En mai dernier (précisément le 17 mai), le Premier ministre s’est rendu à Kidal, pour, disait-il, s’enquérir de la présence effective de l’administration dans cette ville. S’en est suivi une crise à laquelle personne ne s’attendait dans cette zone. Plus d’administration, des administrateurs tués, des militaires assassinés et le pays qui perd sa présence dans la quasi totalité des villes septentrionales. Le MNLA disait ne pas vouloir la présence d’autorité malienne avant la signature d’un accord global et définitif. Des éléments armés ont attaqué la délégation jusqu’au gouvernorat où Moussa Marra s’entretenait avec les préfets et sous-préfets.
A la suite de cela, il déclara que le Mali est en état de guerre et que cette attaque était une déclaration de guerre. Il ne fallait pas plus pour mettre l’armée malienne en alerte. Le 21 mai, l’humiliation fut totale. Essayant de récupérer le gouvernorat, elle essuya une défaite cuisante. On commença alors à se demander qui avait donné l’ordre d’attaquer et tout. Point de responsable. D’où la création d’une commission d’enquête parlementaire, en vue de faire toute la lumière sur les événements de Kidal. Malheureusement, depuis sa mise en place, personne (en tout cas le commun des mortels) ne sait pas ce qu’elle fait exactement et les inquiétudes et les interrogations commencent à fuser de partout. On commence à s’impatienter et on craint que la montagne n’accouche d’une souris.
La Rédaction
Monsieur le journaliste ,vous faites comme si vous connaissez pas les maliens , on a jamais fait face à l’essentiel
Pepit Maiga qui gate les noms.
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