Le retour à une vie normale dans le nord du Mali se fait toujours attendre malgré la cuisante défaite infligée aux jihadistes qui l’occupaient. Et pour cause, l’absence quasi-totale des autorités dans ce vaste désert favorise l’insécurité résiduelle, compromettant ainsi le retour à une vie normale.
Le quotidien des populations du nord du Mali est rythmé par une insécurité résiduelle grandissante. En effet, bien avant la crise dont le pays se relève progressivement, la partie septentrionale était en proie à une insécurité entretenue par une indifférence de l’Etat à gérer les difficultés auxquelles cette zone est confrontée. Ainsi, après une année de crise où il a fallu une solidarité internationale pour freiner l’effondrement total de notre pays, ceux qui sont aux affaires continuent de marcher sur les mêmes traces que leurs prédécesseurs.
L’autorité de l’Etat, dont l’absence a précipité la chute du pays, n’est pas rétablie sur toute l’étendue du territoire national. Les récents évènements dans le nord du pays en témoignent. Du regain de tensions entre Peulhs et Touaregs jusqu’au braquage des forains dans la zone de Tombouctou, ce ne sont là que des preuves démontrant l’incapacité du gouvernement à contrôler son territoire, à sécuriser ses populations et leurs biens.Des agents humanitaires ont été enlevés et des attaques à main armée se multiplient dans le nord. Il y a quelques jours seulement, des hommes armés soupçonnés d’appartenir aux groupes armés encore présents dans le nord ont chassé des travailleurs de la mine de sel de Taoudénit. Avant d’attaquer des forains dans la zone de Tihirgui et brûler leurs véhicules. Ils ont également saboté le réseau téléphonique à Bamba, après avoir intimidé les habitants.
Les Maliens ont pensé jusque-là que c’était la seule ville de Kidal qui échappait au contrôle des autorités du pays. Seulement, plus le temps passe plus l’insécurité grandit au nord du pays et plus on a le sentiment que les efforts pour un retour à la normale deviennent vains. Qu’en est-il des communautés entières qui se sont déplacées au plus fort de cette crise et refusent de retourner dans leurs terroirs.
Par ailleurs, même les rares représentants de l’Etat qui y sont retournés ne sont que dans les principales villes, fuyant leur lieu de travail, car ils craignent pour leur propre vie ainsi que celle de leurs familles.
Tout ce qu’on voit dans les principales villes du nord, c’est la présence massive de militaires étrangers et nationaux qui défilent (en voiture ou à pieds) sans donner l’impression d’être là pour sécuriser les personnes et leurs biens.
Des obus ont bien été lancés sur les villes de Gao et de Tombouctou. Quant aux coins les plus reculés à Menaka ou Gabéro, les populations ne connaissent même pas la couleur de l’uniforme de nos soldats. Les paisibles citoyens de ces localités sont régulièrement victimes de vols de bétail et d’autres formes de violences.
Il est évident que le retour de la paix passe avant tout par la présence effective de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.
Aboubacar DICKO,
stagiaire
C’est cette insécurité que l’Etat malien recherche en permanence pour le Nord du Mali, sinon si c’était Bamako qui était visé il y aurait eu la solution
IL FAUT QUE LES GENS COMPRENNENT QUE LE SAHEL EST UN NO MAN’ LAND PROPICE AU TRAFFIC EN TOUT GENRE QUE CERTAINS GROUPES MINORITAIRES CRIMINELS TEL LE MNLA ET LE MAA ETC N’HESITENT PAS A UTILISER A DES FINS POLITIQUES ALORS
QU’ILS SONT PAS LES SEULES ETHNIES DANS LA ZONE.
LE TERRAIN EST TELLEMENT FAVORABLE VUE L’ETENDUE DE LA SUPERFICIE QUE DEPUIS DES DIZAINES D’ANNEES (50 ENVIRON) CETTE ZONE EST EN PROIE AUX GROUPES CRIMINELS DE TRAFFIC BRANDISANT DES REVEDICATIONS POLITIQUES POUR CACHER LEUR TRAFFIC JUTEUX.
C’EST LA RAISON POUR L’AQUELLE CES GROUPES S’OPPOSENT A UNE PRESENCE REPUBLICAINE REGULIERE DANS CETTE WASTE ZONE.
VOL DE BETAIL ,TRAFFIC DE DROGUE ,TRAFFIC D’ARMES TRES JUTEUX.
LES REVENDICATIONS POLITIQUES MAL PLACEES NE SONT QU’UN ECRAN DE FUMLEE.
C’EST EXACTEMENT COMME LES CARTELS MEXICAINS ET LES FARCS QUI CHERCHENT A CONTROLER DES ZONES ENTIERES REFUSANT DE TRAVAILLER ET VIVANT DE TRAFFICS.
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