages, il est encore temps d’agir. Dans les rues de Gao, il y a désormais quelques patrouilles de soldats maliens avec une poignée de Tchadiens et de Nigériens, plus quelques éléments touareg de l’armée loyaliste pour éviter le chaos. Le bain de sang redouté n’a pas eu lieu, mais ce qui arrive dans les huit quartiers peut néanmoins échapper à cette force modeste.

LYNCHAGE

La prise de Gao s’est faite selon un schéma implacable. Une colonne de l’armée française et de l’armée malienne, avec près de mille hommes et du matériel lourd, a ceinturé la ville. Les frappes aériennes se sont intensifiées, visant les bâtiments où le Mujao avait ses quartiers et son matériel militaire. Gao était entourée sur plusieurs axes, quand des avions français se sont posés, à l’aube, à l’aéroport. Des véhicules sont sortis des avions, et ont commencé à progresser en ville. Un détachement du Mujao, parti à leur rencontre, a été éliminé. L’un de ses survivants est revenu vers le centre sur une charrette pour donner l’alarme, tirant en l’air. Déjà, des jeunes armés de gourdins et d’armes blanches l’entouraient et le lynchaient.

Mercredi 30 janvier, des forces spéciales françaises ont pratiquement répliqué l’opération à Kidal, la troisième grande ville du nord du Mali, en s’établiassant à l’aéroport. Une colonne de 2 000 soldats tchadiens progresse avec les éléments du général El-Hadj Gamou, essentiellement des Touareg loyalistes, et devraientarriver rapidement à Kidal.

La suite, c’est-à-dire la poursuite des opérations sur le terrain immense du désert, avec la possibilité de voir les combattants des groupes islamistes se réorganiser, promet d’être plus délicate.

En attendant, Gao renoue avec ses habitudes. Dans la cour de Radio Koima, une petite stéréo joue de la musique, avec des lumières qui clignotent au rythme de la guitare. La police islamique qui traquait ce genre d’infractions s’est évanouie. De tous les drapeaux noirs salafistes qui flottaient sur la ville, il n’en reste plus qu’un, que personne n’a encore eu le courage d’aller arracher, au sommet de l’antenne de la radio-télévision nationale. Les autres traces du Mujao sautent aux yeux à chaque pas.

CHÂTIMENTS PUBLICS

Près de la mairie, des soldats français passent au crible les bâtiments administratifs à la recherche de pièges ou d’explosifs. Des ceintures d’explosifs ont déjà été trouvées, affirme une source militaire française. Non loin, la place de l’Indépendance, qui avait été rebaptisée “place de la Charia”. C’est sous son préau qu’on exécutait, en public, les châtiments. Pratiquement chaque vendredi, les coups de fouets pour les hommes surpris à fumer, en possession de whisky en sachet ou s’étant rendus coupables d’autres broutilles. Mais aussi, pour les voleurs, amputations, parfois d’une main et d’une jambe à la fois. Al-Tayyeb est venu assister à ces séances du vendredi, comme tout le monde. “Quand on coupait la main ou le pied, ils mettaient un chèche autour de la blessure. Pendant qu’ils coupaient, les hommes criaient, criaient. Ensuite, ils les emmenaient à l’hôpital.”

 LE MONDE | 30.01.2013 à 11h39

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29 COMMENTAIRES

  1. Quels sont ces cons qui tuent les compatriotes et, qui ainsi déshonorent leur pays au yeux du monde entier ?

    Si ces exactions se poursuivent, sachez que vous ne rendez aucunement service à vos libérateur et en tout premier la FRANCE qui ne saura que dire du résultat de son action au reste du monde !

  2. Avez vous vu les images de la révolution française? la chasse aux aritos? les mèmes causes produisent les mémes effets sous tous les cieux et de tout temps…A grande injustice grande violence.La civilisation n’ a rien à voir là-dedans!!!

