- Le Conseil condamne vigoureusement les attentats terroristes perpétrés récemment à Bamako, Gao et Kidal et présente ses condoléances aux familles des victimes, au nombre desquelles figurent un agent belge travaillant pour la délégation de l’Union européenne au Mali, un ressortissant français et des citoyens maliens et tchadiens. De tels actes sont inacceptables, où qu’ils se produisent et quels qu’en soient les auteurs ou les victimes. L’Union européenne (UE) et le reste de la communauté internationale condamnent d’une même voix tous les actes terroristes, de même que les autres formes de violence et les violations des droits de l’homme qui persistent au Mali. Elle réaffirme qu’elle soutient les autorités maliennes dans le souci de mettre fin au fléau du terrorisme et de traduire les responsables en justice. Il faut assurer la protection de la population, en particulier celle des femmes et des enfants, à qui ces agissements causent d’énormes souffrances.
- La multiplication récente des attaques violentes et des activités terroristes au Mali et dans les pays voisins rend d’autant plus nécessaires la conclusion et la signature rapides, par toutes les parties, de l’accord intervenu le 1er mars dans le cadre des négociations de paix d’Alger et la mise en place de conditions qui permettront à toutes les communautés du Mali de s’unir pour lutter contre le terrorisme et de vivre ensemble dans la paix et la sécurité.
- L’UE salue les efforts considérables qu’ont déployé l’Algérie et les autres participants à la médiation pour mener à bien les négociations, et elle confirme qu’elle est prête à jouer son rôle au sein du comité de suivi, qui devrait être institué et entrer en fonctions sans tarder, avoir la capacité de véritablement contrôler et soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix et être animé de la volonté politique nécessaire. Elle souligne l’importance du maintien d’une coordination étroite entre le représentant spécial de l’UE (RSUE) pour le Sahel, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
- Le Conseil estime que le projet d’accord de paix offre une occasion unique de parvenir à une solution politique de la crise. Le texte paraphé à Alger est le meilleur compromis possible, qui ouvre la voie à une paix durable au Mali, à condition que toutes les parties honorent leurs engagements. L’UE encourage vivement toutes les parties qui ne l’ont pas encore fait à parapher l’accord dans les meilleurs délais. Elle répète en outre qu’elle est disposée à soutenir toutes les initiatives en ce sens et à prêter assistance au Mali dans la mise en œuvre de l’accord de paix, en recourant à tous les moyens et instruments dont elle dispose. Dans le cadre de son approche globale, l’UE est déterminée à continuer à utiliser les instruments pertinents dont elle dispose, y compris ses missions PSDC EUTM Mali et EUCAP Sahel Mali, le RSUE pour le Sahel et le programme indicatif national pour le Mali qui a été signé il y a peu.
- Le Conseil souligne que des mécanismes de suivi efficaces sont nécessaires pour surveiller la mise en œuvre de l’accord, à quoi doivent venir s’ajouter des efforts de réconciliation parallèles au niveau local. Dans ce contexte, il encourage le gouvernement malien à accélérer la mise en place de la Commission sur le dialogue, la vérité et la réconciliation et à faire en sorte qu’elle puisse entamer ses travaux dès que possible, afin que les droits des victimes de violations des droits de l’homme puissent être pleinement reconnus.
- Le Conseil rappelle ses conclusions du 9 février et insiste sur le rôle important que joue la mission de maintien de la paix des Nations unies, la MINUSMA, dans la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité. À cet égard, il renouvelle son soutien plein et entier à la MINUSMA dans l’accomplissement de son mandat et les efforts qu’elle déploie pour protéger les civils, et se félicite de la coopération constante de ses deux missions PSDC.
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…la requête des bandits armés concernant le finanancement de leur azawad á 40% du budget national et pendant 20ans est un moyen pour eux de se préparer pour revenir réclamer l´indpce après 20ans. Puisq le texte reconnait désorms cet azawad coe réalité socio-culturelle, dc en tant que telle le mot réalité a son pesant d´or qui se projette ds le futur. Le projet il faudra alors le financer, d´oú ce budget à long termes dont ils réclament…
Appel à nos autorités á préparer une armée natle digne de ce nom sur les 20ans à venir! Qu´à ce moment précis de l´histoire, cette armée soit capable de protéger d´elles même nos frontières puisq´il n y aura pas de négociations ds 20ans. La négociation sera la force armée qui doit ramener de gré ou de force cette frange destabilisatrice de la population à la raison!!!!
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