Crise au Nord – Négociations avec les groupes armées au nord du Mali : Des canaux de médiation tout azimut, forces et limites…

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Au moment où l’intervention militaire de la Cédéao semble prendre du plomb dans l’aile, avec le rejet de la partie malienne de la l’envoi de troupes à Bamako  pour sécuriser les institutions de la transition, une initiative de médiation entre les groupes armées et l’Etat central vient de s’annoncer. Il s’agit de celle des notables de la région de Gao qui vit sous occupation des islamistes du MUJAO. Cette nouvelle médiation emboite le pas à celles déjà entreprise par le médiateur de la Cédéao, Blaise Compaoré, président du Faso et celle du Haut conseil islamique du Mali. Quels sont les forces et les faiblesses de ces différentes  médiations?

Le danger menace nos frontières du Sud

Pour résoudre la crise du nord, les différents acteurs ont mis sur la table deux options à savoir : l’option militaire, ou les négociations avec les groupes armés. Parmi ces deux options, celle de la médiation semble faire du chemin. En plus de ces nombreux défenseurs, des initiatives aussi se multiplient pour faire bouger les lignes entre l’Etat et les groupes armés. Le gouvernement lui-même semble ouvrir la porte à ces genres de médiations. Dans une récente déclaration consécutive à la visite du ministre des affaires étrangères burkinabè Djibril Bassolé, le 7 août 2012 à Gao et Kidal, le porte parole du gouvernement, Hamadoun Touré, a affirmé le 8 août 2012 sur les antennes d’une radio internationale que : « Nous apprécions tout ce qui contribue à la réussite de notre options A, qui est celle du dialogue et des négociations avec nos compatriotes du nord. A condition qu’ils renoncent à deux choses : la première, c’est la partition du pays et la seconde, c’est la remise en cause du caractère laïc de l’Etat Malien ».                                Dans ces conditions, on peut dire que l’initiative des notables de Gao vient à point pour élargir la base de contacts déjà existants avec les groupes armés qui occupent leur région. Surtout quant on sait que ces derniers sont déterminés à peser de tout leur poids pour faire revenir l’administration dans les zones occupées. L’importance d’une telle médiation n’est pas à démontrer  quand on sait que les  leaders communautaires jouent un rôle de premier plan au sein des populations des régions nord fortement communautarisées.

D’ors et déjà, leur intervention a été déterminante dans la résolution des différentes  crises qui ont secouées les régions nord de notre pays. Notamment dans la démobilisation des ex-combattants de la rébellion des années 1990. Selon certains témoins, les leaders communautaires ont démobilisé plus de combattants que l’Etat Malien lui-même. A la différence de ces précédentes rébellions, les leaders communautaires accusent deux handicaps majeurs face à la situation actuelle.

D’abord, parce que les acteurs de la présente crise ont des motivations exogènes avec une majorité de combattants venus des quatre coins du monde. Ensuite, à l’intérieur, des voix s’élèvent pour les accuser d’être très proche du MUJAO qui a le maitre des lieux à Gao.  Quel qu’en soit,  les leaders communautaire ont au moins le mérite d’avoir des contacts avec le MUJAO qui ont, jusque là, boudé les invitations de Ouagadougou. Le médiateur de la Cédéao qui jusque là n’a pas pu rencontrer les responsables du MUJAO  peut saisir cette opportunité pour établir les contacts.  La médiation burkinabée, en plus du problème MUJAO, est accusée, par certains acteurs maliens, d’être très proche des rebelles du MNLA dont les responsables paradent à Ouagadougou depuis qu’ils ont été évincés de Gao par le MUJAO.  Toute fois, elle est capitale en raison de son large soutient au sein de la communauté internationale.

Ouagadougou ayant abrité au lendemain du coup d’Etat du 22 mars la rencontre des forces vives de la nation pourrait également être un terrain propice de médiation entre l’Etat malien et les deux autres groupes armés à savoir le MNlA et surtout Ansardine dont le leader Iyad Ag Aghaly s’est dit favorable au dialogue. Quand à  la médiation du Haut conseil islamique du Mali, la récente visite de  à son président, Mahamoud Dicko, avait été suivie des tentatives de radicalisation du MUJAO par l’application de la charia repoussées par l’émeute des jeunes de Gao. Une révolte qui n’avait pas empêchée les islamistes de couper la main d’un présumé voleur à Ansongo situé à quelques 100 Km de Gao. Cependant cette médiation a déjà porter ces fruits avec la libération d’une centaine de militaires maliens par le groupe Ansardine et l’établissement d’un couloir humanitaire vers les populations des zones sous occupation. La proposition de Mahmoud Dicko, de constituer un collège d’ulémas pour aller à la rencontre du leader d’Ansardine peut se révéler payant.  Car ce serait une manière d’attaquer ces islamistes sur leur propre terrain à savoir l’islam. La  confrontation de la vision de l’islam tel que pratiquée dans notre pays et cette vision importée par les islamistes peut  nous permettre de trouver un terrain de négociation.  Quelque soit le médiateur, la négociation avec ces islamistes, ne seront jamais une partie de plaisir quant on sait que certaines de leurs revendications sont à l’opposé des règles de fonctionnement d’un Etat moderne et laïc.

