Communiqué de la médiation suite à la réunion de Kidal le 17 mars 2015

10

Dans un souci de n’épargner aucun effort en vue de la signature prochaine  de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, une délégation de la médiation élargie s’est rendue à Kidal, le 17 mars 2015.

Pour rappel, dans sa déclaration du 1er mars à Alger, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), avait demandé à la médiation de lui accorder le temps  et le soutien nécessaires pour partager de bonne foi le contenu du document avec les populations dans un délai raisonnable avant son paraphe.

Dans ce cadre, l’objectif central de ce déplacement préalablement convenu était d’encourager la CMA à prendre la bonne décision consistant à se joindre à la dynamique ayant présidé au parachèvement de la négociation, en procédant au paraphe de l’Accord, puis à sa signature.

La Coordination a fait état des résultats des journées de concertation qu’elle a organisées a Kidal du 12 au 15 mars 2015 et a soumis à la Délégation un document comportant les conclusions de ces journées de concertation, de même qu’elle a fait des observations qu’elle demande à la médiation de bien les considérer afin de lui permettre de procéder à la signature de l’Accord.

La Délégation a indiqué que tout en prenant bonne note de ces demandes et de la position de la Coordination, elle rappelle :

  • Que la procédure du paraphe engagée à Alger le 1er mars, signifie bien que la négociation est parachevée ;
  • Que l’Accord n’a pas la prétention de résoudre à la fois et dans l’immédiat tous les problèmes posés ;
  • Qu’il offre un cadre évolutif de réponses aux défis auxquels est confronté le peuple malien ;
  • Que certaines des observations formulées par la Coordination pourraient être valablement prises en charge dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord.

Le paraphe de l’Accord n’est qu’une étape du processus de paix et de refondation de l’Etat et de rétablissement de la confiance entre les différentes composantes tant souhaité par les Maliens. Il ouvre la voie à celle, déterminante, de la mise en œuvre des différents chantiers convenus et dont la réalisation nécessitera l’engagement sincère et la mobilisation permanente de toutes les parties maliennes.

Les parties pourront en cela compter sur l’engagement de la Communauté internationale, qui constitue un atout et un gage pour le succès de la mise en œuvre de l’Accord.

Olivier SALGADO

La Minusma

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. PAS DE TRIBALISME AU MALI ………STOP MNLA ET ASSOCIES ……………….ASSEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

    -DE FAMILLES SEPAREES………………
    -DE VIOLS SUR BAS ETHNIQUE OU TRIBALE
    -DE SANG VERSE
    -ASSEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ

    PAS DE TRIBALISME OU DE COMMUNAUTARISME AU MALI ASSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ

    VOUS AVEZ FAIT ASSEZ DE CRIMES………………STOPPPPPPPPPPP

    BANDES DE VOYOUS ………………………AYEZ PITIE DE VOUS CAR VOUS SEREZ TRADUITS EN JUSTICE….POUR VOS CRIMES CRAPULEUX SUR DE PAISIBLES POPULATIONS QUI N ASPIRENT QU A VIVRE………………

  2. Les gens de la CMA mettent un accent particulier sur le terme Azawad qui désigne d’après eux les régions du Nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal). Et leur fameuse consultation à la base n’a concerné que Kidal, pourquoi ne sont-ils pas allés demander l’avis des populations des 2 autres régions (plus peuplées et plus denses)? Leurs bases ne sont constituées que des combattants désœuvrés qui veulent prendre en otage tout le Mali alors que ce fameux accord n’est même pas bon pour ce Mali. Pourquoi veulent -ils pas parapher ce foutu préaccord avec même des réserves? Assez maintenant et que ces batraciens wawadiens nous laissent en paix. Les populations du nord sont assez fatiguées maintenant.

  3. Question:

    Combien de personnes vivent à Kidal, l’unique fief de la CMA (MNLA, MAA, HCUA..) ? 10.000? 20.000? 50.000? 100.000? 500.000?

    Rappelons qu’il y a 15.000.000 de maliens.

    Les photos des meetings de la CMA sont toujours de très gros plans pour cacher le désert ou l’absence de monde.

    Il faut arrêter ce marché de dupes autour de la représentativité d’une infime partie des touaregs, arabes et autres anciens ou toujours esclaves menés par une bande de malhonnêtes.

