Les récents événements qui se sont déroulés à Kidal ont été dramatiques avec beaucoup de morts et de blessés. Il a fallu la demande de cesser le feu à un moment. Il semble que cela est respecté jusqu’ici. Les deux parties : gouvernement et groupes armées sont dans la logique de la reprise des négociations. Par rapport à ces négociations, il est nécessaire d’œuvrer en sorte que les approches des parties concernées soient harmonisées afin que celles-ci puissent aboutir à la satisfaction de tous.
Dans le cadre du programme de relance des négociations futures, il est vivement sollicité soit une plus grande implication des alliés du Mali pour que plus jamais ne se répète l’événement dramatique de récents affrontements du côté de l’armée malienne. Aujourd’hui, l’heure est surtout à la préparation des négociations avec les groupes armées. Le travail n’est pas facile quand on sait que le Premier ministre Moussa Mara a l’intention d’organiser ces concertations à Bamako. Tel n’est pas l’avis des groupes armés, lorsqu’on se réfère aux réactions de leur porte parole selon lequel il faut impérativement organiser ces concertations sur un terrain neutre, en tout cas pas sur le territoire malien. Aussi, à entendre le parole des groupes armés, le gouvernorat de Kidal est mis sous le contrôle de la MINUSMA et il faut définir l’administration qui l’abritera à l’avenir pour la quiétude des populations.
D’ores et déjà, il y a lieu que le gouvernement fournisse de gros efforts pour conduire cette fois-ci au mieux ces négociations. Il s’agira de faire en sorte que tous les points d’ombre soient élucidés afin qu’il n’y ait plus d’ambigüité et de qui proquo.
Youma
Le Mali sera t-il une fédération de plusieurs états avec un pouvoir central et des institutions communes à l’image des états Unis, de l’Allemagne, de la Suisse, de l’Inde du Nigéria, du Ghana etc…
La décentralisation a du bon :
Efficacité due à la proximité,
information et action plus ciblées
Intervention d’acteurs qui connaissent les problèmes locaux
ETC…
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