Internet, la toile mondiale a le mérite de permettre à n’importe quel schizophrène ou autre attardé mental de se faire entendre. Tel est le cas de cet auteur méconnu qui a osé « créer » via un simple blog sur le Net, une prétendue République du Tumoujgha. Une plaisanterie de très mauvais goût qui fait actuellement le chou gras de la presse.
Fondant son argumentaire « fallacieux » sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée le 13 septembre 2007 à New York, malgré l’opposition du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et des Etats-Unis, l’Etat fantoche de Tumoujgha, érigé seulement sur le Net, n’a jusque là pas été reconnu par aucune puissance soit-elle occidentale. Dans le texte adopté par les Nations Unies, il est dit que les « peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination et qu’en vertu de ce droit ils déterminent librement leur statut politique et recherchent librement leur développement économique, social et culturel ».
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L’autodétermination ne saurait être synonyme d’indépendance. Est-ce que les Touaregs maliens et nigériens sont des peuples autochtones ? Loin de là. Dans la convention 169 de l’O.I.T, « un peuple est considéré comme autochtone s’il descend de ceux qui vivaient sur le territoire avant la colonisation ou si ses propres institutions sociales, économiques et politiques se sont maintenues depuis la colonisation et l’établissement d’un nouvel état ».
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Tel n’est véritablement pas le cas de nos compatriotes du Nord. Fondus dans les différents empires successifs que nous avons connus, mais aussi dans la République du Mali, les géniteurs des Ibrahim Ag Bahanga ou autres Hassein Fagaga ont toujours été maliens et nigériens. Malgré leurs odyssées meurtrières (pose de mine anti-personnelle, rapt de militaires et civils…), ces chefs rebelles n’osent pas prononcer le mot indépendance.
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Et aucun « espace historique de la Nation Touarègue, soit le deux tiers du Niger et la moitié du Mali » ne leur sera cédé. Ils marcheront sur notre cadavre à tous pour fonder un tel Etat.
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A bon entendeur salut !
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Sory Ibrahim Guindo
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