Le Comité Bilatéral Stratégique Algéro-malien sur le Nord du Mali a tenu sa sixième sessions le 21 août 2014 à Alger sous la co-présidence de S.E.M Ramtane Lamamra, Ministre des Affaires Etrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire, et S.E.M Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale de la République du Mali, en présence de S.E.M Hamadou Konaté, Ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire et de la Reconstruction du Nord.
Cette réunion est intervenue conformément à la décision par laquelle les deux Chefs d’Etat, S.E.M Abdelazaiz Bouteflika, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, et S.E.M Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, ont établi ce mécanisme en tant qu’outil stratégique de suivi et de mise en œuvre des mesures visant la recherche d’une solution pacifique et durable aux problèmes du Nord du Mali.
Cette réunion a été l’occasion pour les deux parties de passer en revue la situation dans les régions du Nord du Mali depuis leur dernière rencontre et de poursuivre leurs consultations en prévision des prochaines étapes du dialogue inter-malien en cours dans le cadre du Processus d’Alger.
Les deux parties ont réitéré leurs condoléances attristées aux familles et aux proches des victimes du crash de l’avion de la compagnie espagnole « Swift Air » affrété par Air Algérie assurant la liaison Ouagadougou-Alger.
Abordant la situation humanitaire, les deux parties ont salué les efforts entrepris par l’Algérie dans ce domaine au profit des populations du Nord .Elles sont convenues d’œuvrer en commun pour mobiliser la communauté internationale en vue d’améliorer d’avantage la situation humanitaire de ces populations.
S’agissant du processus de règlement de la crise qui sévit dans le Nord du Mali, les deux parties ont exprimé leur satisfaction pour les conditions dans lesquelles s’est déroulée la première étape des négociations inter-maliennes qui a eu lieu du 16 au 24 juillet 2014 à Alger ainsi que pour les résultats encourageants de cette phase initiale, en particulier l’adoption de la « feuille de route des négociations dans le cadre du Processus d’Alger » et de la « Déclaration de cessation des hostilités » .Elles ont noté avec satisfaction les réactions positives enregistrées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali sur les résultats obtenus à l’issue de cette phase.
La partie algérienne a exposé les mesures qu’elle a engagées en préparation de la prochaine étape du processus de négociation qui débitera le 1er Septembre 2014. Elle a exhorté les parties maliennes à saisir l’opportunité qu’offre les avancées significatives enregistrées pour consolider le climat de dialogue actuel de façon à promouvoir une solution négociée et consensuelle sur les différents aspects de substance liés à la crise.
La partie malienne, rappelant les directives du Président de la République S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA , a réitéré son attachement au processus de négociation initié à Alger et renouvelé son engagement pour œuvrer, de bonne foi, en vue d’aboutir à un accord de paix global et définitif, dans les délais convenus dans la Feuille de route de négociations adoptée le 22 juillet 2014 à Alger.
La partie malienne à renouvelé sa confiance en l’Algérie en sa qualité de chef de file de la médiation et à l’équipe de médiation (ONU, UA, CEDEAO, UE, OCI, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad) et exprimé sa haute appréciation des efforts qu’ils déploient pour la paix et la stabilité au Mali.
Évoquant les défis à la paix et à la sécurité régionale, les deux parties ont condamné les actes criminels répétés perpétrés contre le personnel des Nations Unies.
Elles ont réitéré leur volonté de continuer à œuvrer en commun afin de relever ces défis pour le bien des deux pays et de l’ensemble des pays de la sous-région.
Elles sont convenues de continuer à travailler ensemble dans ce sens, conformément au partenariat stratégique institué dans le cadre du Comité.
La septième réunion du Comité se tiendra à une date à convenir d’un commun accord.
Alger, le 21 août 2014
Pour la République Démocratique et Populaire d’Algérie:
S.E.M Ramtane LAMAMRA
Ministre des Affaires Etrangères
Pour la République du Mali
S.E.M. Abdoulaye DIOP,
Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale
Ce qui importe C’est:
L’Integrite territoriale
Le caractere unitaire de l’Etat Malien
La Souverainete nationale sur tout
le Territoire National
La laicite,la Democratie et contrat social
Il faut être vigilent et faire très attention aux termes propagandistes du pouvoir incompétent et sans vision du Mali qui est sous la pression des bandits armés et les conséquences incalculables de sa cécité.
L’intégrité territoriale, la laïcité et tant d’autres notions chères à la communauté internationale et leurs jouets qui nous gouvernent n’ont de sens que si elles visent la paix sociale, l’épanouissement de tous et le bien être général.
