Joint au téléphone par nos soins, le numéro 2 du CNT s’est prononcé sur cette rencontre qui a fait sensation : ce dialogue entre notables du Nord qui s’est tenu chez l’honorable Bajan AG HAMATOU et qui intervient après un long blocage consécutif au rejet du référendum par les mouvements armés de Kidal, à l’échec de la médiation ratée du ministre de la réconciliation ainsi que de la dernière visite du patron de la Sécurité d’État en dépit de la libération de certains détenus par Bamako.
Lors du conclave des notables, la paix était l’unique sujet abordé, a confié l’influent parlementaire, qui s’est également penché sur les conséquences du départ de la MINUSMA. Les camps onusiens libérés doivent revenir aux forces régulières et ne sauraient faire l’objet de dispute ou raviver un conflit quelconque, selon Ag Imbarcaouane, dont la longue expérience du Nord du pays et de la diplomatie parlementaire pourrait justifier son utilité au panel de leaders du septentrion.
C’est pourquoi, la rétrocession de ces emprises militaires de la MINUSMA au Gouvernement malien ainsi que leur utilisation par l’Armée malienne reconstituée sont ainsi perçu comme vecteur de restauration de la confiance entre les parties signataires, selon les recommandations ayant sanctionné la rencontre de porte-voix des communautés du septentrion. Leurs suggestions tendent en définitive à voler au secours de l’Accord pour la paix par une kyrielle de démarches sa relecture consensuelle au dialogue inclusif avec les groupes armés de nationalité malienne, en passant par la relance des réunions statutaires du CSA à l’effet d’identifier les entraves à la mise en œuvre de l’Accord de paix.
A KEÏTA
L’État malien n’exerce plus aucun pouvoir dans le mord. Et si ce n’était que le nord…
Merci Assaride pour le leadership et l’amour pour ton Mali!
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