Cette plainte vise à attirer l’attention des autorités politiques et judiciaires maliennes sur la gravité de ces crimes sexuels commis et la nécessité absolue de poursuivre les auteurs de ces violations graves constitutives de crimes contre l’humanité.
Le Président de l’AMDH, Me Moctar Mariko, n’a pas manqué de rappeler le processus de la mobilisation conjointe des 6 organisations pour aboutir à la plainte et aider les victimes. Pour sa part, Me Bréhima Koné, Coordinateur du pool d’avocats des victimes, a parlé de l’objet de la plainte et des qualifications des crimes. « Le Mali ayant incorporé dans son droit interne les qualifications de crimes contre l’humanité et crimes de guerre contenues dans le statut de la cour pénale internationale, il est essentiel que ces charges soient retenues par la justice malienne », a-t-il déclaré. Avant de préciser que ces qualifications permettront de restituer les crimes perpétrés dans leur ampleur, en faisant la lumière sur leur caractère systématique ou généralisé.
Il est à noter que c’est en partenariat avec : WILDAF, Association des Juristes Maliennes (AJM), Association DEME SO et le Collectif Cri de Cœur et le soutien de l’Union Européenne et du Ministère Français des affaires étrangères, que la FIDH et l’AMDH ont déposé cette plainte collective.
L Coulibaly