Le Forum des Organisations de la société civile (OSC) au Mali, grâce à l’appui du PNUD, des coopérations canadienne, suédoise, danoise et de l’USAID, organise du 4 au 5 juillet, au CICB, un important atelier sur l’aide humanitaire et la contribution des OSC. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Président du Forum des OSC, Adama Diakité. Il était entouré du représentant du PNUD, Aurélien Agbenoci et de celui du ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées, Issa Maïga.
Adama Diakité a déclaré que l’atelier a pour objectif d’amener les OSC maliennes à échanger sur la situation de la crise humanitaire actuelle que traverse notre pays et à proposer des réponses endogènes, par une stratégie efficace de contribution à travers l’identification des besoins et des services et l’identification des passerelles de collaboration avec les acteurs intervenant dans le domaine. Il a défini l’aide humanitaire comme une forme de solidarité généralement destinée aux populations pauvres, sinistrées ou confrontées à une guerre. L’aide humanitaire cherche donc à répondre à des besoins divers tels la santé, la reconstruction après un sinistre, l’éducation.
Adama Diakité a remercié très chaleureusement ses partenaires, le ministère de la Justice et celui de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées et a invité les autres partenaires techniques et financiers du Mali à soutenir et à accompagner le Forum des OSC.
Pour sa part, le Représentant du PNUD, Aurélien Agbenoci, a expliqué que l’action humanitaire répondait à trois principes. Tout d’abord, que les personnes victimes relèvent de leur Etat, ensuite que la responsabilité de l’Etat est de faciliter le travail des organisations et, enfin, que l’aide humanitaire repose sur le principe de l’égalité. Toute atteinte contre des humanitaires, a-t-il averti, est un crime imprescriptible.
S’adressant aux membres des OSC, il dira : «vous avez un rôle important à jouer. Ce sont les OSC qui doivent être en première ligne. La priorité, c’est d’alléger la souffrance. Les OSC doivent donc être des organisations de paix».
Pierre Fo’o Medjo
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