Crise du nord : L’incompréhensible position de l’Algérie et des autres pays du champ

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Malgré la mobilisation exceptionnelle de la quasi-totalité de la communauté internationale auprès du Mali ces dernières semaines, certains pays, qui, jusque-là étaient censés avoir une communauté de destin avec le nôtre sur les questions sécuritaires, sont subitement devenus les plus hostiles à une intervention militaire.

Abdoul Aziz Bouteflika

En tête de ce peloton se trouve l’Algérie, considérée « puissance régionale ». Le Niger, dont le président Mahamadou Issoufou, ne portait pas de gants il y a encore quelques jours pour fustiger « l’attentisme » et « l’absence de solidarité » de la communauté internationale face à la gravité de situation au nord du Mali et pour laquelle il appelait de tous ses vœux « une action militaire urgente », s’est lui aussi subitement rebiffé comme par enchantement. Dans la même mouvance se situe la Mauritanie du Général Abdoul Aziz, qui, dans un passé très récent, se permettait « des poursuites de djihadistes » et des frappes aériennes « chirurgicales » contre des « éléments d’Aqmi » sur le territoire malien et qui de surcroît a abrité, organisé et aidé le Mouvement nationale de libération de l’Azawad (MNLA) à entrer en « guerre pour l’indépendance »  contre le gouvernement légitime que le peuple malien s’est donné, cette Mauritanie « très active » dans la lutte contre « le terrorisme et le narcotrafic » au Sahel, est elle aussi devenue subitement plus amorphe comme jamais.

Le Mali, que tous présentait il n’y a pas si longtemps comme « le ventre mou » du combat contre le terrorisme, se retrouve aujourd’hui « seul » n’eut été le soutien sans faille de la Cédéao, de l’Union africaine (UA), de la France de François Hollande et du Maroc du Roi Mohamed VI.

Que s’est-il passé en si peu de temps pour que « nos partenaires naturels » dans cette guerre « importée » chez nous sur tous les plans, « abandonnent » ainsi le Mali à ce qui peut être considéré à juste titre comme « un triste sort » ?

« C’est en période de souffrance que l’on reconnaît ses vrais amis », selon un adage populaire de chez nous. Le Mali fait face depuis janvier 2012 à la plus grave crise de sa jeune histoire vieille de 52 ans avec l’occupation/annexion des 2/3 de son territoire par des extrémistes de tous poils. La situation s’est davantage aggravée avec la crise institutionnelle qui découla du coup d’état du 22 mars 2012. Depuis lors, le pays se bat comme un beau diable pour trouver une issue, quelle qu’elle soit, à sa survie en tant que nation. C’est justement en ce moment précis que les pays qui devraient être les plus enclins à être solidaires avec le Mali, font preuve de réticences.

Cette situation « d’ambigüité » appelle de notre part, à plusieurs interrogations.

D’abord, en ce qui concerne notre pays, le Mali, doit-on se réjouir de « cette clarification » ou en pleurer ?

A l’analyse, excepté le Niger, les deux autres pays du champ, notamment l’Algérie et la Mauritanie ont chacun une part de responsabilité, ne serait-ce que morale, dans la crise qui secoue aujourd’hui le Mali. La Mauritanie pour avoir « naïvement » cru qu’en créant les conditions d’une partition du Mali, elle contribuerait à résoudre efficacement ses propres problèmes de sécurité et du terrorisme dans le Sahel. Quant à l’Algérie, il est notoirement reconnu, que les bandits et autres extrémistes qui écument aujourd’hui cette vaste zone, ont d’abord eu comme mentors les éléments salafistes algériens. Chassés du nord de l’Algérie sous les coups de boutoirs  des forces armées et de sécurité du pays, ils se sont « repliés » vers le sud qui constitue en même temps le nord du Mali.

