Crise malienne : Un nouveau mouvement voit le jour depuis Nouakchott

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Selon son fondateur, le Professeur  Adel Mahmoud Chrif Boubacar Tahir, le Mouvement fédéraliste pour la paix dans l’Azawad (MFPA) est créé pour trouver une  solution durable à la crise sécuritaire qui prévaut dans le Nord du Mali.

“Nous portons à la connaissance de tous les frères et sœurs dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal et partout où qu’ils se trouvent à l’étranger, particulièrement ceux qui veulent ou songent au moins pour le ‘peuple de l’Azawad’ dans toutes ces composantes dans la boucle du Niger, de vivre en dignité et en paix, en bonheur et en concorde, que nous avons créé un mouvement qui lutte pour cet objectif, par deux ailes juridiques-historique et militaro-politique”, a-t-on noté dans le premier  communiqué de ce  nouveau mouvement qui  a pour devise : fraternité, fédéralisme, efficacité.

Les initiateurs   annoncent qu’”Après une réflexion approfondie, nous croyons que la solution exemplaire s’accumule dans le système fédéral plutôt confédéral, cela pour garantir la sécurité et la stabilité dans un climat d’une paix véritable, globale et durable dans la région de l’Azawad (Nord du Mali) et dans toute la sous-région”.
Joint  au téléphone,  le fondateur du MFPA, le Pr. Adel Mahmoud Chrif Boubacar Tahir, qui réside en République islamique de Mauritanie, a indiqué  qu’il est originaire d’Arawane, mais aussi de Chirfiga dans la région de Tombouctou.

Pour ce qui est du poids militaire de son mouvement, il a assuré  qu’il se constituera dans les jours à venir. Avant de préciser qu’il  « travaille d’abord à faire comprendre l’aspect politico-juridique de son mouvement ». Mieux, il fait remarquer que le MPFA se veut le creuset de toutes les communautés du Nord du Mali.
Reste à savoir, comment les autres groupes armés  existants vont accueillir la création de ce mouvement qui semble en déphasage avec l’ancienne donne, car il prône plutôt un système fédéral alors que les autres tranchent pour un Etat autonome de l’Azawad.

A. M. C.

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5 COMMENTAIRES

  1. Ceux qui ne retiennent pas les lecons de l’historie sont destines a revivre les malheurs du passe.

  2. OUI, c’est le moment du partage du Gateau! C’est de cela dont il s’agit dès que le dialogue s’amorce dans les differents conflits au Mali on voit une proliferation de mouvements.
    Pour dire que les rebellions des années 1963 n’ont rien à voir avec celles des années 1990,2006,2012.Le Seul lien entre les Differentes Rebellions au Mali est et Demeure “LA COULEUR DE LA PEAU” de ceux qui les declenche!paradoxe, Non?! Nous Autres “Azawadiens Noirs” n’ont pas de Couilles????!!!!.
    Elles se font sur la base des interêts personnels de leur dirigeants et toujours au detriment des populations qu’elles pretendes representer.
    Une Solidarité dans le mal et l’egocentrisme dans le Bonheur qui caracterise ces meneurs de rebellion est une plaie genetique dont personne ne peut Guerrir.
    En 1990:le motif de developpemnt etait quelque peu soutenable.
    En 2006-2012:C’est le traffic d’armes, d’Otages et de Drogues qui motivent les Chefs de Mouvements et les jeunes comabttants la couleur de peau!

    • Bien sur qu’ils ont des couilles… Dans les annees 80 et 90, ce sont les gandakoy… qui ont combatu les rebelles!!!

      Mais cette fois, l’etat les ont desarmes et pas de possibilites de participer aux negociations a ma connaissance…

      Ce que je leur propose, c’est d’envoyer le maximum de garcons a l’armee, pour apprendre la guerre…

      Sinon dans quelques anness, vu la lachete des politichiens noirs, les arabo-berberes vont prendre la terre de leurs ancetres.

  3. L’histoire se répète: la métastase d’un mouvement rebelle armé!
    A la veille des pourparlers du Pacte National de Paix et de Concorde de 1992 (N°1), le MPA original d’Iyad ag-Ghali avait éclaté en 3 morceaux tribaux touaregs : FPLA, ARLA et MPA amputé.

    Cette fois-ci, c’est au tour du MAA, le premier « garçon» du FIAA original de Zahabi de 1991, qui fait des petits à Nouakchott (la base arrière des arabes soi-disant rebelles) dont le premier né est le Mouvement fédéraliste pour la paix dans l’Azawad (MFPA).

    Les maures maliens, ces hyper opportunistes en politique et en affaires, veulent, cette fois-ci « le beurre, l’argent du beurre, et… même la fermière » en mettant plusieurs flèches à leurs arcs, à la veille des négociations finales d’un accord de paix (Pacte National N°2).

    Non comme le MPA de 1992 (les jeunes touaregs sont ignares en politique) qui s’était métastasé suite à des divergences tribales de ses composants hétéroclites, les « descendants » du FIAA original soudés malgré les apparences de divergences, en plus d’une recherche de plus de visibilité, lorgnent sur des parts à prendre dans le partage du gâteau de la paix (la rançon), d’où la multiplication de leurs démembrements en vue de « captage dans plusieurs cases » de la manne de la Paix à venir ; la mise sur pied du Mouvement fédéraliste pour la paix dans l’Azawad (MFPA) ne procédant que de cette velléité des arabes malins comme les lièvres des contes de kel Tamacheq qui ont dit « multipliez vos trous de cachettes, vous vous aurez plus de sécurité ».

  4. Une autre ruse du MLNA. Après les tentatives irréalistes d’indépendance, on lance en l’air, l’idée d’une fédération. Pour une fédération, il faudrait au moins l’existence de deux entités étatiques. Ce qui n’est visiblement pas le cas dans les limites du Mali.

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