Mais d’ores et déjà, un défi majeur l’attend : la gestion de la crise du nord pour laquelle, il doit entamer des négociations dans les 60 jours qui suivent son investiture en vue de la signature d’un accord définif avec les rebelles touaregs qui brandissent des velléités séparatistes.
« J’ai pleuré lorsque j’ai appris la chute de Tessalit entre les mains des rebelles touaregs et les alliés islamistes et narcotrafiquants ». C’est là une déclaration faite par Ibrahim Boubacar Keita, président élu du Mali et fermement opposé à la manière dont son prédécesseur Amadou Toumani Touré gérait la crise du nord du Mali. Une déclaration qu’il a réitérée lors de la campagne électorale qui a conduit à son élection comme 5ème président de la République du Mali.
En effet, c’est sur les antennes d’une radio étrangère, que Ibrahim Boubacar Keita avait fustigé la gestion de la crise du nord par son prédécesseur Amadou Toumani Toumani.
Sur cette radio étrangère, IBK avait pointé un doigt accusateur sur Amadou Toumani Touré comme étant le seul coupable du malheur qui s’acharnait sur le Mali depuis le 22 mars 2012. Date a à laquelle il a été déposé par des militaires en rogne contre sa gestion de cette crise.
Selon des sources concordantes, invité à Paris par des étudiants en sciences Po dont le thème était « le Mali a-t-il perdu le nord ?», IBK avait fait un procès contre ATT sur la question du nord.
Nos sources indiquent que ce jour IBK a étalé sa version du fait, « pleurniché » sur son sort. Avant de tirer à boulets rouges sur le régime d’Amadou Toumani Touré.
En effet, lors de cette conférence, IBK a adopté la posture de celui qui savait d’avancer que le pays allait s’écrouler avec la gestion d’ATT.
Selon nos sources, lors de cette conférence IBK a imputé la responsabilité de la prise du nord par les rebelles à ATT avec sa stratégie du repli tactique de l’armée.
Avant d’ajouter qu’il a pleuré lorsqu’il a entendu que la ville de Tessalit est tombée aux mains des rebelles touaregs.
Aussi selon nos sources, IBK a indiqué que c’est sur la décision d’ATT que les soldats en poste à Tessalit ont observé les membres du MNLA prendre position dans la ville. Mais aussi possession des armes.
IBK ira plus loin en déclarant que l’accord d’Alger a induit le Mali en erreur car pour lui, il ya eu grave manquement de la part des signataires de cet accord qui rendait le Mali très vulnérable dans sa stratégie de défense.
Un accord qu’il dit avoir dénoncé en son temps.
Selon toujours notre source, pour IBK, ATT avait entretenu de la politique de non-agression et de non-ingérence avec les rebelles touaregs dont les velléités séparatistes étaient connues de tous.
Dans son discours d’ouverture de campagne, IBK disait que l’une de ses priorités est d’assurer la sécurité des Maliens sur toute l’étendue du territoire. Donc être le garant de la sécurité des Maliens mais aussi des étrangers qui vivent au Mali.
« Pour la garantir, je veux reconstituer une capacité de défense et de surveillance du territoire. Désormais, aucun groupe terroriste ou criminel ne franchira la frontière du Mali sans trouver devant lui, les forces armées nation ales en position de combat », disait IBK.
Et de laisser entendre : « je serai le garant du respect de la souveraineté nationale du Mali. La souveraineté nationale du Mali n’est pas négociable. Sur ce point, je serai intransigeant ».
Maintenant qu’il est aux affaires, nombreux sont les Maliens qui se demandent avec quelle potion magique IBK va pouvoir résoudre la crise du nord, sans coup férir. Lui qui avait été qualifié de va-t-en-guerre lorsqu’il critiquait vertement la gestion de cette crise par son prédécesseur.
Mais comme le dit le dicton « on reconnait le bon maçon au pied du mur ». Wait and see
Georges Diarra
Tous les Maliens doivent défendre le MALI mais bien sur avec les militaires au premier plan . Les militaires et les jeunes sont les premiers soldats du MALI.
DIEU bénisse le MALI.
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