Qu’il s’agisse de l’Algérie, de la Mauritanie et dans une moindre mesure du Niger, qu’ils se le tiennent pour dit, le Mali se donnera les moyens, avec le soutien et l’appui des pays qui voudront bien y l’accompagner, pour bouter également « ces gens » hors de son territoire. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais nous y parviendrons. Evidemment, l’idéal aurait été que le Mali bénéficie comme par le passé de l’accompagnement de ces pays, qui, faut-il le répéter, sont et demeurent ses partenaires naturels dans ce combat pour une région sahélo-saharienne stable, sécurisée, en paix avec elle-même et avec le reste du monde. Toute autre attitude serait difficilement défendable et surtout raisonnablement compréhensible aussi bien pour le peuple malien qu’aux yeux du reste de la communauté internationale.

Être une puissance régionale appelle à des responsabilités lourdes et historiques. De tous les temps, les peuples algérien et malien ont entretenu des liens de fraternité et de solidarité exemplaires. Nul besoin de rappeler à ce sujet que la ville de Gao, aujourd’hui sous occupation, abritait la plus importante base arrière du Front de libération nationale (FLN) en dehors du territoire algérien, dans sa guerre contre le colonisateur pour l’indépendance du pays. Curiosité de l’histoire, le Commandant en chef des forces du FLN qui opéraient à partir de cette base, est aujourd’hui le Chef de l’Etat algérien, Abdoul Aziz Bouteflika. Quelles que soient les raisons ou les motivations de « la prudence » algérienne vis-à-vis d’une intervention militaire étrangère pour libérer le Nord du Mali, le peuple malien ne peut raisonnablement pas comprendre cette attitude du frère algérien. Pour éviter que cela ne soit, il aurait suffi pour l’Algérie, la Mauritanie et la Niger de souscrire et de s’engager pleinement à l’idée émise  et prônée pendant longtemps (depuis 2009 si je ne m’abuse) pour une gestion commune concertée des questions sécuritaires liées au terrorisme et au narcotrafic dans la bande sahélo-saharienne par le défunt régime d’Amadou Toumani Touré (ATT). Ce qui n’a pas été le cas. Entre temps, la crise libyenne est survenue avec tout ce qu’elle a eu comme conséquences pour la stabilité et la paix de la région. El là encore, le Mali ne partageant aucune frontière avec la Libye, les autres pays ont « volontairement » laissé transiter par leurs territoires des hordes de combattants lourdement armés vers le Mali, sachant bien que ce pays n’était pas du tout préparé à « accueillir » une telle cohorte de résidus.

S’il est vrai que les autorités maliennes de l’époque ont une très grande part de responsabilité dans ce qui s’est passé (manque d’anticipation, absence de réaction appropriée, mauvaise gestion, naïveté extrême, entre autres), ces pays « frères » auraient pu se dire également qu’ils contribuaient ainsi à faire de ce vaste territoire du nord malien « une poudrière » pour toute la région et un sanctuaire pour les extrémistes de tous bords.

A ce sujet, voilà ce que dit le ministre français de la défense Jean Yve-le-Driandans une interview accordée au confrère ‘’20 Minutes’’  « Défendre l’intégrité territoriale du Mali, c’est défendre la sécurité de l’Europe. Depuis plusieurs mois, des groupes de djihadistes – Mujao, Ansar Eddine, Aqmi, Boko Haram – profitent d’une forme de déshérence de l’Etat malien pour progresser vers le Sud. Et pour établir une zone qui est en train de devenir un sanctuaire terroriste. Cette situation ne peut plus durer. Il faut agir vite: chaque semaine perdue fait le jeu des terroristes », et de renchérir « La grande différence avec l’Afghanistan, c’est que le Sahel se trouve à 1.200 km du Sud de l’Europe. Quand nous sommes intervenus en Afghanistan en 2001, c’était au lendemain des attaques du 11 septembre. N’attendons pas qu’un tel drame se reproduise pour agir ».

