Apres le conflit inter communautaire qui a fait une trentaine de mort entre peulhs et touaregs à Tamkoutat (commune de Djebock) dans la région de Gao, le ministre de la réconciliation et développement des régions du nord, Cheick Oumar Diarrah était face à la presse. C’était hier 11 février 2014, dans les locaux de département. Objectif : donné la version du gouvernement par rapport à ces événements malheureux. Au cours de cette conférence, il a précisé que les auteurs de ces crimes seront mis à la disposition de la justice.
Selon le ministre, les enquêtes sont en cours pour retrouver tous les auteurs. Cette enquête a déjà permis d’arrêter un certain nombre de coupables. Aux dires du ministre, le gouvernement à dépêcher une mission sur les lieux pour faire toute la lumière sur ces évènements malheureux. Des mesures conservatoires sont déjà prises par le gouvernement pour mettre fin aux affrontements. « Ceux qui ont commis ces crimes seront arrêter et mis à la disposition de la justice », a-t-il expliqué. Concernant le bilan de ces événements, le ministre affirme qu’il y a eu une trentaine de morts et plusieurs blessés dont les pluparts sont hospitalisés à Gao. Et d’autres ont été évacués à Ansongo. Pour le ministre, tout est parti des d’individus armés roulant en moto et qui ont attaqué les forains de retour de la foire de Tamkoutat. Selon lui, ces conflits sont au tour du foncier et de bétails qui opposent les peulhs au touaregs depuis fort longtemps. Dans une situation de post crise marquée par l’absence de l’Etat, la circulation des armes, ces conflits intercommunautaires latents ce sont ravivés.
Les derniers événements de Tamkoutat sont donc la résultante de l’affaiblissement de l’Etat mais aussi et surtout de la capacité des élus locaux et leaders communautaires à résoudre lesdits conflits. Pour le ministre de la réconciliation, ces derniers ont perdu aujourd’hui une grande partie de leur crédibilité suite à la crise et au fait que leur mandat est désormais caduque. Par ailleurs, il a affirmé que le gouvernement du Mali condamne le rapt des membres de la Croix-Rouge près d’Annéfis le 8 février 2014 par le Mujao. Il dira que tous les moyens sont mise en œuvres pour les retrouver. Au cours de cette conférence il a évoqué une série d’annonces relatives à la réconciliation nationale dont sont département à la charge et qui sont entre autres : l’organisation d’un atelier sur les leçons a tiré des précédents Accords le 13 février 2014, l’atelier relatif au cantonnement des groupes armés du nord le 14 février 2014.
Ces deux ateliers seront organisés en collaboration avec la MINUSMA. La dernière annonce est relative à la mise en place, la semaine prochaine de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation. Cette commission qui va durer trois ans aura pour missions de : dégager les causes profondes des différentes crises du nord de 1960 à nos jours, faire la cartographie des crimes commis au nord pendant la dernière crise, organiser le retour des réfugier, répertorié toutes les violations des droits de l’homme, notamment les violences faites aux femmes et aux enfants etc.
Ousmane Baba Dramé
Abdoulaye Ouattara
Le sang a trop coulé, voyez juste, il y a longtemps qu’on tuait ces pauvres peulhs éléveurs, avec la complicité de l’Etat, des Touaregs Imhad et dawsawak, ce n’est que maintenant qu’on tire l’alarme vu que les peulhs commencent à se defendre! A la frontière du Niger aussi, c’est toujours la même rasia, et les deux états sont complices!
Vivement que les peulhs s’auto défendent, et croyez moi, si l’état continue sa complicité, c’est la seule et meilleur façon de se faire la justice d’un quarantaine d’année! Du courage!
ce n’est donc plus le MUJAO?
Le premier responsable c’est le gouvernement et l’armée malienne qui envoie la milice Imrad traquer et tuer les peuls. Tant que les Imrad sont armés les peuls resteront armés et se défendront. Ce n’est que le début, on ne se laissera plus tuer, piller ou voler.
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