C’est au forceps qu’une trêve a été signée entre les ex-rebelles et la plateforme. Le document signé hier soir au CRES, reste en vigueur durant 15 jours.
Après l’accord trouvé entre la coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) et la plateforme, mardi à Anefis, une trêve de 15 jours a été signée hier soir à Bamako.
Au bas du document en question sont apposées les signatures de Sidatt Ould Brahim pour la Cma, Me Harouna Toureh au nom de la plateforme, général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, au compte du gouvernement et Mohamed Annadif de la Minusma.
Si au départ, la Cma avait émis des réserves sur le document présenté, elle a fini par accepter, nous a confié une source, sous la menace de sanctions de la mission onusienne.
En pratique, la trêve obtenue après moult tractations, est valable pour 15 jours et elle a pour objectif de garantir le cessez-le-feu, pendant la période des concertations. Le but est d’obtenir un accord global et définitif de cessation des hostilités.
Malgré la signature de cette trêve, le chef de la Minusma estime qu’il faut la mettre en pratique : « Une chose est de signer une trêve, une autre en est de la respecter ». Cette déclaration montre toute la difficulté qui entoure le conflit entre les deux signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
L’espoir réside dans l’implication du gouvernement et l’arbitrage des forces onusiennes et Barkhane sur le terrain.
Alpha Mahamane Cissé