Répondant à une question relative à « une réticence » algérienne par rapport à une intervention militaire des troupes africaines sous mandat des Nations unies, la réponse du ministre français est on ne peut plus claire à ce sujet : « Il n’y a pas, à ma connaissance à ce jour, de position officielle de l’Algérie sur la situation. Si l’Algérie veut accompagner d’une manière ou d’une autre la France et le Mali dans cette volonté de pacification de l’ensemble de la zone, elle sera la bienvenue. Le gouvernement malien a sollicité la France, les Nations unies, l’Europe. Les Nations unies ont déjà répondu par une première résolution, la 2056, qui valide la nécessité d’une intervention. Il y a urgence, il faut agir. Les conditions du rétablissement du caractère démocratique du régime malien passent par l’intégrité territoriale malienne ».

Ces propos, ajoutés à ceux tenus la semaine dernière par le président français, François Hollande, devant l’Assemblée générale des Nations Unies et au Sommet sur la paix et la sécurité au Sahel qui s’est tenu dans la foulée, devraient convaincre tous ceux qui ont encore « quelque doute » sur la détermination du monde civilisé à mettre fin urgemment et de façon définitive à la barbarie qui sévit dans le Nord du Mali et les menaces qui en découlent pour la sécurité du monde entier. L’Algérie aurait dû porter le leadership de ce combat et de la manière la plus adéquate possible. Maintenant, accepterait-elle de se mettre en « marge » de la communauté internationale et aller contre une résolution des Nations unies visant à secourir un pays « frère » ? Je suis de ceux qui refusent de le croire. Mais les prochains jours et semaines nous édifieront quant à l’attitude définitive que les uns et les autres adopteront par rapport à la question.

Aucune autre alternative à une action militaire ne semble aujourd’hui être réaliste en vue d’une libération rapide et sans conditions des régions occupées. Toute autre démarche contribuerait à faire durer davantage et inutilement les souffrances des populations et d’aggraver le drame humanitaire qui en découle.

L’histoire retiendra les actes que chacun aura posés en pareilles circonstances.

Ibrahima Sidibé

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30 COMMENTAIRES

  1. L’auteur de l’article dit vrai, sa seule erreur à mon humble avis, est de supposer que les dirigeants actuels de l’Algérie sont animés de sentiments sincères et qu’ils peuvent être ramenés à la raison. Ce n’est pas un hasard si leur attitude s’apparente à de l’hystérie, devant la perspective d’une intervention internationale dans le nord du Mali. Ceux qui utilisent le langage codé diplomatique font allusion à l’attitude “ambiguë” de l’Etat algérien sur cette question, les autres dénoncent clairement les liens inavouables entre AQMI, ses affidés et les services secrets algériens. Sans agressivité à l’égard du peuple frère d’Algérie, le Mali doit refuser d’entrer dans le lien de vassalité que notre voisin veut établir, en le justifiant plus ou moins par son suuposé statut de “puissance régionale”. Rien ne justifie par exemple que nos liens avec le Maroc soient si peu développés ou utilisés alors que ces liens sont plus anciens, plus solides et certainement plus profitables au Mali que les quelques tonnes de dattes ou de blé que l’Algérie nous jette en aumône méprisante. Il s’agit de sauver notre nation en nous alliant avec ceux qui ont intérêt à notre survie pour parer aux coups de ceux qui alimentent la crise dans le nord de notre pays et en tirent des profits maffieux

  2. Bon disons que le Mali a eu , ce que ses dirigeants ont tissé dans le secret , en jouant avec le feu et les fanfaronades de Sarko, ce qu’il meritait !!!d’abord c’etait l’Algerie et la Mauritanie qui pressaient ATT de cesser le jeu avec les terros en abondonnant la manie de prendre sa dime du trafic et se taire et laisser faire ?Maintenant les pays de la CEDEAO vont amener 3000 hommes sous equipes et sous entrainés avec le manque de discipline qui va avec ,c’est à coup sur le debordement et le depassement avec comme consequence des souffrance pour les civiles locaux et avec l’abondance des armes ces derniers vont rejoindre les terros et voilà le cas Afghanistan qui surgit de l’abime!!! L’Algerie avait bien analysé le cas lybien et declaré que la société lybienne tribale par essence ne peut que s’entretuer si les ingredients viennent à etre disponible ,voilà le resultat ! Alors amis maliens ,voulez-vous le même destin ?Car commencer la guerre c’est facile,c’est s’en sortir qui est presque impossible de nos jour ,surtout lorsque des pays n’ayant en vu que leur interet immediat s’en melent!!!

