Le pavillon des sports du stade Omnisports Modibo Keïta de Bamako a abrité le samedi 9 février 2013, l’Assemblée générale du Collectif des ressortissants du nord du Mali (Coren). L’objectif de cette assemblée était de finaliser un document sur la crise qui sera remis au président de la République par intérim. La cérémonie était présidée par le président d’honneur du Coren, Ousmane Issoufi Maïga, en présence du président du haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Ibrahim et de nombreuses autres personnalités. Il ressort de la synthèse de leur document que le Coren demande la fermeture du bureau du MNLA à Paris
A l’ouverture des travaux, le président d’honneur du Coren, Ousmane Issoufi Maïga a planté le décor tout en demandant aux uns et aux autres d’être efficaces et de proposer des solutions potables. Le point saillant qui ressort du rapport de la commission vivre ensemble est la préservation du patrimoine culturel. La commission chargée aux questions humanitaires s’est beaucoup appesantie sur l’aide aux femmes et aux enfants. Selon cette commission, les axes d’intervention doivent être entre autres : l’assistance au retour des réfugiés et déplacés, la relance des activités traditionnelles, la prise en charges des victimes de traumatisme etc. Le rapporteur de la commission retour de l’administration au nord du Mali, Alphamoye Haïdara, a fait savoir qu’il faille prendre en compte quatre éléments essentiels pour le retour de l’administration à savoir, le critère pour le choix des fonctionnaires pour redémarrer l’administration au nord du Mali ; la mise en place des mesures d’accompagnement. Pour la commission négociation, toute négociation ou médiation doit se faire sur le territoire malien et clarifier les points non négociables. Selon cette commission, il faut refuser de négocier avec le Mnla car n’étant pas représentatif d’aucune communauté. Et les responsables du Mnla doivent être poursuivis. Selon le rapporteur Boncana Ibrahim, il est important de désarmer ces rebelles, d’identifier le critère de choix des négociateurs et de poursuivre la libération totale des territoires occupés. Il a sollicité le gouvernement Français de procéder à la fermeture du siège du groupe Mnla à Paris et sa censure sur les antennes. La commission sur les questions sécuritaires a souhaité l’utilisation des volontaires pour aider l’armée malienne, la création des nouvelles bases militaires au nord du Mali, la mutualisation de moyens des pays du champ et l’encouragement de l’entreprenariat jeune. Il ressort des synthèses que les causes de l’insécurité au nord sont entre autres le narcotrafic, la mauvaise gouvernance etc. Lors des suggestions, les uns et les autres ont souhaité le retour de la sécurité sur toute l’étendue du territoire, la revue du statut de la décentralisation, l’occupation de Kidal par l’armée malienne. En principe, le document des commissions doit être finalisé et adopté avant d’être remis au président de la République par Intérim du Mali.
Aguibou Sogodogo
LE COREM. DOIT ALLER PLUS LOIN EN ÉCRIVANT UNE LETTRE AU PRÉSIDENT DE LA CEDEAO POUR QUE LE MNLA N AIE AUCUN SIÈGE AU BURKINA NI POUVOIR ORGANISER DES ASSEMBLÉES OU RÉUNION DANS AUCUN PAYS DE LA CEDEAO.
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