Crise au Nord : La grogne gagne Bamako. Ségou … aussi

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Suite à la situation d’insécurité qui prévaut dans le septentrion malien, nos compatriotes, en particulier les épouses,  les enfants et les parents  des hommes engagés au front sont descendus, tout comme à Kati et à Bamako, dans la rue. L’on se rappelle qu’après les manifestations de Kati, le président ATT s’était adressé à la nation  mercredi dernier. Il n’a guère rencontré l’effet escompté car dès le lendemain, il sera suivi d’autres mouvements aux allures d’insurrection. A Ségou, plus de mille  personnes ont  battu le pavé pour exprimer, à leur tour,  leur colère et leur indignation.

Le 2 février 2012, le centre ville de Bamako était totalement paralysé et donnait l’allure d’une ville sinistrée. Les manifestants en furie avaient allumé des pneus à tous les carrefours : c’était le chaos.

Ségou a connu également des troubles.  La Cité des 4444 Balanzans, à l’image de la capitale malienne a connu une animation particulière. Des femmes du Camp militaire, aidées par un fort contingent d’élèves de l’Institut de Formation des maîtres (IFM) de Ségou, ont manifesté hier. Selon nos sources, les manifestants, estimés à plus de 1000 personnes, ont bénéficié d’un encadrement des éléments de la police nationale et de la garde nationale.

Démarrée à 10 heures 5 minutes, la manifestation, sous forme de marche est partie du Camp militaire de Ségou pour s’arrêter à l’Assemblée Régionale de Ségou, où après quelques slogans, elle est revenue à son point de départ, aux environs de 12 heures 45 minutes. Selon des témoins joints au téléphone à Ségou, les manifestantes scandaient des propos hostiles au Président ATT qu’elles accusent d’envoyer leurs maris et fils dans un mouroir au Nord. « Nous n’avons plus les nouvelles de nos maris et de nos enfants. Celles qui arrivent à rentrer en contact avec leurs maris ou leurs fils ne sont pas du  tout rassurées. Les nouvelles du genre, on n’a pas de munitions, nous ne sommes pas ravitaillés, ne sont pas du tout rassurantes ». Tels étaient les propos  des manifestantes de Ségou.

 

Assane Koné


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4 COMMENTAIRES

  1. 1)Nous disions et nous l’avions toujours dit que l’exécutif malien sous la demande du législatif devait rapidement déclarer l’état d’urgence dans toute la zone Nord y compris la zone du Ouagadou et d’y envoyer l’armée pour ratisser toute la zone en vue d’arrêter tout suspect de faire passer de vie à trépas ceux parmi les déserteurs lâches de l’armée libyenne ou ceux parmi les touaregs maliens venus de Libye ou ceux des maliens vivants au Nord qui auraient des velléités rebelles ou indépendantistes ou ceux parmi les islamistes vivants dans le Ouagadou qui refuseraient de quitter le Mali Nous disions que l’armée pouvait se faire aider par le mouvement patriotique d’auto-défense « le GANDAKOYE » qui a 1bonne connaissance de la zone Nous disons que des mandats d’arrêt internationaux ou appels doivent être également lancé à l’encontre de toutes les personnes qui soutiennent ou soutiendront ces dites velléités aux fins de les mettre hors d’état de nuire

  2. 2)Nous disons quelle est cette armée où 1soldat ou 1officier peut déserter rejoindre l’armée ennemie et après revenir reprendre sa place sans aucune sanction Nous disons qu’il est temps que cette inconscience ce laxisme ce favoritisme cesse au nom de la rigueur et de la responsabilité Comment 1armée responsable peut elle garder en son sein ses pires ennemies soit disant au nom de la paix Nous demandons aux vrais soldats de ne plus accepter ce état de fait Nous disons que l’ennemie doit être toujours mis hors d’état de nuire par tout les moyens Nous disons également que tout déserteur allant rejoindre l’armée ennemie doit être traduit devant la cours martial et condamné à la peine capital ou la peine à perpétuité et il est inhumain et irresponsable d’envoyer des soldats se battre sans moyens conséquents Nous disons que les responsables de cela doivent passer devant la justice à la demande des parents des soldats

  3. 3)Nous disons qu’il est temps que l’exécutif et le législatif maliens cessent d’être pris en otages par ces « Touaregs paresseux sans foi ni loi » au nom du développement de leur région Nous disons que le développement des autres régions est le fait du dynamisme du labeur au travail de leurs populations et aussi grâce à l’argent des émigrés issus de ces zones car le Mali est classé parmi les pays les +pauvres de ce monde Nous disons qu’il est temps pour ces « Touaregs paresseux » d’utiliser l’argent destiné à l’achat des armes l’argent issu de leur émigration à créer des projets régénérateurs de revenues dans leur zone et de se mettre au travail Nous disons que les armes n’apportent que faim misère maladie mort hyper retard dans leur région Nous disons que c’est triste déshonorant paresseux triste et ignoble d’attendre toujours l’aide d’autrui des autres

  4. 4)Nous disons encore 1fois que l’exécutif et le législatif maliens doivent mettre de côté leurs intérêts politiques personnels familiaux égoïstes et primaires aux fins de résoudre 1fois pour toute ce problème des rebelles touaregs et les Suppôts de Satan d’Aqmi car aucun exécutif et législatif étrangers ne viendront faire ce travail à leur place Nous disons que le temps des dialogues est dépassé il faut opter pour la solution finale Nous disons que s’ils en sont incapables ils doivent démissionner selon la déontologie démocratique Nous disons au cas ils refusaient de démissionner sans résoudre ce problème avant les futures élections présidentielles nous demandons au peuple malien de sanctionner tous les membres de l’exécutif (gouvernement) et du législatif (assemblée nationale) qui seront candidats en ne les votant pas

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