A bord de leurs véhicules 4×4, ils écument la région de Kidal, le visage dissimulé sous de gros turbans noirs. Armés jusqu’aux molaires, ils s’attaquent aux véhicules de transport. Avant de dépouiller les passagers de leurs biens.
Les coupeurs de route, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, sèment la terreur dans la région de Kidal, à travers des braquages.
Le dernier en date, celui du 26avril dernier. Ce jour –là, deux camions bourrés de marchandises avaient été braqués par des hommes enturbannés, circulant à bord de véhicules 4×4, a-t-on appris de source militaire. C’était à 3 heures du matin, à
Les marchandises, contenus dans les deux camions, avaient été transférées, par les braqueurs, dans leurs véhicules 4×4. Mieux, les passagers ont été dépouillés de leurs biens : argent, montres, bijoux en or et en argent, téléphones portables etc…
Située sur la route de Kidal, la commune d’Anéfis est devenue le carrefour de toutes sortes de trafics.
Mais surtout, la zone de repli des coupeurs de route. Un accrochage meurtrier, entre trafiquants, s’est soldé en décembre dernier par trois morts et de nombreux blessés.
De sources militaires, les braquages sont devenus monnaie courante dans cette zone. Une semaine auparavant, c’est-à-dire le 19 avril dernier, un Cheick –pont de Kidal avait été attaqué par des « inconnus » en turban.
Face à la multiplication des braquages, les populations ne dorment qu’avec un œil, voire un œil et demi.
Dans un communiqué de presse, publié la semaine dernière, le ministre de
Se fendre d’un communiqué pour rassurer les populations, c’est bien. Mais couper la route aux coupeurs de route, c’est encore mieux.
Oumar Babi