Conférence-débat de Caritas Mali sur l’Accord d’Alger : Les partis politiques édifiés sur leurs rôles dans la mise en œuvre

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Il s’agit surtout d’échanger sur son importance pour le Mali (un défi national et un engagement face aux nombreux partenaires internationaux). La conférence  a été conjointement  animée  par le Pr Baba Berthé, ancien ministre, le Pr. Mohamed Traoré, le Pr. Mamadou Samaké et le Dr Abdoulaye Sall.

Le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger a commencé le 20 juin 2015 après la signature dudit accord par la coordination des mouvements de l’Azawad. Cet accord respecte l’intégrité du territoire, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et son caractère laïc. L’accord réaffirme le principe de la libre administration des collectivités territoriales et l’élection des présidents des organes des collectivités au suffrage universel direct. Sa mise en œuvre nécessitera l’adoption de réformes politiques, législatives et institutionnelles qui créeront les conditions d’une véritable réconciliation nationale comme fondement d’une paix durable.

Dans ce contexte, les partis politiques ont un rôle primordial à jouer dans la mise en œuvre en tant qu’acteurs de la mobilisation, de la sensibilisation et de l’éducation des citoyens. Ce sont les partis politiques qui concourent à l’expression du suffrage et qui animent les institutions tant au plan national que régional et local. Malheureusement,  force est de constater le manque d’implication totale des partis politiques. En organisant cette conférence, Caritas Mali veut amener les leaders nationaux des partis politiques à s’approprier le contenu de l’accord,  sensibiliser les militants et sympathisants à travers la restitution du contenu de l’accord à la base, informer les élus des partis politiques sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre de l’accord.

Le Secrétaire général de Caritas Mali, Théodore Togo, dans ses propos liminaires, d’affirmer que la mise en œuvre de cet Accord qui concernera directement les populations, les collectivités territoriales, l’administration et les administrés, les partis politiques et les partenaires au développement requiert la participation intégrale de tous pour sauvegarder l’essentiel à savoir: l’intégrité du territoire national, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et la laïcité.Dans ce processus, dira Théodore Togo, les partis politiques ont un rôle prépondérant à jouer en vertu de leur mission d’animation de la vie politique, d’information et de sensibilisation de leurs militants et sympathisants et l’éducation des citoyens.  Dans cette perspective, les partis politiques doivent s’approprier l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issue du processus d’Alger et le diffuser afin que le maximum de citoyens puisse comprendre les tenants et les aboutissants de cet important document.

De leur côté, les différents conférenciers ont tous soutenu qu’il est de l’ordre normal des choses que les partis politiques jouent toute leur partition dans la mise en œuvre de l’Accord. Il ne peut en être autrement puisque les engagements pris pour un règlement durable de la crise ne peuvent être effectifs sans le concours des partis politiques.

Selon l’un des  conférenciers, Pr Baba Berthé : “Nous sommes tous unanimes  que cet Accord n’est pas parfait, mais il est équilibré tout comme la Constitution du Mali. Mais nous devrons l’accepter afin d’aller vers une paix durable. Si le contenu de l’Accord n’est pas compris, c’est que les partis politiques n’ont pas véritablement joué leur rôle de sensibilisation, d’éducation et d’orientation de leurs militants”.

Bandiougou DIABATE

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  1. Pour sa crédibilité le ministre Dra doit publié les listes des postulants et des bénéficiaires avec n° de carte NINA, adresse, nombre de candidatures, profession et situation matrimoniale.

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