Abdoulaye OUATTARA    

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19 COMMENTAIRES

  1. Dans le Mali d’avant “maudit 22 mars 2012”, toute aspiration, tout suppose droit, reclame par des armes est une act criminel.
    Il faut “imposer la paix” au Nord du Mali. Et cela ne sera possible qu’avec la mitrailleuse et le canon. Toute autre solution n’est qu’illusion et un sursis de la necessaire “imposition de Paix”.
    Malheureusement, nos militaires, (sutout le Capi “tolerance Zero” pour les civils du sud du Mali et ses truffions) sont tetanises par la peur. Le MNLA, rearme par certains, serait bientot dans les conditions pour reprendre leur territoire. Et on ne parlera plus de negociations de Paix, mais plutot de negociation sur la DELIMITATION DES FRONTIERES ENTRE LE MALI ET LE “REBELLESTAN”.
    Plaise a Dieu que je me trompe.

  2. O peuple maliens comment pouvez vous vous assoir et discuter avec les envahisseur? Il est clair que vous lutter contre plusieurs forces comme les terroristes sponsorisé par les sionistes musulmans du golf, par les francs maçons de la cedeao, mais là où vous méritez ce malheur c’est votre propre peuple qui parle sans cesse et vos soit disant leaders qui luttent pour une parcelle de pouvoir a bamako. Les choses qui se passent au nord sont plus grave que les gens imaginent et sont pour un dessein bien précis.

  3. La communaute internationale est entrain de profiter de la mesentente ou faiblesse des leaders maliens, pour cacher leur mauvaise volonte.
    Sachant cela, nos dirigeants doivent faire des sacrifices enormes pour s’entendre et agir dans un seul sens. seul cette synergie d’effort pourra nous mener a bon echeant.
    A-bas la CEDEAO, A-bas l’UA s’ils ne veulent pas aller au nord.
    Plus jamais de marche ou protestation a Bamako. Que tout le monde s’entende.
    Que tous les militaires detenus soient liberes sans condition et envoyes au PCO a Sevare pour qu’ils s’entrainent.
    Plus jamais d’arrestation.
    Que le gouvernement negocie avec Iyad Ag Ali,s’il fait des concession, alors on a pas besoin de guerre. Ces elements peuvent joindre l’armee malienne. Lui meme pourra continuer sa campagne dans le pays tout entier pour une eventuelle application de la charia. Le jour ou le peuple lui reiterera sa confiance, il aura beucoup d’elus au sein de l’assemblee nationale, parconsequent le peuple acceptera la charia, car elle sera votee par la majorite. Qu’il voie l’exemple des “Freres Musulmans” qui dirigent l’Egypte. Leur mouvement s’est d’abord illustre par des actes humanitaires pendant des decennies, pour qu’ils gagnent la confiance du peuple. Ils ne sauront jamais realizer autant de succes avec les armes.
    Que les colons algeriens et mauritaniens rentrent chez eux sans condition.
    Que le MNLA joignent les rangs de l’armee malienne, ou qu’ils partent a l’enfer.
    Vive le Mali.

  4. BON A SAVOIR POUR MENER LES DISCUTIONS D’ÉRADICATION DU CANCER MNLA !

    AG IBRAHIM 18 Juin 2012
    ETAT AZAWAD, PERIL DU PEUPLE TOUAREG

    PEUPLE TOUAREG, ON NOUS MENT. CEUX QUI PRETENDENT ETRE NOS LEADERS NE NOUS DISENT PAS LA VERITE ET NOUS CACHENT LA REALITE. LE COMBAT QU’ILS PRETENDENT MENER AU NOM DE L’EDIFICATION D’UN ETAT AZAWAD EST UN COMBAT ILEGITIME, ILLEGAL ET SANS AVENIR PUISQU’IL NE REPOSE SUR AUCUN FONDEMENT.