    • et tu veux qu’on abandonne les 2/3 de nos terres et ses populations au islamistes algeriens entre autres ?????

      ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

  3. boutef est un pede un vieux pervers un ingrat …..pendant leur guerre il s,appellait le malien….mort a tout les generaux algerien ..

  4. mes chers compatriotes maliens tous ce que vous dites la est vrais mais soyons responsable avant de nous acharner sur nos voisins a tord ou raison concentrons nous d’abord sur notre armée qui a abandonné son peuple en pleine guerre en faisant un coût d’état qui a permis a ses islamistes de s’installer confortablement dans des bâtiments et bases de notre armée c’est sur elle qu’il faut que nous mettons la pression pour se mettre en ordre de bataille qu’il nous aides ou pas c’est d’abord au maliens de se battre pour récupérer ses terres et sa liberté tous les maliens savait très très bien que l’algerie na jamais été clair avec le mali dans cette question Touaregue se pays a reçue la prouesse de faire signe un accord de démilitarisation de la région de kidalen 2006 pour ouvrir un couloir de passage de ses enfants égarer pour y être tranquille l’enjeu est plus important que sa même demain quand le conflit va commencer elle aidera ses frères en difficulté qu’elle ferme ses frontières sa c’est son droit le plus absolue mais elle ne peut pas empêcher le mali de libérer ses terres tous le problème se trouve a bamako et non a alger ou niamey c’est a nous de faire notre guerre tous le reste n’est que de la diversion pourquoi? QUE L’ON NE MET pas la pression sur Sanogo AU LIEU DE NOUS FOCALISE SUR LES VOISINS ALORS QUE DEPUIS PLUS DE 6 MOIS NOUS N’AVONS PAS BOUGER NOUS MÊME aide toi le ciel t’aidera nos militaires se cachent a bamako vous porter leurs sacs de courses aux marchés

  5. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

  6. coco=blanche neige= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou ❓ :mrgreen:

  7. Les Etats n’ont pas d’amis. Les rapports entre nations se tissent en fonction des interets. C’est dans ce contexte que les pays du champ preservent les leurs face a l’ouragan des triades jihadistes dans le sahel.Il appartient au Mali de se battre en premier et dernier ressort afin de se liberer soi meme pour eviter le desastre.qui se dessine a l’horizon.

  8. Merci pour cette belle analyse Mr Sidibé. J’ajouterai que ma conviction est faite depuis longtemps que l’algérie ne joue pas franc-jeu dans tout ce qui secoue le nord du mali depuis des années. En fait, l’algérie veut ‘contenir’ ses citoyens islamistes et autres bandits dans le nord du mali et préserver sa sécurité. Mais elle oublie que, dans le monde d’aujourd’hui, les problèmes sécuritaires sont globaux et non locaux; surtout avec des ‘fanatiques et autres bandits’ en face. De pls, l’algérie, à travers ses services spéciaux, a toujours tenu la bride des ‘seigneurs’ du nord du mali, les manipulant à sa guise et en s’érigeant en parrain d’accords de paix irréalistes profitant de la naiveté des autorités de Bamako.
    Quant à la mauritanie, son cas passe de tout commentaire. Ce pays a abrité les responsables du MNLA et ne pouvait ignorer leurs desseins et agissements vis à vis du mali. Mieux, son attitude ressemble à un soutien à ce mouvement.
    Ceux qui pensent vouer le mali aux gémonies et le laisser seul se débattre, aujourd’hui, se trompent puisqu’ils ne seront pas épargnés par les conséquences d’une future libération militaire des régions du nord. Ils risquent de voir des combattants se replier chex eux et en ce moment ils auront aussi leur patate chaude dans les mains…
    À mes frères maliens, nous devons resserrer nos rangs, accepter les sacrifices nécessaires pour recouver l’intégrité de notre territoire, accentuer encore nso efforts pour que notre armée soit capable en tout temps et en tout lieu d’assurer la sécurité de nos citoyens et l’intégrité de notre territoire. Enfin, après, inchallah, la libération des régions du nord du mali, il serait temps, pas pour le présiednet élu ou son gouvernement, mais pour nous les maliens, ensemble, de redéfinir nos liens avec nos ‘voisins’. Puisque plus rien se sera plus comme avant.

