Crise du Nord : IBK conforté dans sa position

La semaine dernière, les experts de l’ONU et du Gouvernement et les représentants des groupes rebelles et les représentants de l’ONU de se retrouver  à Bamako pour parler de la crise du nord et faire les points sur les avancées des négociations. Il s’agit en réalité de faire une analyse des accords passés, une chose qui donne raison au nouveau Président de la République qui accusait dernièrement « la communauté internationale d’avoir imposé les négociations sur le Mali ».

« Aujourd’hui alors que le pays traverse une crise économique et que le Mali attend le versement des milliards promis, on nous sort la vieille chanson qui est celle de négocier », a martelé un cadre politique de la mouvance présidentielle.

A cet effet à qui profite ces négociations?

Depuis le début de cette crise, tous les observateurs avaient relevés la passivité de la communauté internationale sur ce dossier. Mieux, l’opinion nationale dans son ensemble pense et martèle que : « Le MNLA est l’enfant de l’Occident via la France  et de ses alliés qui ont tout donné à cette organisation satanique. Et IBK dès qu’il a été élu, a annoncé la couleur, en déclarant « qu’il ne va pas négocier avec ceux qui ont des armes contre leur pays, ce qui a valu le volte face du Burkina Faso de Blaise qui héberge et nourrit des criminels », explique-t-on.

La majorité des maliens pensent que l’enfant chéri est le MNLA qui est né en Europe pour des buts économiques et non sécuritaires comme on voulait nous faire savoir sinon pourquoi ne pas donner des moyens nécessaires à l’Etat pour sécuriser notre territoire par ce que chacun veut récupérer sa part du gâteau comme si les gens qui sont tombés au front, n’en valaient pas la peine ».

Mieux, nos compatriotes ne comprennent pas l’intox, la pression faite sur le Président IBK qui au cours de ses périples est accusé de lancer les négociations à Alger comme si les négociations étaient rompues. Pour un cadre de la mouvance présidentielle : « Le Président de la République a posé tout simplement des conditions pour négocier et elles ne sont pas à négliger. Il s’agit pour les rebelles de déposer des armes et de laisser toutes les ambitions d’indépendance et d’autonomie. La folie de légitimer le MNLA pousse les instances internationale à employer n’importe quel moyen pour venir à bout de leurs idées. Tout récemment des barons du MNLA accusaient la France et la communauté internationale de les laisser tomber ; ce qui pousse aujourd’hui ces différentes instances à relancer le dialogue ce groupe criminelle qui n’existe que de non, car ils ne représentent aucune localité du Nord. Leur ambition, c’est de détruire le Mali pour se faire plaisir et faire plaisir à leurs alliés qui n’attendent que cela ».

Pour notre interlocuteur : « Chaque mission de l’ONU est l’occasion pour certains de se faire de l’argent. C’est dans cette optique beaucoup pensent que relancer les négociations, c’est se faire bonnes affaires ».

Enfin, les maliens pensent qu’IBK ne doit pas se laisser intimider, ni menacer, car le peuple lui a donné une mission claire et nette qui est de retrouver l’intégrité territoriale et traduire en justice tous les criminels.                                                                                                             Bréhima Traoré

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