« Assistance aux filles et femmes déplacées victimes de violence », c’est l’intitulé d’un projet lancé le samedi 1er juin 2013, dans les locaux de ladite structure à Djélibougou, en Commune I du district de Bamako.
D’un montant de 30 mille euros, soit environ 19 millions de francs CFA, le projet, qui durera six (6) mois, est financé par Medico Internationational, nous signale le président de l’A.M.E, Ousmane Diarra. Elles seront 250 filles et femmes concernées, a-t-il signalé dans ses propos liminaires en guise de discours d’ouverture à la cérémonie.
A en croire Alassane Dicko, chargé de plaidoyer à l’A.M.E, le projet vise à réduire les effets psychologiques et physiques des violences sur les filles et femmes d’une part, et d’autre part à faciliter l’intégration socioprofessionnelle des personnes déplacées. Cela se réalisera à travers le renforcement de l’assistance psycho-médicale.
L’adjointe au maire de Gao a salué l’A.M.E, pour son initiative qu’elle qualifie d’ « une marque de solidarité à l’endroit des personnes déplacées». Pour Mariam Maïga, une telle initiative est à encourager et à féliciter, au regard du nombre très important des personnes déplacées du nord au sud, à la faveur de la guerre que connait le Mali dans son septentrion. L’adjointe au Maire de Gao a ajouté que plus de 203 mille personnes avaient fui Gao, avant son occupation en avril 2012 par les rebelles jihadistes.
Le représentant du H.C.R, celui du Ministère des Maliens de l’Extérieur, respectivement Yéhia Ag Souleymane et Moussa Léo Kéita, ont également pour leur part jugé d’une importance notoire le projet. Ils disent ne douter point que des résultats pertinents seront obtenus au terme des 6 mois, c’est-à-dire de Juin à Novembre 2013.
Siaka Z. Traoré