  9. L ALGERIE A VOULU QUE L ON DEMILITARISE LA ZONE AVEC LES ACCORDS D ALGER

    ON LES A ECOUTE ET VOILA LA OU ON EN EST

    APRES CE CALVAIRE CETTE ZONE SERA SURMILITARISEE MAINTENANT

    L ALGERIE AURA LE CONTRAIRE DE CE QU ELLE RECHERCHAIT POUR BIENTOT

    LE NORD MALI VA DEVENIR UNE BASE MILITAIRE A CIEL OUVERT

  10. L ALGERIE DOIT NOUS AIDER POINT A LA LIGNE.

    ELLE NE DOIT PAS PROFITER DE LA SITUATION POUR SATISFAIRE SES INTERETS
    EGOISTES.

  11. Vraiment un article eloquent,clair,net et précis. Et de surcroit sans faute d’ortographe! Bravo Mr Sidibe. L’Algerie a toujours joue double jeu avec le Mali. Malgre que ATT ait trahi le Mali, nous devons reconnaitre qu’il s’est egosille a demander aux pays du champ a savoir la Mauritanie, l’Algerie, le Niger de circonscrir ensemble ce probleme de la region sahelo-saharienne. Personne ne l’a ecoute. Le cas de l’Algerie ne me surprend pas parce que la quasi totalite des chefs de ces djihadistes sont de nationalite algerienne. En les boutant hors du Mali ils se replieront sur l’Algerie. C’est la position ambigue de la Mauritanie que je ne comprends pas. Si elle ne se privait pas il y’a si peu de violer les frontieres maliennes pour poursuivre ces Islamistes, pourquoi maintenant se rebifer? Je n’arrive pas a me l’expliquer.

    • Pendant que la Mauritanie faisait la guerre toute seule contre les islamistes installées sur le sol Malien et qui agressait la Mauritanie a partir du Mali et le Mali ne bougeait pas le petit pouce Maintenant que le Mali est dans les problèmes la position de la Mauritanie est parfaitement compréhensible.

  12. C’est la Mauritanie qui est dans tout cela le pays le plus misérable dans cette affaire, le Mali s’en sortira tôt ou tard. Mais je vous dit cher compatriote que je viens de la capitale de ce pays et j’y ai passé quelque jours, les barbus sont partout. La société est déjà prise en tenaille avec ces “terroristes en puissance”. Il faut que la Mauritanie collabore sur tous les plans avec le Mali sinon un Mali poudrière est synonyme de succès total des djihadistes dans toute la région. Cela est connu de tous.

    • visus si pour toi toute personne en Mauritanie qui porte une barbe est un terroriste c’est donc 99% du peuple Mauritanien qui sont terroristes.
      il n’y a pas de terroristes en Mauritanie.