    L’AZAWAD N’EXITE PAS GEOGRAPHIQUEMENT (EN TOUT CAS PAS TEL QU’IL NOUS EST PRESENTE) ET IL NE PEUT EXITER NI EN TANT QU’ETAT ENCORE MOINS EN TANT QUE NATION. NOUS SOMMES DES MALIENS, NOUS AVONS TOUJOURS VECU EN PAIX ET EN HARMONIE AVEC CEUX AVEC QUI NOUS PARTAGEONS L’APPARTENANCE ET L’ATTACHEMENT A CE TERRITOIRE C’EST A DIRE LES SONHRAI, LES ARABES, LES PEUHLS, LES BOZOS, BELLAH ETC…A SUPPOSER MEME QUE NOUS PARVENIONS A ARRACHER CETTE INDEPENDANCE ET QUE CELA SOIT ACCEPTEE PAR LE MALI ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMME UNE SITUATION DE FAIT, IL FAUT S’ATTENDRE A CE QUE LES SONHRAI, LES PEUHLS, LES BOZOS ETC… EUX AUSSI SE SOULEVENT POUR NOUS COMBATTRE ET NOUS CHASSER DE CES TERRES CAR, ILS SONT AUSSI ORIGINAIRE DE CES ZONES ET AUJOURD’HUI PRET DE 20 FOIS PLUS NOMBREUX QUE NOUS LES TOUAREGS; SI NOUS AVONS EU NOS ARMES, ILS PEUVENT AUSSI AVOIR LEURS ARMES. SI NOUS AVONS DES AMIS, ILS AURONT AUSSI LEURS AMIS. SI NOUS AVONS NOTRE MOTIVATION ET NOTRE COURAGE, ILS AURONT AUSSI LES LEURS ETC…

    AU FINISH, NE NOUS VOILONS PAS LA FACE, NOUS SERONS EXTERMINES ET LE TEMPS QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE INTERVIENNE, CE SERA TROP TARD ET MEME SI ELLE INTERVIENT, NOUS SERIONS PAR LA SUITE CONTRAINTS DE RENONCER DEFINITIVEMENT A CE TERRITOIRE. NOUS SERONS ALORS DES EXILES, DES APATRIDES. NOUS NE POURRIONS PLUS JAMAIS CONSTRUIRE, EN TOUT CAS SUR PLUSIEURS GENERATIONS.

    MON DERNIER MOT EST QUE TOUT CE QUE NOUS GAGNERONS AVEC “AZAWAD” NE SERA QUE MASSACRE, BAINS DE SANG, RUINES, DESOLATION, EXODE MASSIVE ET MISERE HUMAINE POUR NOUS MEMES ET NOS VOISINS DE TOUT TEMPS,

    MAIS AVEC LE MALI, NOUS AVONS TOUT A GAGNER, A CONDITION QUE NOUS ACCEPTIONS DE FAIRE PARTIE DE CETTE GRANDE NATION ET QUE NOUS ACCORDIONS NOTRE MODE DE VIE AUX EXIGENCES DU MONDE MODERNE

    A BON ENTENDEUR, SALUT

  5. Je croie que le Mali ne doit jamais negocier avec ces criminels.
    Iyad Ag Ali est malien mais ces allies algeriens de MUJOA, et des mauritaniens doivent quitter sans condition.
    Alors si Ag Ali decide de renoncer a son plan d’application de charia, on a pas besoin d’engager une guerre contre eux.
    Quant au MNLA, qu’ils partent aux diables. Des vaut-riens qui passent toute leur vie au service de ghadaffi, alors celui-ci a ete tue ils sont sans emploi, et c’est l’occasion de venir semer des troubles au pays.Il ne reste qu’une chance pour eux: joindre les rangs de l’armee malienne, et arreter leur saloperies.

  6. Mes chers frères et soeurs,

    On ne sait plus à quel saint se vouer!
    Ce que vient de dire ce mauritanien me donne froid au dos!
    Dites-moi que ce n’est pas vrai, que c’est de la propagande!
    Comment le Qatar, l’Amérique et la France se le permettent?

    Puisse dieu protéger le Mali de ses ennemis!

  7. “A condition qu’ils renoncent à deux choses : la première, c’est la partition du pays et la seconde, c’est la remise en cause du caractère laïc de l’Etat Malien ».
    AH BON! ILS PEUVENT,SANS PROBLEME, TOUJOURS PRENDRE DES ARMES ET VENIR TUER QUELQUES UNS POUR ENSUITE PARLER DE NEGOCIATIONS?

