CVJR : Le ministre Zahabi trahit la Plateforme

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Zahabi Ould Sidi Mohamed, Président de la CNDDR

En lieu et place des noms donnés par la Plateforme dans le cadre de l’élargissement de la Commission-vérité justice et réconciliation (CVJR), le ministre de la Réconciliation CRISE a nommé ses hommes à lui. Pour la Plateforme,  au lieu d’être un ministre de la Réconciliation, Zahabi œuvre pour la désunion, la division.

 Rien ne va plus entre le ministre de la Réconciliation, Zahabi Ould Sidi Mohamed, et la Plateforme des mouvements armés. Et, pour cause, la zizanie créée par le ministre au sein de ladite Plateforme. En lieu et place des noms donnés par la Plateforme dans le cadre de l’élargissement de la Commission-vérité justice et réconciliation (CVJR), le ministre de la Réconciliation  a choisi ses hommes à lui. En effet, en novembre 2015, la Plateforme a soumis au ministre une liste de deux personnes dans le cadre de l’élargissement de la CVJR. Faisant fi de cette proposition, le ministre a pris une personne proposée  en mai 2016 par un des doyens de la Plateforme. 

Au cours d’une conférence de presse, la semaine surpassée, les responsables de la Plateforme lui ont traité de ministre de la désunion et de la division. Selon Me Harouna Toureh (porte-parole de la Plateforme) et ses collègues (Moulaye Hamed Ould Moulaye et Fahd Al Mohamoud), certains membres du gouvernement, notamment le ministre de la Réconciliation ne respecte pas la vie privée des groupes armés (Plateforme). Ce ministre attige le problème en choisissant ses hommes au détriment des gens désignés par la Plateforme dans le cadre de l’élargissement de la CVJR. Autres points évoqués par les conférenciers sont, entre autres, le retard dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation signé en mai et juin 2015 ; la suspension de la participation de la Plateforme et de la CMA aux travaux du sous-comité politique et institutionnel du Comité de suivi de l’accord, l’arrestation ‘’arbitraire’’ par la force Barkhane et la MINUSMA.

Selon Fahad, le retard dans la mise en œuvre de l’accord n’est à l’avantage de personne (ni l’État ni les mouvements signataires de l’accord de paix). Il a salué les efforts des Nations qui ont secouru notre pays. Mais il a dénoncé des arrestations arbitraires, des tortures jusqu’à mort (le cas du vieux d’Algeul Hock).

Par Hamidou Togo

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