Commission Dialogue, vérité, justice et réconciliation : La charrue avant les bœufs.

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Cheick oumar Diarrah
Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah

Il y a deux semaines, le ministre de la Réconciliation et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah, promettait fermement de mettre en place au plus tard la semaine passée.

 

 

Lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux de son département et animée par lui le mardi 11 février, le ministre Diarrah avait déclaré que « la Commission Vérité, Justice et Réconciliation nationale sera mise en place la semaine prochaine ». Il avait expliqué auparavant que la Commission aura un mandat de 3 ans et aura pour missions d’établir la cartographie des différents crimes, d’organiser les conditions matérielles du retour et de la réinsertion des déplacés, de répertorier toutes les violations des droits de l’homme, d’en identifier tous les auteurs et de faire des recommandations.

A cette annonce, de nombreux observateurs avaient marqué leur doute quant à la tenue du calendrier annoncé. En effet, quand on connait le parcours d’un texte de ce genre (faire le projet de projet de loi, l’envoyer à l’Assemblée nationale, organiser les écoutes au sein de la Commission loi, passer au vote, attendre la promulgation, etc.), le volontarisme ministériel frisait pour d’autres observateurs l’amateurisme. Deux semaines après l’annonce faite de la mise en place de la commission, les Maliens attendent au moins des explications.

 

 

Aux dernières nouvelles, le projet de loi est à l’étude au niveau de la Commission loi où les écoutes d certaines couches sociopolitiques se poursuivent.

La Rédaction

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3 COMMENTAIRES

  1. Je tente ma chance comme cela je verrias s il est plus rapide que sur mon iPhone 3GS car je n ai pas envie de racheter e0 nouveau l appli.

  2. L’Assemblée Nationale qui a examiné cette semaine le projet de loi qui créé la commission CVJR l’a repoussé pour examen au 6 Mars 2014.

    C’est pour dire, comme le journaliste, que le ministre DIARRAH avec un gros “H” à la fin du nom se distingue des autres DIARRA sans H à la fin par sa versatilité et son manque de sérieux; il cherche à attirer l’attention d’IBK que je conseillerais de ne pas reconduire cet “gros lard” dans le nouveau gouvernement.

    Sincèrement

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