Les échos de leur résistance contre ce projet se sont soldés à une grande marche à Gao… La MINUSMA a fait des victimes avant d’y renoncer … IBK lève le ton… Mais la volonté ferme de diviser le Mali est en phase de révision sous un autre angle par les rebelles et leurs soutiens internationaux.
Cette tempête de colère résulte de l’interprétation du communiqué d’Alger devant atténuer ou dissiper la crise du nord. Suite aux altercations entre les mouvements (plateforme et coordination). LA MINSUMA a jugé comme solution idoine de mettre en œuvre un projet dénommé ‘’zone tampon’’. Cela devait aboutir à la démilitarisation des zones d’affrontement avec pour épicentre Tambakort.
Cette initiative, les mouvements de la plateforme la voyait en leur défaveur. Une sorte de stratégie pour les déloger de leur position. Qu’ils qualifient aussi de déportation forcée de la MINUSMA au profit du MNLA et alliés.
A la conférence de presse animée par les premiers responsables de la plateforme samedi dernier, à la maison de la presse, dans le cadre d’informer sur l’évolution de la situation à Tambakort et autres localités concernées par la tension, Me Toureh a dénoncé le comportement de la MINUSMA. Qui a osé signer un accord avec le MNLA et alliés sans que l’Etat malien et les mouvements de la plateforme soient associés.
La question est toujours de savoir pourquoi cette zone tampon doit conduire à la déportation des mouvements de la plateforme de leur position ? Ambiguïté !
Le signataire de l’accord au nom de la MINUSMA serait de loin propre dans cette nouvelle politique à ambition de partition du Mali. Car l’acte est en faveur du MNLA et alliés.
Le projet d’accord a été retiré suite à une vaste manifestation des populations de Gao ayant fait des victimes.
Mais à l’analyse des responsables de la plateforme, le projet de partition a échoué grâce à cette volonté manifeste des populations de Gao ; mais vigilance doit être de mise à travers une grande mobilisation dans toutes les régions du Mali. Une marche blanche pour dire non à la prise en otage du sort du Mali par la MINUSMA.
Une force onusienne à la solde de la France, qui a du mal à comprendre que : le MNLA est la branche de communication du Haut Conseil pour l’Unicité de l’Azawad et le HCU est une entité de Ançardine. Qui est aussi à l’image d’AQMI. Et qui dit Aqmi dit Al-Qaïda.
Les conférenciers étaient : Haballa Ag Hamzatta ; Me Harouna Toureh ; Fahad Ag Almahmoud ; Fihouroun Maïga ; Hama Aba Cissé ; Aldiouma Togo.
Boubacar Yalkoué
Opportunistes
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