Depuis la prise des cités célèbres du Mali, on assiste à toutes sortes de violation des droits de l’homme et des exactions. Les régions occupées sont totalement entre les mains des islamistes armés, des terroristes et narcotrafiquants, des fous de Dieu qui ne connaissent pas réellement Dieu. Aujourd’hui, les libertés d’expression et de mouvement n’existent plus.
Les jeunes qui n’ont pas voulu abandonner leurs familles et ceux profondément attachés au terroir subissent tout. Ils ne peuvent plus danser encore moins chanter. Les simples cérémonies de mariage, baptême, sont célébrées dans la plus grande discrétion. Les jeunes ne peuvent plus écouter la musique au dehors. Il en est de même pour les rares radios qui émettent. Malgré cette privation, les habitués des biennales artistiques et culturelles s’appellent régulièrement pour échanger. Certains ont eu l’idée originale de composer des chansons dans leurs chambres. L’idée est venue d’une jeune fille de Gao. Cette dernière a composé une chanson avant de l’envoyer à une amie de Kidal. Cette dernière aussi à son tour a composé un morceau sur la prise de Kidal par les groupes armés. Une fois le morceau fini, elle l’a envoyé à Gao. Cela grâce au téléphone portable. Une autre fille de Tombouctou, qui vit à Niafunké faisait la même chose avec sa maman réfugiée en Mauritanie. Ces trois filles font des morceaux d’une à deux minutes, grâce au téléphone. C’est dans la quête de l’information que nous avons eu connaissance de cet échange. Notre source de Gao nous informe que toutes les trois filles étaient à la biennale artistique et culturelle de Sikasso. N’eut été la situation que connaît le pays, elles allaient être aussi de l’édition 2012 à Mopti. ”Elles ont fait des chansons qui donnent de l’espoir pour nous maliens. En les écoutant, je me dis que le Mali restera uni. Parce qu’une fille touarègue chante et exprime son désaccord de tout ce qui se passe dans notre pays, ça ne peut que donner de l’espoir”. ”Nous sommes à Gao, tu es à Kidal, Nina est à Tombouctou, nous allons mourir maliennes, faisons ce serment pour notre pays uni, sans guerre, ni violence, sans vengeance, sans rancune, nous voulons un Mali de paix” ont -elles laissé entendre. C’est une voix émotive qui a enregistré ce message dans lequel, on sent avec la qualité du son que c’est une personne qui parle à l’oreille de l’autre. Prochainement, nous reviendrons sur la chanson de la fille de Kidal qui parle même de la vie au quotidien dans la capitale des Ifoghas.
Kassim TRAORE
On dit: un peu de tout pour faire un monde. A chacun sa vision et selon le 😉 😉 coefficient de sa force morale. Les soumissions, le fanatisme et sa génétique de la fierté perdue et envieuse à un passé spirituel sain et saint, s’installent et se propagent souvent, que lorsqu’ils se trouvent généralement dans un désert ou un vide. Car chacun prétend être convaincu du savoir vivre et savoir faire. Alors qu’en réalité, l’abstrait et sa conviction ne deviennent piété et complément privilège; que par réalisations et concrétisations des faits loyaux; éloignés de toute avidité. Malheureusement, entouré par la masse dépourvue d’élites ou de sagesse, et atteint par la misère; l’homme perd patience et court souvent à sa perte
💡 LES CHANSONS OUI ❗
💡 SOULEVEZ – VOUS CONTRE CES ENVAILLISSEURS ET FOUS RELIGIEUX ❗
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