Le groupe parlementaire Parena -Sadi a exprimé sa solidarité aux soldats et civils victimes des enlèvements et mines anti-personnelles. Il condamne sans réserve ces actes qui s’apparentent davantage au banditisme classique qu’à la rébellion. Il rend hommage à tous les Martyrs du 26 mars 1991. Il encourage le gouvernement à explorer toutes les voies pouvant garantir une paix juste et durable sur la base des engagements issus du Pacte national et de l’Accord d’Alger.
Le groupe Rpm appelle les populations à soutenir nos forces armées. Les groupes parlementaires de la majorité ont unanimement condamné les agressions de la bande à Bahanga. Les jeunes, à l’image du Conseil national de la jeunesse, ont fustigé la transgression de l’Accord d’Alger.
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Au regard de toutes ces réactions de représentants de couches sensibles de la Nation malienne, que serait –il arrivé si l’Etat avait organisé, aujourd’hui, un référendum sur la question du nord ? Il est évident que la bande à Bahanga et consorts serait majoritairement perdant.
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La vox populi, on le sait, est contre toute tentative ségrégationniste. Or, si l’on prête l’oreille à la virtuelle voix de la République touarègue, elle se réclame de la démocratie. Or, la démocratie, dans sa règle du jeu, instaure le principe majoritaire. C’est ce principe qui conduit au vote pour la souveraineté et la désignation des représentants de la Nation. Une minorité ne saurait s’ériger contre une majorité. Démocratiquement parlant. Ce qui fait dire que les actes de la bande à Bahanga doivent être qualifiés autrement. Grand banditisme, velléité séparatiste, terrorisme, rébellion ? En tout cas tout sauf une revendication démocratique.
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Baba DEMBELE
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