Nord-Mali

Crise malienne : Angers vole au secours des déplacés du Nord

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30 Mai 2013

Le Conseil municipal d’Angers, à travers son partenaire, la Mairie du District de Bamako, a octroyé le mercredi 29 mai dernier un don d’une valeur de 25 000 euros au Maliens déplacés du Nord. La cérémonie était présidée par le 1^er adjoint au Maire du District, Harry Makan Kéita.

A cause de la situation politico-sécuritaire que vit notre pays depuis janvier 2012, aggravée par les évènements du 22 mars, les populations du Nord du Mali durement affectées ont trouvé refuge à l’intérieur du pays et dans les pays voisins.

C’est ainsi que, d’une manière spontanée, un élan de solidarité nationale est né à l’endroit des victimes de la crise du Nord. Le District de Bamako, qui accueille le plus grand nombre de déplacés, environ 33 000, a, en plus de ses efforts propres, sollicité l’apport de ses partenaires de la coopération décentralisée.

Les besoins étant nombreux et variés. Le District a décidé d’orienter sa contribution vers l’approvisionnement en denrées de première nécessité. C’est dans ce cadre que le Conseil municipal d’Angers, après délibération, a octroyé à Bamako une aide de 50 000 euros, versés en deux tranches.

Le don remis aux déplacés et associations se compose de 20 tonnes de riz, 5 tonnes de sucre et 60 tonnes de petit mil. Les bénéficiaires de cette tranche sont les déplacés de Sangarébougou, le Centre d’appui aux jeunes filles Jigiya Blon, le MMPJ – Programme d’appui aux élèves, la famille de Mme Haïdara, l’Association Sourbane, l’Association des déplacés du Nord du Mali, l’ASCADEP, l’Association des déplacés de Bourem, les déplacés de la Commune rurale de Lafia Tombouctou, l’Association Boya, l’Association des élèves déplacés en Commune I, l’Association des jeunes sympathisants pour le développement de Gossi et l’Association HINNE.

Parlant au nom de tous les bénéficiaires, déplacés et associations, Sanogo Ibrahim, déplacé de Bourem, a vivement remercié le Conseil municipal d’Angers, à travers son partenaire, le District de Bamako. Le don, a-t-il déclaré, tombe à point nommé, au moment où les déplacés sont prêts à rentrer chez eux.

Pierre Fo’o Medjo