  13. S.O.S POUR LES 263 MALIENS RADIES DE LA FONCTION PUBLIQUE :Monsieur le ministre vous etes la dans un gouvernement de transition donc un gouvernement temporaire qui devrait tout faire pour creer l’union de tout les Maliens vue la situation si speciale que nous vivions tous en ce moment.C’est pas une decision sage,ni quelque chose qui pourra nous aider a liberer le nord.Le probeme de notre pays d’aujourd’hui est l’occupation du nord et non ces 263 innocents Maliens.Une nouvelle crise dans la situation actuelle n’arrangera personne et dans ce cas le president de la republique,le premier ministre,la societe civile et toutes les bonnes volontes doivent agir pour le faire revenir sur sa decision et laisser cette affaire au prochain gouvernement qui sera issu des prochaines elections.

  14. Je n’en veus à aucun de ces pays frères. Posons nous la question qu’avons nous fait nous maliens pour prévenir cette crise? Tous ces pays defendent les intérêts de leur citoyen nous nous luttons contre notre peuple. Domage qu’on ait eu des dirigeants insouciants non patriotes qui ont toujours quotionné la partition du pays par les signatures d’accords bidons dont Tamnaraset et Alger. Et que dire des relations ambigues avec Khadafi? Ne tranposons pas notre mal sur un autre faisons face et aiguisons nos stratégies le temps que ça peut durer pour agir sans ou avec les pays, organisations qui veulent bien nous accompagner tout en preservant notre dignité. C’est à ce prix qu’on recouvrira notre dignité perdue.
    Mais je suis surpris que le Niger ait changé de position!!! Ce pays a été très concis dans ces interventions et je pense que le Niger est prêt à nous accompagner. La Mauritanie et l’Algérie je comprends. Quelque soit le temps que fera un fagot dans l’eau il ne se trasformera jamais en caïman. Le Mali et le Niger ont un destin plus ou moins commun. Que Dieu assiste le Mali de par la grâce des grands saints sur et sous sol. Amen

  15. Le Mali ne doit pas lier son sort aux pays du champ.Le problème n’est pas de savoir si la reconquête se fera ou ne se fera pas.Il n’y a pas de doute que notre pays n’a pas de choix et la guerre est inévitable avec ou sans les pays du champ. La question que les Maliens doivent désormais se poser est qel dirigeant pour notre pays dans l’avenir. Faute de n’avoir jamais pu choisir un bon dirigeant, que nous nous retrouvons dans cette situation.Le mal est déjà fait, il faut s’atteler à le resoudre par nos propres moyens et ceux de nos amis viendront en appoint.Alors armée Malienne à vos responsabilités.

  16. la position de l’Algérie est claire:

    MAINTENIR LES FOUS D’ALLAH HORS D’ALGERIE, MALI OU AILLEURS C’EST PAREIL POUR EUX!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    C’était aux dirigeants maliens de sécuriser le Mali, comme le Maroc le fait avec ses frontières etc…

    Mais ces imbéciles (att, Dioncouda Tarawele…) voleurs préfèrent se vautrés dans leurs bureaux climatisés!!!

  17. Qui peut me dire exactement ce que l’Algérie, le Niger ou la Mauritanie, on à gagner dans le contexte actuel qui prévaut au Mali?
    Donc, soyons vigilant et pesons nos mots, car ces pays savent exactement la situation au nord du Mali bien avant cette crise.

  18. la géopolitique, la géographie, reste que le mali n’est pas la zone d’influence de l’algerie. nous avions associé algerie dans plusieurs négociations, au finish, les résultats, algerie nous envoie son terrorisme et par finir nous nargue. le mali de 2012 n’est pas celui d’avant. nous ferons notre guerre avec ou sans algerie. le terrorisme au sahel est né du ventre de algerie. comment comprendre sa position, lors qu’elle refuse un droit de poursuite de son terrorisme. de quoi s’agit-il aujourd’hui, le droit de poursuite de algerie de ses propres terroristes venus de son pays. s’il y a un voisinage qui a causé du trop au mali, c’est bien celui de algerie. le mali a-t-il besoin de demander à algerie de poursuivre ses propres terroristes, non.
    la position d’algerie, mali, je crée la merde, je t’envoie et à toi de te débrouiller.

