Le Comité de crise de l’Association des ressortissants du cercle de Douentza (Deental-CDC) a organisé un point de presse le samedi dernier au CICB pour évoquer les difficultés actuelles dans leur localité, sous occupation depuis le 2 avril 2012. Il était animé par le président de ce comité de crise, Amadou Koïta, entouré de plusieurs de ses membres.
Le président de ce comité de crise, Amadou Koïta, a d’entrée de propos, souligné que depuis le 2 avril 2012, le cercle de Douentza, qui fait partie de la région de Mopti, est sous occupation tout comme les régions de Kidal, de Gao et Tombouctou. Et d’ajouter que les populations du cercle de Douentza subissent les mêmes attaques et les mêmes exactions que celles des autres régions du Nord. Il a déploré l’oubli de son cercle par les autorités ainsi que par les associations caritatives.
C’est face à cette situation que le Deental a mis en place un comité de crise pour faire face à cette souffrance des populations restées sur place. Il a entamé un certain nombre d’actions pour venir en aide aux populations du cercle. Il s’agit entres autres de la mobilisation des ressources, autour de trois secteurs prioritaires : la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire. Il a évoqué plusieurs actions effectués dans ces secteurs : la reprise des cours, le recrutement de 5 médecins et la fourniture en carburant de la centrale en vue de la distribution d’électricité pour une valeur de 3 millions Fcfa et un autre en perspective, d’une valeur de 15 millions de nos francs.
S’agissant de l’aide humanitaire, déjà 10 millions Fcfa ont été collectés afin d’apporter une aide utile aux populations du cercle, a dit M. Koïta avant de remercier les donateurs et particulièrement la diaspora du cercle de Douentza vivant en Guinée équatoriale.
M. Modibo Sidibé de la coordination des associations de Mopti, a attiré l’attention des uns et des autres sur un danger prochain, à savoir la transhumance des animaux de la région de Mopti, qui débute chaque mois de juin. Malheureusement, les zones devant accueillir les animaux se trouvent aujourd’hui dans la zone occupée (Gourma et Méma-Farimaké).
Ousmane Daou
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