Deux experts américains dans leurs domaines (le N°1 du conseil des relations étrangères l’ambassadeur John Campbell et le directeur pays en voie de développement en Afrique société du compte du millénaire Malik Chaka) ont donné leurs points de vue sur la crise malienne. Points de vue convergents, car pour tous deux : c’est au peuple malien de régler sa crise.
Selon le cofondateur et président de capital communications groupe (CCG), Akram Elias, seulement 3% des Américains s’intéressent à ce qui se passe au-delà des frontières américaines. Le reste soit 97% ne s’intéresse pas à la politique étrangère. Cependant, au cours de notre séjour américain, des personnalités américaines nous ont donné leurs points de vue de la crise malienne. Il s’agit du diplomate John Campbell et le directeur pays en voie de développement en Afrique société du compte du millénaire Malik Chaka.
A Washington, la crise du nord du Mali s’est invitée à la tribune de la rencontre sur les enjeux clés dan la politique américaine envers l’Afrique, le processus d’élaboration des politiques, y compris la recherche sur les politiques, le plaidoyer, la participation du public et le rôle de la société civile dans le processus d’élaboration des politiques et la mise en œuvre de politique d’établissement de partenariat et la mobilisation des intervenants dans des domaines tels que le développement durable, les entreprises et le développement économique, l’entreprenariat et le développement des infrastructures.
Pour le conférencier Malik Chaka, ce que le Mali veut qu’on règle son problème à sa place. «Régler mon problème pour moi c’est ce que le Mali … », a-t-il déclaré.
Une courte phrase, mais qui en dit long.
Pour l’un des membres influents du Conseil des relations étrangères, l’ambassadeur John Campbell, ce sont les échecs du gouvernement à Bamako qui ont créé cette situation au nord du Mali. Donc, il faut corriger ces lacunes pour résoudre la crise, dit-il. En effet, pour l’ancien ambassadeur, le Mali mène la même politique léguée par la France coloniale (un président s’installe à Bamako et concentre tous les pouvoirs…). Aussi pour le diplomate, il n’est pas normal qu’une partie du pays paie plus d’impôt qu’une autre (en référence impôt plus élevé au sud qu’au nord). Il faut arrêter ce système. Tous les citoyens doivent être traités sur le même pied d’égalité. Dans son franc-parler, il a déclaré que l’Américaine traverse une période d’incertitude avec la présidentielle de novembre prochain. «Normalement, Hillary dépasse Trump dans les sondages. Mais Trump à un lésé avantage. Si Hillary gagne, Trump a demandé de remettre en cause sa légitimité. Hillary est une continuité de la politique étrangère d’Obama. Trump est une rupture. Notons que le conseil des relations étrangères est une organisation indépendante, un groupe de réflexion et éditeur dédiée à être une ressource pour ses membres, les responsables gouvernementaux, chefs d’entreprises, journalistes, enseignants et étudiants, leaders civils… afin de les aider à mieux comprendre le monde et les choix de politique étrangère auxquels font face les États-Unis et d’autres pays.
Par Hamidou Togo
Le Mali s’est voulu être accompagné et que quiconque résolve son problème à sa place; Si les américains ne peuvent pas nous aider, qu’ils nous foutent la paix. Chaque pays a sollicité des alliances dans la résolution des problèmes nationaux. Et ce ne sont les USA et leurs débiles de conférenciers qui vont me dire le contraire.
Je suis d’accord avec l’idee des conferenciers americains il faut vraiment cette rupture de l’epoque coloniale. Tous les pouvoirs sont concentres a Bamako, quand j’etais au Nord, j’ai pose cette question aux nordistes pourquoi cette rebellion? Ils m’ont repondu qu’il faut une regionalisation poussee car que le Mali c’est Bamako seulement, que si tu n’es pas a Bamako aucun de tes problèmes ne seront réglés imaginer que Kidal est a 1300km de Bamako, pour avoir un passeport il faut se deplacer pour venir a Bamako alors qu’il y a une police regionale.
tous deux ont mis le doigt sur la réalité triste combien vrai, dont moi, ici, sur ce même social, n’a cesse de répéter que la crise n’est pas du la cma, mais, c’est résultante des politiques menées depuis l’indépendance; des politiques corruptives, mal gérance.
on veut garder ibk qui a reconduit le même système pire que ses devanciers. aussi des cadres véreux, qui, du reste, n’ont jamais travaillé pour l’intérêt public, mais pour la personne qui les a nommées. l’impôt public est devenu un partage selon que vous leur soutenez.
tant que les révolutionnaires de 91 ne quittent pas la scène, le mali continuera de s’enfoncer.
ils sont tous pourris car régentés par l’adema, le parti qui a fabriqué la pourriture qui rôde autour de l’état.
d’ibk, cissé, Sidibé, trouver moi un bon parmi.
la gestion démocratique du mali a été une honte. c’est la démocratie qui a précipité le mali dans l’abîme, non la démocratie en elle même, mais les hommes de 91.
Kidal est une house appartenant à la France (Mali toujours colonie Française) mais dont les occupants sont des Américains.
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