Le président Burkinabé Blaise COMPAORE désigné Médiateur par les Chefs de la CEDEAO dans la crise malienne, fait face à une farouche opposition de l’opinion nationale. Les Maliens pour la plupart reprochent au Président Burkinabé son refus d’observer une neutralité qui sied à son rôle de médiateur dans le conflit qui oppose le Mali et les groupes islamo-indépendantistes.
En effet, les Maliens ont été outrés de la complicité et du soutien que le Président médiateur apporte à des bandits qui attaquent notre pays. Au-delà de leur hébergement dans des villas luxueuses au Burkina, les responsables du MLNA ont été évacués par des avions burkinabé pour y recevoir des soins le jour de leur accrochage avec les combattants du MUJAO en fin juin. Faut-il rappeler que les bandits armés du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) ont été chassés de Gao après de violents combats dans ladite ville qui leur ont fait perdre leur quartier général. Le MNLA a été sommé de quitter toutes les grandes villes qu’ils occupaient. Suite à ce combat, le Mouvement indépendantiste touareg a subi de sérieux coups avec la mort de plusieurs hauts gradés et l’évacuation par les soins de Blaise COMPAORE de certains de ses responsables dont Bilal Ag Cherif, secrétaire Général du MLNA.
Depuis, le Président médiateur ne cesse de plaider la cause des islamo-indépendantistes d’Ansar Dine et du MLNA. Contre vents et marées, Blaise COMPAORE s’efforce de faire comprendre que le dialogue est possible avec ses « amis ».Avec de telles dispositions d’esprit, l’on peut dire le Médiateur de la Cedeao se fait passer pour l’avocat des causes indéfendables. Pourtant, en bon lecteur de la Bible, notre médiateur devrait se résoudre à cette idée qu’il y a un temps pour chaque chose.
Les Maliens à qui on n’apprend pas les vertus du dialogue, mais qui ont une amère expérience des négociations passées ne comprennent presque pas la position du médiateur Burkinabé.
Pour beaucoup, l’attitude du Président burkinabé s’explique par la collision d’intérêts avec les bandits armés. Les rançons faramineuses ne transitaient-elles pas par le Burkina avant d’atterrir dans les mains des terroristes. La vie de grands guides menée par des rebelles avec à la clé de grosses cylindrées contre la misère de tout un peuple est une insulte à la dignité des Maliens.
Donc, il va de soi que le Président Burkinabé et non moins Médiateur dans la crise malienne ne soit pas en terrain inconnu. Il doit bien connaître bien les gens qu’il défend et pour quelles raisons. A-t-il peur d’être traité de complice par les islamo-terroristes ?
En tout état de cause, les plus hautes autorités de transition du Mali ont perçu les différents messages adressés à elles par les différentes composantes de la nation malienne et n’entendent pas ouvrir de sitôt des négociations avec ceux qui ont le sang de nos compatriotes sur leurs mains.
Blaise ne fait que jouer son rôle de médiateur, même si dans la pratique, cette médiation semble s’opposer à la guerre. Mais étant dans la CEDEAO, il ne peut pas être contre la guerre. Mais négociation est-elle synonyme d’amnistie ? De toute façon, le Mali a déjà introduit une requête à la CPI qui, dans le labyrinthe de ses procédures, devra poursuivre tous ces criminels. Et qui croit réellement à ces criminels sans foi ni loi de MNLA/ANESARDINE qui nous ont prouvé à mille reprises qu’ils n’avaient pas de parole, qui nous ont apporté le MUJAO et AQMI pour accomplir les pires exactions : privations de libertés, voiles imposés, vols, viols, enlèvements, amputations et lapidations, etc.? Intégration/Désertion/Réintégration, postes juteux et rébellion aussitôt qu’ils perdent lesdits postes, chantage de l’Etat et des particuliers, trafics de drogues et d’armes, etc. etc. Surtout, ne pas confondre touareg et MNLA/ANESARDINE. Les touaregs sont les 1ères victimes de l’insécurité apportée par le MNLA/ANESARDINE : exil et surpâturages dans les pays voisins, pertes d’animaux, mort du tourisme dont les touaregs sont les premiers bénéficiaires, saccages des biens de l’administration, des écoles, des centres de santé, arrêt de tout processus de développement au Nord, etc. Les seules urgences pour nous aujourd’hui sont :
– d’accélérer le financement de la guerre par la communauté internationale en ces temps moroses de restriction budgétaire générale.
– de convaincre les nomades d’informer les troupes internationales à leur arrivée. Si les mouvements des bandits/terroristes dans le désert sont dénoncés, la guerre s’achèvera en un mois maximum. Si on arrive à les convaincre que la paix est plus importante que leur peur panique des djihadistes. Car ces derniers ne leur font pas de cadeau en cas de suspicion dans cet immense désert où les nomades sont terriblement à leur merci.
– revivifier les BRIGADES D’AUTODEFENSE UTILISEES AVEC SUCCES PAR L’ARMEE MALIENNE PAR LE PASSE. SURTOUT NE PAS CONFONDRE MILICES ANARCHIQUES et BRIGADES D’AUTODEFENSE ENCADREES PAR L’ARMEE.
– SECURISER LA REPRISE DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT IMPORTANTS DEJA FINANCES AU NORD MALI (Barrage de Taoussa, Route Niono -Tombouctou, Route Bourem-Kidal, etc.). CAR, IL NE FAUDRAIT JAMAIS OUBLIER QUE LE BANDITISME/TERRORISME SE NOURRIT AVANT TOUT DE L’ANALPHABETISME, SURTOUT DU CHOMAGE ET DU DESESPOIR DE JEUNES DESŒUVRES…
journaliste très haineux cultivant la haine toi tu as le sang malien sur ta bouche et les maliens tués aux sud qui à leurs sangs sur la main? ont doit vous envoyé tous aux combats contre ses bandits et terroristes ( tous les journalistes du Mali au front comme ça ce qui survivront sauront dans le future quoi dire au peuple) à bon entendeur salut
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