Contre le document de synthèse des pourparlers d’Alger : Plus de 40 associations et organisations de la société civile dans la rue aujourd’hui

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Une vue de l'ouverture de la rencontre d'AlgerPour manifester leur mécontentement contre le document synthèse par la médiation internationale  des pourparlers d’Alger entre le Mali et les groupes armés, le collectif Mali te tila, qui regroupe plus d’une quarantaine d’associations et organisations de la société civile,  organise aujourd’hui une marche pacifique. Elle partira du Monument de l’indépendance au Centre international de conférence de Bamako (CICB).

Le document de synthèse issu des pourparlers d’Alger n’agrée pas tout le monde. Au collectif Mali te tila, « on le qualifie d’un manœuvre de partition du Mali au vu et au su de tous ». Pour dénoncer « cette tentative de division du pays », ses militants et sympathisants se mobilisent aujourd’hui pour une marche pacifique. L’objectif de cette marche est selon le porte-parole du collectif, Ibrahim Kébé, de démontrer leur engagement patriotique pour l’indivisibilité du Mali. « En plus de la violation de la constitution du Mali, le document de synthèse est néfaste pour l’avenir du pays. C’est un projet de démantèlement de notre patrie qui  entame et bafoue l’honneur, la grandeur et la dignité du Mali et des Maliens.   A cet effet, les associations et organisations du collectif Mali te tila l’ont rejeté en bloc et mènent des activités contre son adoption », a-t-il  expliqué.

Par ailleurs, il a accusé le gouvernement d’avoir tenté  d’exclure les Maliens de ce débat. « Du 25 octobre au 11 novembre, le gouvernement du Mali avait la volonté d’exclure les Maliens de ce débat crucial qui décide de leur sort en ne situant la campagne d’information de sensibilisation et les explications qu’après la signature de l’accord. Mais grâce à la vigilance et à la mobilisation des patriotes, le document primitivement qualifié de confidentiel par le gouvernement est brusquement devenu le 12 novembre, un document provisoire à soumettre à un débat bâclé en toute vitesse entre le 13 et 18 novembre dans toutes les régions sauf Kidal», a dénoncé M. Kébé.

L’organisation de cette marche permettra aux organisations membres du collectif Mali te tila de clamer haut et fort, leur engagement patriotique à lutter fermement pour faire respecter l’intégrité du territoire du Mali, l’unité nationale du peuple sur le sol malien, son drapeau, son hymne national et sa devise.

Maliki Diallo        

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Vous savez,
    LE MALI N´EXISTE PLUS
    SURPRIS?
    REGARDE UN PAYS EST FORT PAR SES INSTITUTIONS; SES MOYENS DE DEFENSE ET DE SECURITÉ ET SON AUTONOMIE ECONOMIQUE:
    AUJOURD´HUI NOUS N´AVONS PAS D´ARMÉE
    NOUS N´AVONS PAS D´INSTITUTIONS CREDIBLES REGARDEZ KIDAL ALGER ET EBOLA
    NOUS AVONS A MANGER SI IL PLEUT DANS LES CHAMPS COMME CETTE ANNEE
    Mais le pire c´est notre MORALITÉ CALAMITEUSE qui DEPUIS 2011nous a causé KIDAL KONNA ET EBOLA
    MAINTENANT AYONS LE COURAGE DE LIMITER LES DEGATS!

  2. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs ; ne nous lançons à rien dit tout ; laisser la justice faire son travail . Le problème du nord Mali est sous-entendu et il y a beaucoup de facteurs que le peuple ignore donc faisons confiance aux représentants du gouvernements .
    Vive le Mali un et indivisible !!!!!!!!!!!!

  3. Je pense mes compatriotes que nous ne trouverons aucune solution dans la rue. Il existe des choses que la rue peut résoudre mais toutes les chose. Maliens, mes chers compatriotes, soyons jaloux, regardez autour de nous, le Burkina est sorti dans la rue pour faire tomber Blaise. A l’heure actuelle il a mobilisé ses intellectuels pour faire sortir un texte consensuel appelé “charte de la transition” que les autorités se chargent d’exécuter en vue d’apaiser le contexte politique. Il nous revient aujourd’hui de se mettre ensemble pour aider les autorités maliennes chargées de la négociation, à la rédaction d’un texte qui doit servir de base de négociations. AU lieu de sortir dans la rue à tous les coups. Dans le contexte Ebola les regroupements sont mêmes dangereux.

  4. il faut marcher juqu a kidal qui est fou de qui
    chaque jour des minorités d aigris et jaloux se lève pour crée des problèmes chercher des bêtes noir la ou il ya pas
    mes amis on un ennemis commun a abattre qui est le EBOLA
    au lieu de vous concentre sur sa ,vous pense a autre chose
    le gouvernement doit interdire tous genre de regroupement jusqu a nouvelle ordre
    vous voulez montre que vous aimez votre pays et vous ete fier
    aller y a KIDAl

  5. Vous savez moi je ne suis pas d’accord avec les gesticulations de certains de nos compatriotes Mali tè tila c’est pas avec la bouche qu’on va éviter la division mais je préfère qu’on se mobilise d’abord pour aller b libérer le territoire conquis par ces criminels au lieu de faire chaque jour des déclarations tapageuses et insensées. On nous a dit que la défaite de notre armée était due au manque d’armements sous ATT et maintenant qu’est-ce que nous avons fait pour parfaire cette insuffisance ? De grâce maliens cessons de faire du cinéma ces marches et déclarations n’ont aucun sens pour moi il faut agir merci.

    • “Il faut agir” dis-tu, seulement tu ne dis pas comment? Au moins ce mouvement, ou association est entrain d’agir, comme l’ont fait les Burkinabé en sortant dans la rue.

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