Crise du nord la maison de la presse suscite le débat

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La maison de la presse a initié le jeudi dernier à son siège une conférence débat sur la crise  du nord et la double équation socio-économique et institutionnelle.
pour débattre de cette problématique d’actualité, elle a fait appel à deux éminents avocats me amadou tiéoulé diarra et me ismaël konaté tous membres de la société civile et militants des droits de l’homme.
pour le modérateur mahamane hamèye cissé, directeur de publication du journal ”le scorpion ” le drame d’un peuple commence par le silence de ses intellectuels. il s’agit d’outiller et mieux armer les uns et les autres pour parler de la crise du nord afin de trouver une solution définitive.
a la question d’anticipation de cette crise du nord, me amadou tiéoulé diarra dira qu’il n’y pas une solution envisageable à 100% pour les gestions de la crise. il a déploré l’attitude de l’etat malien qui au moment de l’accueil des combattants venues de libye devait vérifier leur nationalité car la plus part d’entre eux étaient des binationaux et des étrangers.
si les élections ne sont pas tenues à la date fixée poursuit-il un report est possible  si la communauté des humains est d’accord pour dire qu’il y a problème. et ce problème au nord doit être circonscrit parce que si l’intégrité territoriale était complètement perturbée, le président de la république aurait dû mettre en œuvre les dispositions de l’article 50 de la constitution. si cet article n’est pas mis en mouvement par conséquent, l’on peut se poser la question : l’intégrité territoriale est-elle en cause ?
la transition est un mot duquel il faut s’éloigner. elle suppose qu’on quitte un système négatif vers un système qu’on croit meilleur a-t-il laissé entendre.
se prononçant sur la question de la transition, me ismaël konaté a précisé qu’il ne peut pas y avoir de transition et qu’il ne doit pas y avoir de transition. si l’intégrité territoriale n’est pas complète, la sécurité n’existe pas au nord, nous prendrons sans nul doute le risque  d’exclure un certain nombre de maliens du vote et de ce point de vue on porte atteinte au caractère universel et égal du suffrage a-t-il ajouté.
si les élections ne sont pas tenues à la date fixée, Me ismaël konaté propose la mise en place d’un gouvernement d’union et de défense nationale qui aura pour mission d’établir l’ordre et la sécurité nationale et d’organiser des élections. ce gouvernement sera composé de 15 membres dont 5 politiques, 5 de la société civile et 5 militaires.

Harouna Niaré, stagiaire

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1 commentaire

  1. non pas de militaire dans le gouvérnement ont veut plus retourné en arriere de toute les façon att a fait expres et il va appliqué l article 50 de la constitution sa l arrange et sont entourage car apres ils font tous en prison en hollande

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