    • tuas raison mon vieux ,vous avez 3 siècles de retard :mrgreen: :mrgreen: et encore à l’epoque on etait beaucoup plus avancés que vous 😉 😉

  3. Le peuple malien doit penser a l’avenir de leurs enfants .L’espoir s’etait envolé mais a la grace du bon Dieu Allah il est de retour. 80% de nos parents n’ont pas été a l’ecole et ne comprennent pas l’ampleur de la situation actuelle . L’école malienne a été pitine au sol pendant plus de 20 ans aux jeux de ces hommes politiques sans qu’ils ne reagissent. Alpha Konaré , ATT , Soumaila Cissé , IBK et Modibo Sidibe ont tous leurs enfants diplomés de US , Canada ou la France. L’ecole malienne n’était pas leur problème. Quand les rebelles massacraient les 118 militaires maliens le 24 Janvier 2012 aucun politicien malien n’a levé son petit doigt pour dire la verité a ATT. Personne ne critiquait la politique de ATT. Mobilisons-nous pour dire non a ces voleurs , opportinistes . Première condition a la candidature malienne tous les candidants doivent presenter les diplomes de leurs enfants après le Bac a la télévision malienne . Si l’enfant a un diplome etranger le père doit être disqualifier ,

    • Mr Koné tu es un pauvre type. Nous savons pour quel imposture tu roules.Pendant tout se temps dont tu parle, ou était tu. N’est tu pas maliens. Et ton candidat ou était il. Il nya pas plus voleurs et escrot que ton candidat. Cette campagne d’intox, on s’est dou ça vient.

  4. Le peuple malien doit penser a l’avenir de leurs enfants .L’espoir s’etait envolé mais a la grace du bon Dieu Allah il est de retour. 80% de nos parents n’ont pas été a l’ecole et ne comprennent pas l’ampleur de la situation actuelle . L’école malienne a été pitine au sol pendant plus de 20 ans aux jeux de ces hommes politiques sans qu’ils ne reagissent. Alpha Konaré , ATT , Soumaila Cissé , IBK et Modibo Sidibe ont tous leurs enfants diplomés de US , Canada ou la France. L’ecole malienne n’était pas leur problème. Quand les rebelles massacraient les 118 militaires maliens le 24 Janvier 2012 aucun politicien malien n’a levé son petit doigt pour dire la verité a ATT. Personne ne critiquait la politique de ATT. Mobilisons-nous pour dire non a ces voleurs , opportinistes . Première condition a la candidature malienne tous les candidants doivent presenter les diplomes de leurs enfants après le Bac a la télévision malienne . Si l’enfant a un diplome etranger le père doit être disqualifier

  5. LES MALIENS SONT ENTRAIN DE DONNER RAISON A SARKOSY : L’AFRICAIN N’EST PAS ENTRE DANS L’HISTOIRE ?MEME PAS PAR LA FENETRE 😳 😳 😳 😳 😳

  6. hélas nous avons tous vus ces bétails de racistes analphabètes courir comme des fous dans les rues pour lyncher toute peau plus clair qui aurait le malheur de tomber dans leur mains et on a tous vu ces pilleurs grouillés comme des insectes et voler tout les magasins des ethnies arabes et touarègues !! ..

    vraiment désolant que voir ce comportement bestiale de ces énergumènes que la France a libéré des mains des terroristes (soit disant trop violant)

    • Wai wai pourquoi vous l algerie avez bombardez vos spoit disant “freres” arabes Vous pouvez les garder a Inantalas ou Alger en attendant Vive le Mali !

    • Renti, ces gens que tu qualifies de bétails sont plus civilisés que tes pères protecteurs de djihadistes. Comme tu n’as pas vecu ceux qu’on leur a fait subir pendant plusieurs mois, tu peux parler ainsi. Le raciste c’est toi parce que j’ai remarqué qu’à chaque fois qu’un titre concerne une peau blanche, tu t’irrite.

      • Mieux vaut lyncher que subir la charia,ta loi ismaique est plus bestiale que n’importe quel de nos actes,sale fils de putevous destabiliser notre pays et le monde entier,reprend tes freres jidahistes avec toi pour venir foutre la merde dans ton pays,chien ,especes de betes obligeant leurs femmes a se soumetre a eux et qui tue nimporte ki pour votre charia,meme des enfants,fils de ptue retourne bouffer ton islamisme et laisser nous vivre reelement notre religon.