  19. L’Algérie ne s’est jamais départie de ses engagements envers ses amis, comme elle ne s’est jamais débinée lorsque ses responsabilités envers ses amis l’interpellent. Aujourd’hui, face à ce qui arrive à nos frères, l’Algérie s’engage aux cotés du Mali non seulement dans le cadre des pays du champ mais aussi à titre individuel. Très expérimenté (malheureusement) dans les luttes armées depuis la nuit des temps, l’Algérie mesure les risques et souhaite une approche de lutte réaliste: la chasse aux terroristes, l’intervention de la communauté internationale pour construire l’Etat malien et stabiliser, donner l’espoir aux populations sahéliennes en mettant à la disposition de ces pays frères des moyens et du savoir. Quant à la lutte contre les terroristes, qui peut nier les efforts soutenus des pays du champ et à leur tête l’Algérie? M. Ibrahima Sidibé, Deux approches sont sur la table du pouvoir central de Bamako, celle de l’Algérie et celle de la France, il appartient aux maliens de décider, je suis persuadé que l’Algérie n’abandonnera jamais le Mali, quelque soit l’option.

    • Vous ramenez vos merdes t’integristes chez vous.Aussi Le Mali et Algerie ne sont pas amis, car tout le monde sait que les arabes sont des hypocrites.

  20. Monsieur le journaliste arreter de faire de la diffamation. Ce sont les avions nigeriens et nigerians qui entreront en jeu au Mali au compte de la cedeao. Les positions du Niger sont bien connues concernant l’intervention militaire au Mali, ce qui a deja crée un incident diplomatique entre Alger et Niamey, car le Ministre nigerien des affaires avait vertement critiqué les positions de l’Algerie.

    • Mr le nigérien cette position de votre gouvernement c’était d’antan, pas plus tard que la semaine dernière, à la sortie d’une audience avec le président algérien ( Mohamed el Mali) votre ministre s’est publiquement dédit en insister sur une solution négociée à la crise. Je me demande comment un pays comme l’algérie qui a rappelé son ambassadeur du Mali pour la libération de Camatte puisse encore et en même temps négocier avec des terroristes dont elle se dit en guerre contre? Voilà l’énigme algérien à laquelle vien t s’ajouter la position aléatoire du Niger. Nous allons nous-mêmes nous libérer avec ceux qui veulent bien nous aider.

  21. La Mauritanie pour avoir « naïvement » cru qu’en créant les conditions d’une partition du Mali, elle contribuerait à résoudre efficacement ses propres problèmes de sécurité et du terrorisme dans le Sahel. Quant à l’Algérie, il est notoirement reconnu, que les bandits et autres extrémistes qui écument aujourd’hui cette vaste zone, ont d’abord eu comme mentors les éléments salafistes algériens. Chassés du nord de l’Algérie sous les coups de boutoirs des forces armées et de sécurité du pays, ils se sont « repliés » vers le sud qui constitue en même temps le nord du Mali. C’est cela la réalité. Comme je l’ai toujours dit, notre pays a comme ENNEMIS REDOUTABLES l’Algérie et la Mauritanie. Les dirigents de ces deux pays sont tellement égoistes qu’ils ont perdu la raison. L’Algérie doit comprendre que le sud algérien constitue le nord malien. Nous, maliens, sommes SOUVERAINS et n’avons pas besoin de l’accord de l’Algérie pour SECURISER NOTRE PAYS. A bon entendeur, salut !

    • Posez la question aux peuples du Nord, ils vous aideront à identifier l’ennemi. La situation est trop sérieuse, de grâce faites nous l’économies de vos enfantillages. Merci

  22. Il faut jamais compté sur les arabes,car il nous prennent toujours comme esclave,quant au Niger si il s’avère que ce est dit est vrais et grave,car je moi même entendu plusieurs fois les de ce pays défendre une international militaire pour finir une fois pour tout avec ces bandits,chers dirigeants il faut faire tout pour viré ces bandit,pas de négociation avec ces bandits

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