Tout serait parti un 23 mai 2007, une attaque perpétrée au nord Mali et plus précisément à Abeibara. Début du second quinquennat d’ATT. Et depuis là fort des réactions pacifiques et poltronnes de nos autorités, les choses se sont amplifiées d’une attaque à une autre. Et l’on ne saurait qualifier la dégradation de la situation de ces derniers temps. Est-ce une manière de se maintenir au pouvoir ?
Colère, menaces, voila ce qu’on pouvait lire dans le message du Président de la République SEM Amadou Toumani Touré depuis Diola après l’enlèvement de deux français et la mort d’un allemand, toujours au nord Mali. Triste que pendant ces deux jours que notre pays soit à la traine des medias étrangers, surtout encore que notre pays cherche à tout prix à se racheter de la mauvaise étiquette coller une fois de plus encore par ces medias « les zones tampon ». Maintenant, se sont les ¾ du pays qui sont déclarés « zone rouge ». Donc interdits aux étrangers à en croire nos sources.
Croyons-en, il est lamentable de voir, d’entendre les cris désespérant d’un Chef d’Etat sur les antennes lors de l’interruption des programmes officielles de la télévision nationale.
Loin encore ATT donne l’impression de n’être être pas avertit depuis les premières heures de la huée des bandits armées, des narcotrafiquants et autres soi disant touristes ou humanitaires de toutes sortes.
On aurait cru aux yeux du monde que le locataire de Koulouba jouerait à une sainteté improvisée ou à une comédie non adaptée aux circonstances. La courtoisie avec ceux qui constituent une menace pour l’intégrité territoriale avait été l’erreur aujourd’hui incorrigible des Généraux au pouvoir. L’expérience et la pratique enseignent en de telle circonstance : le devoir de s’assumer. Franchiront-ils ce Rubicon ?
Ne dit on il pas qu’une plaie caressée est la pire des plaies. C’était prévisible du moment où nos autorités ont toujours satisfait aux desideratas de ces maîtres-chanteurs.
Avec l’arrivage des rescapés de la crise libyenne (lourdement armés et dont le butin a été filmé et présenté à l’ORTM sans compter les 50 millions d eFCFA ainsi que les 50 tonnes de vivres offerts sur el dos du contribuable malien, le Peuple ne s’en doutait point que cela pouvait d’une manière ou d’une autre arrivée et aussi, porter atteinte à l’intégrité territoriale. Peine perdue. Ces compatriotes ont été accueilli bras ouverts armes à la main sans que nos autorités aient fait la part des choses. C’est à dire les désarmer comme le Niger par exemple l’a fait.
La colère aujourd’hui du Chef suprême des Armées n’a aucune justification. Elle n’est que de la poudre aux yeux car cette sortie de Dioïla ressemble à celle de Diéma il y a quelques temps.
Benjamin SANGALA