  4. Dr ANASSER,

    Vous commencez à nous fatiguer avec vos sornettes

    Les membres de la CMA ne sont pas et ne seront jamais nos frères….car ces racistes imbus de leur propre personne considèrent fondamentalement que le “nègre” leur est inférieur

    Ils ne veulent pas de la paix qui signifie un retour sous administration malienne donc “noir”

    Le seul moyen de régler définitivement ce problème réside dans le lâcher de centaines de bombes à guidage laser qui élimineront les plus gros trafiquants et donneront à réfléchir aux autres…..

  5. Bonsoir,
    BONNE ATTITUDE DE LA MÉDIATION, DANS LE CADRE DU PROCESSUS D’ALGER POUR LA PAIX ET POUR LA RÉCONCILIATION AU MALI, EN RAPPELANT QUE LA PROCÉDURE DE PARAPHE DU PROJET D’ACCORD DÉMARRÉE LE 01 MARS 2015 SIGNIFIE QUE LA NÉGOCIATION EST PARACHEVÉE.

    De ce fait, le gouvernement Malien a bien fait de refuser la reprise des négociations.

    Maintenant, chaque partie prenante doit parapher, signer cet accord et s’y conformer comme la cessation des hostilités.

    La guerre n’apportera que des dégâts, seul le dialogue à travers lequel a été obtenu l’accord d’Alger générera une paix et une solution viables et durables.

    Le Mali, aujourd’hui, a le droit international et la communauté internationale (ONU, UA, CEDEAO, UE, USA, LA FRANCE, L’ALLEMAGNE, …), à travers la médiation dans le cadre des pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger, de son côté car cette dernière a supervisé le processus d’Alger et a paraphé le projet d’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali.

    Actuellement, après la finition de l’accord d’Alger, avant la signature définitive et après la signature (qui se fera bientôt) de l’accord définitif pour la paix et la réconciliation au Mali, LA SUPERVISION REVIENT ET REVIENDRA A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE A TRAVERS LA MÉDIATION ET, PLUS TARD, AU COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD.

    Comme la médiation le dit, l’accord offre un cadre évolutif de réponses aux défis auxquels est confronté le Mali et que certaines observations formulées par la coordination des mouvements de l’Azawad, à l’issu des concertations de Kidal du 12 au 15 Mars 2015, pourraient être valablement prises en charge dans le cadre de la mise en oeuvre de cet accord.

    De plus, la coordination des mouvements de l’Azawad a trouvé que cet accord constitue un bon cadre de travail.

    D’après moi, ceux (les membres de la coordination des mouvements de l’azawad) qui n’ont pas encore paraphé cet accord le feront, de toute façon, car il n’y a pas d’autres alternatives du fait qu’ils ont participé aux pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger qui ont généré cet accord avec son cadre évolutif, à travers des compromis entre les parties prenantes, sous la supervision de la communauté internationale.

    Bien sûr, la responsabilité première revient et reviendra aux parties prenantes Maliennes et aux Maliens en général.

    Cultivons la paix, créons-la, maintenons-la et renforçons-la à travers cet accord imminent pour la paix durable et pour la réconciliation au Mali.

    L’accord proposé n’est pas l’idéal, il est issu de compromis, donc, difficile d’être équidistant des revendications des différentes parties prenantes surtout que certaines revendications sont opposées les unes des autres du point de vue des conséquences qu’elles induiront.

    C’est le cas de la régionalisation et de la fédération.

    Cet accord est très différent des précédents à cause, entre autres :

    – de la généralisation de la régionalisation, de la libre administration des régions et du développement équilibré de toutes les régions en privilégiant les régions du nord du Mali,

    – du suivi/évaluation,

    – de l’accompagnement international et de la supervision internationale,

    – de l’observateur indépendant.

    Il faut savoir que c’est la mise en œuvre du projet qui déterminera s’il répond ou pas aux besoins (paix, sécurité, défense, réconciliation nationale, développement, justice, …) des Maliens.

    Et ceci dépendra de nous TOUS.

    Sachez que le meilleur projet peut ne pas répondre aux besoins s’il est mal mis en œuvre et/ou mal organisé et/ou mal géré.

    Prenons-nous la main dans la main, TOUS les Maliens et TOUS nos partenaires, organisons-nous et travaillons TOUS, ensemble, pour que la gestion et la mise en œuvre de cet accord, pour une paix durable et pour la réconciliation au Mali, se fassent dans de bonnes conditions afin qu’il réponde le mieux possible aux besoins des Maliens.

    L’implication, l’engagement de TOUS et la confiance sont indispensables pour une paix et une sécurité durables dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ
    E-mail : Webanassane@yahoo.com
    TEL 78 73 14 61

Comments are closed.