Les responsables du Collectif des ressortissants du Nord (Coren) ont organisé un point presse hier dimanche à leur siège sis à Baco Djicoroni ACI pour se prononcer sur les « pièges » contenus dans l’accord que l’Etat malien s’apprête à signer à Alger avec les groupes armés du nord. Pour le conférencier, Me Maliki Ibrahim, le Coren est prêt à engager la lutte pour sauvegarder l’histoire du Mali.
Pour le conférencier Me Maliki Ibrahim la reconnaissance de l’Azawad comme ‘’une réalité socioculturelle mémorielle et symbolique’’ telle que déclamée et proclamée dans le projet d’accord est une imposture sur laquelle s’appuieront les forces occultes, qui ont ourdi le complot contre le Mali, pour sceller définitivement, dans un futur proche et immédiat, la partition du Mali.
Secrétaire chargé des questions juridiques du Coren, Me Maliki soutiendra une fois encore que le Coren est cohérent et en phase avec sa philosophie, car est pluriel et inclusif. Le Coren appelle le peuple du Mali et particulièrement les populations du Nord du Mali à réfuter, au prix du sacrifice ultime, une telle contre-vérité (Arawak) qui est la négation de l’histoire et la culture séculaires partagées des régions nord du Mali. Le Coren en appelle aussi à la médiation afin que les germes de la division et la guerre permanente que constitue la reconnaissance du terme ‘’Azawad’’ ne soient pas ensemencés sur les terroirs du nord du Mali. Selon Me Maliki Ibrahim, les marches à Kidal, Ber et Ménaka pour refuser l’accord qui sera signé à Alger ne sont que de la pure diversion, car ces marches ont été suscitées dans le sens de faire croire que ces accords sont plutôt favorables à l’Etat malien. Mais dans le fond, ces accords prorogent la partition du Mali, donc favorables aux groupes armés, il faudra vigilance et clairvoyance des Maliens et des amis du Mali pour ne pas tomber dans le piège des forces occultes. L’exclusion des communautés du nord des négociations est une violation des résolutions des Nations Unies et des accords de Ouagadougou, et de renchérir que les villages et terroirs du nord ne seront pas appelés Azawad même si les communautés du nord devront pactiser avec le diable, soutiendra Me Maliki. Et de conclure que le Coren est prêt juste pour sauvegarder l’histoire du Mali, malgré la faiblesse de l’Etat, le Mali demeure un pays digne. Et en ces instants historiques la vigilance et la clairvoyance des Maliens doivent être accrues et permanentes.
Paul N’GUESSAN
Le gouvernement malien qui est sans vision, toujours sur la défensive et n’ayant jamais eu le sens de l’anticipation vient d’ajouter au désordre la confusion et la méfiance entre les composantes ethniques du mali.
Ceux qui parle de la réalité soc-culturelle de l’azawade devaient nous édifier sur l’ère géographique ou cette réalité est exercée.
Les noms des terroirs au mali n’ont jamais posé problèmes et leurs ressortissants sont unis dans les œuvres de développement au profit du terroir.
Si azawade pose problèmes et répand partout de la merde
( excusez du terme mais ce qui qualifie mieux l’azamerde en cours) ce qu’elle est plus une imposture et un slogan politique qu’une zone homogène ou terroir connu.
Par manque de courage, d’imagination et a force de frustrations, nos gouvernants conduisent tout droit le pays a un régionalisme ethnique plus qu’a une régionalisation administrative.
Il faut retenir que le fédéralisme mérite d’être observé, dans la mesure où les peuples travailleurs du centre et du sud du mali sont trop, trop, trop et trop lésés et ils auront leur seul salue dans le changement de la gouvernance de notre pays; et le fédéralisme est une option sans équivoque.
Oui, mon très cher frère Maliki, tu as parfaitement raison car ce terme déforme l’histoire de notre pays. Mais, je suis convaincu que c’est fini, le MNLA a creusé sa tombe, il ne serait jamais, jamais plus heureux sur les terroirs du Nord, dans la mesure où cette poignée d’hommes touareg est minoritaire et très minoritaire.
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