Concertations entre autorités maliennes et groupes armés : La marche inéluctable vers la paix durable

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Ce que Bamako et les groupes armés négocient à Alger
Le 16 juillet à Alger, à l’hôtel El-Aurassi. © Samir Sid

Depuis le mercredi dernier, les autorités maliennes sont en conclave à Alger avec les groupes armés du nord. L’objectif de cette importante rencontre, est de parvenir à un accord de paix durable.

 

Avec la médiation des Algériens et du Burkina, plusieurs groupes armés participent à cette concertation, même si les représentants du COREN se plaignent de l’absence de certains représentants du nord- Mali. Mais, il n’est un secret pour personne que, dans le cas d’espèce, plus on élargit la base des participants, plus on complique les pourparlers.

 

La rencontre de l’Algérie entre les autorités maliennes et les groupes armés sous l’égide de la médiation internationale, est une chance exceptionnelle pour notre pays, une opportunité ultime de trouver les voies et moyens de règlement politique durable de la crise dans les régions nord du pays. Il faut, à tout prix, qu’au sortir de ces concertations qui doivent aboutir à la signature d’un accord, les représentants de l’Etat malien, puissent manifester une très grande lucidité et faire preuve d’expériences et de compétences pour pouvoir bénéficier de l’adhésion massive des populations, voire des groupes armés. Ils n’ont pas le droit de diligenter les concertations de manière à ce qu’au bout du compte, il y ait des frustrations. Lesdites rencontres doivent se dérouler dans les conditions de transparence, de confiance et surtout de respect de la parole donnée.

 

 

Aucun sacrifice ne sera de trop pour l’instauration d’une paix durable, garante d’un développement. Faisons en sorte de ne pas rater le train de la paix durable pour le bien-être tant des habitants du nord que du sud car, le Mali est un et indivisible.

 

Les représentants de l’Etat malien dans ces concertations, ont une responsabilité historique après tout ce que le peuple vient d’endurer, ces dernières années. Pour ainsi dire, l’erreur n’est plus permise.

 

Tiémoko Traoré

 

 

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