La crise du Nord perdure et nombreuses sont les déplacées qui se tiennent encore debout face aux dépenses familiales. Les organisations humanitaires dépassées par la situation, les personnes déplacées à Bamako se dirigent de plus en plus vers les mosquées pour aller solliciter l’aide de leurs frères musulmans.
Avec la persistance de la crise au nord, les conditions de vie de nos frères déplacés se dégradent de plus en plus. Certains ne recevant plus d’aide des organisations humanitaires et des municipalités se jettent dans les rues et dans les mosquées pour solliciter de l’aide, de la nourriture qu’ils manquent.
Il faut noter que depuis les premiers dons offerts en début de la crise, ces derniers ne reçoivent plus d’assistance auprès des municipalités et même de la part des ONG. A les entendre, l’heure est grave puisque certains n’ont plus de ration journalière et sont obligés de sortir de leur base pour demander de l’aide dans les mosquées de l’alentour pour nourrir leur progéniture.
Des mêmes informations ont été évoquées dans les camps de réfugiés des pays voisins où les réfugiés se plaignent de leurs conditions de vie inhumaines. Les organisations humanitaires sont débordées et même la Coordination des ressortissants du Nord (Coren) qui se battait pour améliorer leurs conditions de vie, n’est plus au rendez-vous.
Le ministre en charge de l’Action humanitaire doit revoir en hausse son dispositif humanitaire pour venir en aide à ces déplacées et à nos compatriotes déplacés dans les pays voisins.
Ousmane Daou
la presse malienne toujours à la traine . Nord Mali une pirogue a chaviré sur le Niger , 13 morts 🙁 🙁
Je n’ai vu aucun Ministre, aucun responsable politique , ni même le président par intérim hebergé un deplacé.Et pourtant ils se battent tous pour rentrer au gouvernement et disent apporter de l’amélioration à la condition de vie de la population
Voici une fois de plus la situation commence à devenir très serieux? attention les autorités de la transition ? il est temps de faire quelque chose?
C’est bien de s’occuper du ventre vide des déplacés. Mais c’est encore mieux, comme l’a promis le Ministre des Affaires Etrangères, de réunir rapidement les bailleurs de fonds pour : i) trouver les 200 millions de dollars avec une diplomatie plus efficace ; ii) disposer des 3300 soldats de la CEDEAO, iii) obtenir les appuis aériens pour pourchasser les fuyards du désert ; iv) encadrer les brigades d’autodéfense déjà utilisées par le passé avec succès par l’armée malienne.
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