On risque de tout accepter au détriment des populations non armées pourvu que les bandits armés renoncent à l’autonomie.
On va créer des intouchables et des super maliens au détriment des populations majoritaires. Si c’est cela, il vaut mieux leur donner leur indépendance.
Ce sont les privilèges accordés aux leaders des rebellions précédentes qui ont conduit à la fragilisation de l’Etat et au chaos actuel.
Toto le véridique
mon frère ta raison merci e bravo à u n t m
Merci aux travailleurs à l’UNTM
Après un an de scandaleuse gabegie financière, d’indécentes promotions familiales sur les ressources de l’État et d’immobilisme paralysant face aux préoccupations quotidiennes des maliens, merci à l’UNTM et aux travailleurs du Mali de sonner la fin de la recréation chez nous.
La crise que nous traversons au Mali n’est pas un rocher de Sisyphe, elle peut bien être jugulée par le peuple malien.
Mais ce qui bloque notre nation, c’est une gouvernance médiocre du régime IBK-Mara qui a tourné le dos aux préoccupations de millions de maliens pour s’adonner à un fantasme égoïste et insatiable de spoliation des biens de notre État.
Avion par ci, motos par la, milliards par ci, milliards par la.
Comme si le bien public tombait du ciel alors qu’il est la résultante de l’effort et du sacrifice de valeureux travailleurs qui ne résignent jamais d’aller au labeur au service de ce pays.
Ceux qui ont pris les armes contre notre nation et qui surenchérissent par dessus bord les capitales étrangères pour tenter de saucissonner notre territoire, profitent de cette irresponsabilité manifeste de gouvernance pour nous maintenir dans la tourmente.
Ouaga par ci, Alger par la!
Parce que la mauvaise gouvernance a préféré un vieux Boeing 737 et des motos d’apparat pour un président voyageur inutile à des avions de chasse pour une armée combattante pour une cause noble.
Parce que la garde rapprochée de cette mauvaise gouvernance n’y va pas avec le dos de la cuillère pour traiter notre nation, meurtrie dans son âme d”‘aigri”, d”‘hypocrite”, de “jaloux” et de “méchant” pour le simple fait qu’elle a une aversion totale de leur nullité crasse.
Un tweet par ci et un article nauséabond de presse par la!
Parce que la petite main “primaturienne” de cette mauvaise gouvernance est passée maître dans l’art de mentir, sans vergogne, à notre peuple.
Que personne ne nous fait plus confiance, même pas le FMI, pourtant porte-étendard d’une communauté internationale qui nous a promis, la main sur le cœur, 3,2 charmants milliards d’euros, il y a juste un an.
Dans le pénombre de ce brouhaha de “Je mens donc je suis” du régime IBK, ceux qui se lèvent tôt le matin et rentrent tard le soir, souvent sous la pluie diluvienne ou sous les tempêtes de sable mais toujours au service de cette nation, sont encore réduits à compter les sous pour nourrir ou soigner leurs familles si jamais ils y parviennent.
Au même moment nos adeptes du luxe clinquant et insolent dansent le “Youri Yari” dans les palais et palaces à travers le monde entier, aux frais de ces mêmes travailleurs et contribuables maliens.
Et pour quel résultat mes chers compatriotes?
Les voyous armés du Mnla dansent la samba à quelques encablures de Gao et Tombouctou, après avoir bouffé Kidal à gorge déployée en une journée du 21 mai 2014.
La gouvernance responsable est une gouvernance de vérité et une gouvernance de résultat.
Du moment où IBK et son gouvernement échouent à sécuriser nos villes et à soulager les souffrances de nos compatriotes, ils n’ont aucun droit à dilapider nos sous, sous aucun prétexte.
Eh oui monsieur le ministre du travail, quand il y a crise, il doit y avoir crise pour tout le monde et non pas seulement pour les pauvres mais braves travailleurs du Mali.
Merci encore à l’UNTM et grand merci aux braves travailleurs du Mali de sonner la fin de cette ignoble recréation gouvernementale.
J’espère très sincèrement que votre cri de cœur et de détresse (au prix malheureusement d’un effet collatéral énorme pour la nation) ne tombera pas dans une sourde oreille et que le Mali se guérira de sa gouvernance chaotique et d’échec (qui abat une chape de plomb sur l’avenir de 15 millions de maliens) avant qu’il ne soit trop tard.
Wa salam!
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