Aujourd’hui plus que jamais, l’armée malienne est décidée à reconquérir les régions nord de notre pays. Mais n’attend que le veut vert des autorités politiques et du Gouvernement pour agir. Nous avons tendu une oreille attentive.
De sources concordantes, un mouvement politique est en gestation pour soutenir Kati dans ce sens. «Des démembrements sont entrain d’être mis en place à Bamako ainsi qu’à l’intérieur du pays», apprend-t-on de sources prochaines du front politique en gestation.
Les choses iront certainement plus vite que prévu, surtout avec la reprise des hostilités. Car le Président de la République, le Pr. Dioncounda TRAORE a fait remarquer dans son discours du Nouvel An que notre pays ne va pas attendre des mois pour mener une offensive destinée à reconquérir le nord du Mali.
En fait, dans l’après-midi du lundi 07 janvier 2013, l’armée malienne basée à Sévaré, a lancé l’assaut contre les islamistes. Lourdement armés, les djihadistes étaient arrivés à s’installer à 30km de Kona, précisément à Gnimignama. Mais l’armée malienne a réussi à les repousser vers Douentza suite à des tirs de sommation et quelques accrochages. Les sources que nous avons contactées indiquent que tout est calme à Kona. Donc la population n’a pas à s’inquiéter.
De l’intox ?
Hier matin, la chaîne d’information qatari Al Jazeera rapporte des propos de djihadistes selon lesquels au moins 12 soldats maliens auraient été capturés lors du lancement de l’attaque du lundi soir.
Selon Sahara Médias, après plusieurs recoupements, il s’avère que les islamistes ont effectivement capturé des soldats maliens dans la journée du lundi avant le lancement de l’assaut par l’armée malienne.
Les éléments qui ont été capturés font partie d’une unité qui patrouillait hors de Konna et se sont retrouvés en tête à tête avec les islamistes qui faisaient leur descente vers le sud hier matin, précisent les djihadistes. Mais du côté de l’armée malienne, on nie en bloc toutes ces informations.
Par ailleurs, nos recoupements nous ont permis de savoir que les informations relayées par les médias étrangers relèvent de l’intox, avec l’intention délibérée de semer la panique dans les rangs de l’armée malienne et au sein de la population. Au moment où nous mettions sous presse (hier à 14 heures), la situation étaient très calme à Kona où nos forces armées occupaient confortablement le terrain. «Il n’y a rien à Kona présentement, ils sont en mouvements ( NDL : les ennemis) et ont l’intention d’avancer selon les informations, mais nous n’avons rien vu pour l’instant», rapporte une source officieuse. Comme quoi, Mopti ne tombera jamais aussi facilement aux mains de ces djihahistes.
B. KANTE