Conséquences des récents événements meurtriers de Kidal : Les civils, premières victimes collatérales des combats

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L’entrée de la ville de Kidal

Les récents affrontements meurtriers survenus à Kidal entre l’armée malienne et les groupes armés ont été dévastateurs à tous les niveaux. Les civils ont été particulièrement touchés en dépit de la protection accordée par le Droit international humanitaire. Aucun des belligérants ne s’est soucié de cette catégorie de population souvent très vulnérable. Heureusement qu’il existe des organisations humanitaires nationales et internationales telles que la Croix-Rouge malienne et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui sont à pied d’œuvre depuis la nouvelle flambée de violence que cette ville située à environ 1500 km de Bamako a connue.

 

On estime à près de 3700 le nombre de civils ayant fui la ville de Kidal depuis la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les groupes rebelles. Selon une source bien informée, la population civile de Kidal est menacée d’une grave pénurie d’eau potable. En effet, l’approvisionnement en eau de la ville a été subitement interrompu à la suite des dommages causés aux générateurs qui faisaient fonctionner les forages. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé de nombreux civils à fuir plus au sud notamment dans la ville de Gao. Plusieurs d’entre eux se trouvent actuellement dans le dénuement le plus total, car en quittant Kidal dans la précipitation, beaucoup ont tout laissé derrière eux. Ces civils n’arrivent même plus à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Des équipes du CICR affirment avoir remis en état de fonctionnement cinq générateurs qui étaient en panne. Cependant, la quantité d’eau fournie à la population reste très insuffisante.

 

Environ 70 blessés civils arrivant de Kidal ont été recensés par l’équipe médicale du CICR. Parmi eux, 11 sont encore hospitalisés et bénéficient de soins chirurgicaux intensifs. Ce sont surtout des blessés par balle dont l’état nécessite une intervention chirurgicale. L’organisation humanitaire prévoit l’arrivée dans les meilleurs délais au Mali de quatre tonnes de matériel médical. Aussi, un chirurgien et un infirmier feront également le déplacement pour renforcer l’équipe médicale déjà sur place. Malgré ces efforts pour permettre aux civils de retrouver leur dignité, ils craignent toujours de regagner leur localité pour ne pas s’exposer à une nouvelle flambée de violence.

 

Massiré DIOP

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2 COMMENTAIRES

  1. Au travail Mr Le Président. Une défaite ne veut pas dire l’INACTION.
    Kidal fait parti du Mali jusqu’à la preuve de contraire et vous êtes le président de tous les maliens, les membres et partisans de MNLA, HCU et MAA inclus. Le gouvernement est pour tout le Mali et doit s’activer et fonctionner sur l’étendue du territoire malien. La psychose tomber, il faut des a présent se remettre DEBOUT et au travail et faire face a la menace intelligemment a cette franche de la population qui menace les lois républicaines, la constitution et l’ordre publique. Il est temps que tout le monde sache que ceux qui les belligérants ont pris ne sont pas de prisonniers de guerre mais des OTAGES. Les prisonniers de guerre par définition sont UNIQUEMENT ceux pris par une autre pays hors ni Kidal et le MNLA ne sont ni un pays ou un gouvernement d’un autre pays indépendant. Les juristes doivent conseiller le gouvernement sur la voie à suivre pour faire libérer les otages du MNLA et du MAA. Il ne faut JAMAIS oublier que ces mouvements ne sont pas des gouvernements comme certains d’entre eux veulent le faire avaler à la communauté internationale.
    Le gouvernement a plusieurs ATOUTS en mains a part les armes. Le téléphone, l’eau l’électricité, la banque, le blocus des routes convergentes a Kidal, le retrait ou l’annulation des passeports de certains dirigeants belligérants, mandats de dépôts pour certains » même s’ils sont inaccessibles » pour l’instant etc. etc.
    Il faut exiger la restitution de toutes les armes, véhicules et matériels logistiques voles par le MNLA MAA et HCU au camp1 sans conditions et surtout la libération des OTAGES pris à Kidal sans conditions.
    Le BLOCUS à tous les niveaux doit s’opérer tout de suite jusqu’à ce que les belligérants rentrent dans l’ordre républicain et constitutionnel.
    Si demain il y aura autonomie ou autre chose cela se fera dans un cadre constitutionnelle et RIEN d’autre.
    Un groupe de belligérants ne s’IMPOSE pas a un gouvernement même s’il gagne une bataille entre armée nationale et groupe armées.
    Il ne faut pas donner trop d’IMPORTANCE à cette défaite, car Boko Harram en fait au Nigeria et le MFDC en fait au Sénégal et aucun pays du monde ou la communauté internationale n’a demandé à ces pays de négocier quoi que ce soit, ni autonomie ni indépendance, sauf la PAIX.
    Mr le Président il est temps de mettre cette épisode psychologique du 21 Mai a cote et reprendre l’ordre républicaine en mains. Macky Sall et Goodluck Jonathan continuent leur chemin républicain, vous êtes le président d’un pays Independent qui s’appelle le Mali dont les frontières sont connues et reconnues par TOUS. Ne vous laisser pas distraire sur cette défaite, la route est longue.
    Il ne faut JAMAIS croire que les africains se réjouissent de ce qui s’est passer a Kidal, loin s’en faut, les africains dans leur ames sympathisent avec le Mali et feront tout pour le bonheur du Mali. Il faut savoir et reconnaître que les ennemis du Mali ne sont pas AFRICAINS. L’Histoire de l’esclavage, du racisme et du colonialisme resteront gravées dans la mémoire africaine. Ne l’oublier JAMAIS.

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