Crise au Nord Mali : La plateforme du 14 juin 2014 très remontée contre l’apologie faite aux séparatistes

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La détérioration de la situation sécuritaire au nord mali née des agissements des partisans du MNLA inquiète plus d’un malien, qui voit en cela un complot ourdi depuis l’extérieur. Aidé en cela par la communauté internationale, au service des séparatistes, le mali joue son va tout pour préserver son intégrité territoriale. C’est dans ce cadre que les mouvements de la plateforme du 14 juin invitent le peuple malien à la résistance collective. Un doigt accusateur est pointé sur le  chef d’Etat-major de la MINUSMA, le Général Christian Thibaut, qui est en passe d’être  un instrument du MNLA. Cet officier français,  en violation  du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, s’est mis au service des séparatistes  et gère avec  légèreté l mission à lui confiée. Une attitude qui fait révolter les mouvements d’autodéfense qui en appelle à la solidarité du peuple pour faire échec à son projet machiavélique. C’est l’appel lancé par les membres de la plateforme, lors de leur  point de presse.

Il est décrit comme étant le principal auteur du projet partisan de la  » zone temporaire de sécurité  » qui devait chasser les unionistes de toutes les zones qu’ils occupent permettant ainsi  au MNLA de disposer d’une large mobilité  et lui offrant un boulevard pour la reconquête des régions de Gao et Tombouctou.

La MINUSMA a,  en son sein,  des éléments répondant à d’autres objectifs. Elle doit revoir sa composition, démasquer les fauteurs de troubles, se débarrasser des éléments hostiles à la paix et adapter sa mission conformément  aux intérêts du Mali à savoir accompagner les autorités, les forces de sécurité et de défense dans leur quête de la paix  » déplorent les responsables de la plateforme. Ils enfoncent le clou et dénoncent l’un des hauts responsables militaires de la MINUSMA, le Général Christian Thibaut, d’être à l’origine du projet controversé qui visait à les chasser de toutes les zones qu’ils occupent.

Dénonçant le projet de «  zone temporaire de sécurité », les responsables de la plateforme indiquent qu’il portait en soi  les germes de la division du Mali.  » Si le projet avait abouti, le MNLA et ses alliés du HCUA, du MAA et des autres narcoterroristes allaient prendre possession des localités qu’ils n’ont pas pu conquérir par la force notamment les régions de Gao et Tombouctou. Heureusement, les populations ont compris la manœuvre et ont pris fait et cause pour les mouvements de la  plateforme. Si la marche ne s’était pas déroulée, la MINUSMA n’aurait pas hésité à nous attaquer. On a évité de justesse la catastrophe  » a déclaré Me Harouna Toureh, porte parole de la plateforme.

Il a mis en garde la presse malienne de faire l’apologie du MNLA et alliés. C’est un manquement à la république, a renchéri Me Toureh.

A le croire,  la zone temporaire de sécurité   visait à  déporter  tous les Arabes, Touaregs, Songhaïs, Peuls vivant entre Tabankort et Almoustrat et qui ne partagent pas l’idéologie politique du MNLA et ses alliés vers d’autres localités du pays. L’objectif principal étant de chasser tous ceux qui ont pris les armes dans ces contrées pour leur propre sécurité. Et  ce sont ces communautés qui, à cause de l’absence de l’armée malienne et des forces internationales, ont pris les armes pour se défendre ».

Fahad Ag Mahmoud, Secrétaire du GATIA martèle : «  les forces internationales ont cantonné l’armée malienne, tout en l’empêchant de faire des mouvements dans propre territoire. Par contre,  les groupes séparatistes quittent Kidal pour nous attaquer sur nos positions. Chaque fois que nous ripostons et que nous les poursuivons jusqu’à Anéfis, les forces internationales nous empêchent de remonter vers Kidal. Pourquoi elles n’empêchent pas ces groupes de franchir leurs barrages et venir nous attaquer ? Il faut que la classe politique  et  la société civile sachent que l’heure est grave et donner  l’alerte nécessaire pour sauver le mali en danger de mort ».

Haballali Ag Hamzita, un autre responsable de la plateforme  a fait une mise au point quant à la composition de ce regroupement accusé à tort d’être infiltré par des  terroristes : «  Nous sommes un mouvement républicain, nous souhaitons que notre pays se relève, c’est pourquoi nous combattons à Tabankort. Nous n’avons jamais mené des activités terroristes. Nous n’avons pas pris des armes pour mourir, nous voulons, nous  aussi, vivre. Nous ne sommes pas des kamikazes  ».

La plateforme des mouvements du 14 juin 2014 est composée de cinq (5) mouvements à savoir le  GATIA, le  MAA, loyaliste,  la CMFPR, la CPA et le MPSA.

Par Hassane Kanambaye

 

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1 commentaire

  1. 🙄 🙄 🙄 , je suis d’accord que nous soyions remontes contre contre ce gl francais et la Minusma, d’ailleurs cette frustation est normale et va de soit. Mais certains commentaires aussi que Mr ou Me, Toureh donne laisse a desirer comme par exemple la deportation de certains groupes ethniques vers je ne sais ou. Meme si je me demande comme chef d’etat et son gouvernement faibles, sans autorites ni audace peuvent accepter un terme comme : presidents de region? Du jamais vue dans l’histoire des rebelions. Quelle Mer-des de dirigeants avons ? Le Peuple Seul peut changer la destinite d’une Nation soit en se Levant soit en Restant les bras croises et soumis.
    Faisons attention avec les manipulations et les medias interposes. Essayons plutot de voir la chose avec une plus ouverture d’esprit, de maturite et de neutralite et d’arreter des partisanneries inutiles qui font perduer la crise de part et d’autres. C’est tres important.
    Vive le Mali Laic, Un et Indivisble sans contestation de son Integrite Territoriale et pour une decentralisation poussee avec des gouverneurs et non des presi-dents de regions elus par leurs localites respectives.

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