Cycle de violence au Nord : 6 casques bleus, et 3 militaires maliens tués

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Au nord du Mali, les attaques et les embuscades se suivent avec leur lot de victimes. Ainsi, le vendredi 12 février dernier, ce sont au total une dizaine de victimes qui ont été enregistrées à Kidal et à Tombouctou.

Journée noire, vendredi 12 février dernier, pour les militaires au Mali. Neuf d’entre eux, dont six casques bleus guinéens de la Minusma et trois soldats maliens, ont été tués au cours de deux attaques (séparées) revendiquées par des djihadistes.

En effet, tôt le matin, le camp de la Minusma à Kidal a été l’objet d’une attaque qui a fait six morts et une trentaine de blessés. Cet acte odieux a été  revendiquée par le groupe terroriste  Ansar Dine qui, dans un communiqué, affirme avoir «fait exploser un véhicule chargé  d’explosifs au sein de la basse appelée Kandi, au cœur de Kidal». Parallèlement, trois soldats maliens sont morts et deux autres ont été blessés dans une embuscade dans la région de Tombouctou, où une attaque avait récemment coûté la vie à un militaire. Cet attentat, perpétré contre une base de policiers nigérians de la Minusma, avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ces attaques attestent la montée en puissance des groupes djihadistes qui, pendant ces dernières semaines, ont causé d’importants dégâts matériels et humains au sein des forces armée malienne et celles de la Minusma. Pour rappel, le jeudi dernier à Hombori, un douanier et deux civils ont été tués lors d’une attaque attribuée à de présumés djihadistes. Trois militaires maliens ont aussi été tués mardi dans l’explosion d’un engin improvisé au passage de leur véhicule un peu plus au sud, près de la frontière avec le Burkina Faso. Auparavant, deux soldats guinéens de l’Onu ont été tués fin novembre à Kidal dans une attaque à la roquette contre le camp de la Minusma. L’attaque avait été revendiquée par le groupe djihadiste Ansar Dine.

Mémé Sanogo

 

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