  8. je crois que vous vous faites des illusions en pensant negocier avec les terroristes islamiques du Nord . La première chose à laquelle ils tiennent c’est d’instaurer la charia dans tout le Mali .Alors comment comptez vous leur demander de partir ? meme poliment ils refuseront ! Le Mali est le maillon faible de tous les pays musulmans de la region sub saharienne ,pensez vous qu’ils vont lacher le morceau comme çà pour vous faire plaisir ??

  9. le 1 Shawal 1433 – 19 Aout
    2012 se sera Aid al Fitr
    implorons Allah Tout Puissant
    d’accepter notre jeûne et de
    nous combler de Sa Clémence
    et de Sa Miséricorde durant ce
    mois béni du Ramadan
    Allâhumma s alli halâ
    Muh ammad wa halâ âli
    Muh ammad, kamâ
    sallayta halâ Ibrâhîma wa
    halâ âli Ibrâhîma. Innaka
    hamîdun, majîd.
    Allâhumma bârik halâ
    Muh ammad wa halâ âli
    Muh ammad kamâ
    bârakta halâ Ibrâhîma wa
    halâ âli Ibrâhîma. Innaka
    hamîdun, majîd.
    Q’Allah accepte nos prière
    Q’allah sauf notre pays du feu qui lui dévore,
    Q’allah beni le Mali
    Q’allah nous guide ver le droit chemin ,
    Q’allah nous préserve du chagrin de c’eût bas monde et de l’au delà
    ya allah fait de nous un peuple beni dans la patience ,
    yâ allah fait nous rentre dans ton paradi et préserve nous du feu de jahanam .AMINE
    Beaucoup d’argent moin de probleme .et a ba les destructeur DE la nation Mali ,CNRDRE ,CLAN CMD,COPAM,SADI,MP22,YEREWOLOTON,MNLA,MUJAO,ANÇARDINE,AQMI ,
    LE MALI VAINCRA INCHA ALA

  10. le mali se prépare a la guerre ne vous en faite pas Monsieur NOUS SAVONS TOUS QUE NOUS SOMME VICTIME D’UN COMPLOT INTERNATIONAL QUI A ÉCHOUE POUR L’INSTANT MAIS IL FAUT QUE NOUS AGISSONS VITE AVEC SES GENS TOUS LES MOYENS SONT BON NE NOUS LAISSONS PAS BERNER POUR DES HISTOIRES DE NÉGOCIATIONS SA NE SERT A RIEN IL NE VONT JAMAIS CÉDER PAR DES NÉGOCIATIONS ET LE MALI NE DOIT NÉGOCIÉ AUCUN STATUT PARTICULIER POUR QUI QUE SE SOIT c’est la guerre rien d’autres toutes ses tergiversations vient des militaires de la junte qui n’entend pas bouger avant de planter leurs racines a Bamako ET C4EST LA RÉPUBLIQUE DU MALI QUI EN PÂTIRA ATTAQUER LA RÉGION DE TOUMBOUCTOU JUSTE APRES LES FÊTES si non c’est d’autres qui attaquerons nos régions même que le mnla n’est plus dans les coeurs des maliens du nord comme au sud s’il ont l’aide de certaines puissances sa passera 🙄 😆 😆

    • Le complot international est où et soutient qui? Vous croyez que vos problèmes viennent des autres chaque fois et cela est malheureux.

  11. PASSEZ VOTRE TEMPS A PARLER DE NEGOCIATIONS. ENTRE TEMPS LE MNLA EST ENTRAIN D’ETRE REARME, EQUIPE ET GUIDE. QUAND ILS VONT CHASSER LES NEO-ISLAMISTES DU NORD, LA SEULE NEGOCIATION DOTN ON ENTENDRA PARLER SERA CELLES DE LA DELIMITATION DES FRONTIERES ENTRE LE MALI ET LE “TOS” (TERRITOIRE D’OUTRE SABLE)
    Dépéçage du Mali : non au fédéralisme des USA et de la France !

    L’idée de la création d’un Etat Azawad au sein de la République fédérale du Mali est en train de prendre corps. Et pour ce dessein inavoué, les Etats Inis d’Amérique et la France sont en train d’armer le Mouvement national pour la libération de l’AZawad dans le but de chasser les islamistes qui occupent le nord du Mali, afin qu’ils s’installent pour exploiter nos richesses.