        • je suis athée et je t’emmerde toi et ta religion et je suis mille fois plus civilisé que toi pauvre homo habilis

    • je pense ke ces gens sont plus civilise ke toi. tes pros ne sont ke de la haine commis par tes frere narcotrafiquant ki se cachent derriere la religion et en plus tu es un pauvre imbecile de merde

  7. Ce genre de situation est toujours difficile à gérer. Les leaders traditionnels des populations sonrhai, peulh et autres doivent véhiculer des messages de sensibilisation. La grande tâche revient à l’état qui doit absolument renforcer la police, la gendarmerie et la garde nationale pour le maintien de l’ordre public, tout en usant des radios de proximité pour passer des message de sensibilisation dans toutes les langues. Les représentants de chaque groupe ethnique doivent être mis à profit pour calmer les esprits.
    Que Dieu sauve le Mali.

  8. My brother is touareg from Goa when AQMI took over GAO they stole all his furniture, and did’t leave anything in his house.Moreover, they wanted to sell his house.However,everyone suffered from the terrorists. Thanks God, French drove them away from the north of mali. I also think the people of the north, should not make justice for themselves. They have to let the polices do their job, otherwise, they will never live in peace.In addition, no one can tell, who is bad, or good. They may be attacked innocents, who did’t do anything, so some people have to stop harm the others.

  9. il aurait fallu faire un lacher de caisses de coupes coupes par parachutage ,comme çà on se sentirait vraiment en Afrique 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  10. Anasser comment faaire lire une feuille de route à des maliens analphabètes ??? 😉

    • ta sale gueule les maliens sont les parents de ta femme ..non ton ex….j,avais oublie …elle est devenue …..la deuxieme epouse de koudis .. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  11. Nous disons le fait de s’attaquer aux collabos est 1réaction humaine incrustée dans le gène par Celui qui créa l’humain aux fins que plus jamais il vienne á l’idée de qui se soit de collaborer avec l’ennemi de la tribut clan pays

    Nous disons ceci est 1réaction normale d’humain après la victoire contre l’occupant et ses collabos et tels furent les cas des populations française allemande chinoise etc après la victoire contre l’ennemi nazi nippone et leurs collabos

    Nous disons 1population qui ne se comporte pas ainsi après la victoire sur l’occupant et ses collabos est 1population pathologique faite de naïfs tarés idiots de naissance

    Nous disons donc aux maliens et maliennes fiers honnêtes aimants leur Mali de traquer les collabos partout ils sont et leur donner 1correction à la hauteur de leur collaboration quelque soit leur âge ethnie situation sociale aux fins que plus jamais au Mali il ne vient à l’idée de qui se soit de collaborer avec l’ennemi

  12. La population victime s’en fout de la justice, le temps que la justice vienne tous ceux qui ont flagélé, coupé des mains ou tué veroont leur sort scellé. En tout moi je n’aurai attendu aucune justice resoudre mon problème, je le ferai moi-même. Malheureusement je suis aujourd’hui loin de Gao sinon ce ne se passera pas comme ça.

  13. la vigilance doit être la règle car libérer Kidal avec la participation du MNLA signifierait que cette zone leur est dévolution

  14. Bonjour,
    Le Mali dispose d’une justice au niveau national et il en existe une, au niveau international, de ce fait, il convient de laisser la justice faire son travail et juger ce qui doit l’être.

    Ce n’est pas au MNLA, ni aux milices privées, de rendre justice et de sauver les populations du Nord Mali.

    Aujourd’hui, la seule solution pour le MNLA est de laisser, les forces de défense et sécurité du Mali, aidées par la France et la MISMA :
    (1) rétablir l’intégrité territoriale du Mali, qu’il a mis en péril et
    (2) protéger les populations du Nord Mali, qu’il a contribué à mettre dans l’insécurité.

    Aspirant à la non impunité, les populations du nord attendent la libération complète de leurs régions, la réconciliation entre elles et la reconstruction durable, dans l’unité, de leurs régions et du Mali.

    En s’appuyant sur la feuille de route, les Maliens sauront s’entendre sur l’essentiel, qui est de sauver durablement le pays.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE

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