    Chassés de leur ‘’territoire’’ par leurs amis de circonstance, les narcotrafiquants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), les bandits armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont trouvé refuge en Mauritanie et au Burkina Faso, deux pays dont ils bénéficient des soutiens au plus haut sommet de l’Etat. Et, c’est à partir de ces deux pays que les USA et la France comptent mettre en selle le MNLA en l’équipant pour être à l’avant-garde de la libération du nord de notre pays.

    En lieu et place de l’armée malienne qui cherche désespérément des armes pour rétablir définitivement notre souveraineté sur le Nord, occupé par des criminels qui bénéficient de leur appui.

    Depuis la non reconnaissance de l’indépendance de l’Azawad, proclamée sur les antennes des médias français (RFI, TV5, France 24), le 6 avril dernier et la débâcle de leur protégé du septentrion malien, les perroquets africains chantent le mot d’ordre de leur mentor (USA, France) : un Etat fédéral de l’Azawad au sein de la République Fédérale du Mali.

    Même si les éléments du mouvement séparatiste sanguinaire n’ont pas clairement formulé cette requête, le médiateur Blaise Compaoré ne cesse de multiplier les contacts pour que les groupes armés présentent une seule plate forme. Ainsi, toutes les démarches du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, s’inscrivent dans cette logique de création d’une République fédérale malienne. Le président sénégalais, Macky Sall, sur RFI le 7 juillet, déclarait : « L’autonomie du nord du Mali peut se négocier dans le cadre d’un dialogue ouvert inter malien pour donner plus d’autonomie à l’Azawad. » Les Etats- Unis et la France, dans la libération de notre pays, ont fait leur choix : le MNLA. Ainsi l’AFRICOM a installé une base en Mauritanie pour la formation des éléments du MNLA.

    Nous vous proposons les propos, d’un ouvrier mauritanien, recueillis par « Noor Info », un journal mauritanien. « Je reviens des finitions du camp français situé au niveau du camp militaire mauritanien près de l’aéroport d’Atar, que les deux armées partagent.

    Au sud- est près de Méma, la force militaire américaine en Afrique, AFRICOM, treize (13) officiers du MNLA seraient censés arrivés ce jeudi 2 août pour une formation stratégique. Deux colonels aussi se préparaient en Suisse. »

    Un attaché militaire d’une ambassade de la CEDEAO affirme : « Parallèlement, les Occidentaux s’apprêtent à réapprovisionner le MNLA en munitions, qui leur ont fait défaut durant leur défaite contre les groupes islamiques équipés d’armes ultramodernes, lourdes et remplis de munitions. »

    Voilà comment les USA et la France comptent libérer notre pays en l’absence de l’armée malienne. Le

    • Comme en Libye, ces deux pays ont déjà pris leur part de gâteau : l’aéroport de Tessalit aux Américains, l’uranium aux Français, une gestion collégiale du pétrole, l’Allemagne installera des plaques scolaires dans le désert pour exploiter l’énergie scolaire. Une étude de ce pays montre que l’énergie scolaire exploitée dans notre désert peut servir toute l’Europe. Et cela sera une occasion pour l’Europe de se débarrasser de l’énergie nucléaire.

      Si les Américains financent les groupes islamistes à travers le Qatar, la France, le MNLA, leur projet de diviser le Mali sera voué à l’échec. Même militairement, notre pays est en position de faiblesse, aucun Malien n’acceptera ce plan diabolique pour mettre fin à ce qui nous est de plus cher : le Mali.

      Car la République fédérale du Mali consacrera la mort de notre constitution qui proclame l’unité et l’indivisibilité du Mali, de notre devise : Un Peuple- Un But- Une Foi, de notre hymne national : le Mali. Le peuple malien, si les Américains et les Français ignorent, est prêt à défendre ces symboles jusqu’à sa dernière goutte de sang. Il n’est plus question d’une autre camisole de force, après le Pacte national (11 avril 1992), le Livre blanc (1994) et l’Accord d’Alger (4 juillet 2006).

      Si le président de la transition CEDEAO- Dioncounda, le Pr. Dioncouda Traoré, compte engager le Mali dans cette voie avec sa fameuse Commission nationale de négociations, il est temps qu’il informe ses bienfaiteurs que le peuple malien n’acceptera pas encore la signature d’un soi disant président, surtout illégal engagent la vie de la nation sans passer par un référendum.

      Non au fédéralisme des USA et de la France. Vive le Mali, un et indivisible.

      Yoro SOW

      L’Inter de Bamako du 13 Août 2012

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