Du 13 au 21 mars 2017, les forces armées maliennes (FAMa) appuyées par les soldats de Barkhane ont mené une opération militaire conjointe baptisée BURGRAVE pour la partie française, et IGDAAD pour la partie malienne, au centre du Mali dans la région de Hombori.
Cette opération avait pour but d’appuyer les forces armées maliennes (FAMa) lors de la sécurisation de la Route Nationale 16 entre Gao et Douentza, axe privilégié d’attaques aux engins explosifs improvisés (EEI). Elle visait également à permettre aux FAMa de reprendre contact avec les autorités et la population locale et de réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes dans une zone sensible du Mali.
L’opération, commandée depuis Gao et conduite au sol par le poste de commandement tactique du GTD-A, a ainsi vu l’engagement au sol de plusieurs unités FAMa du secteur appuyées par un sous groupement tactique blindé et l’engagement par opération héliportée de la section commando (CODO) de Gao. Au total, près de 500 soldats maliens et français, une centaine de véhicules et une dizaine d’hélicoptères ont été impliqués.
Soutenu au plan logistique par son escadrille d’appui renforcée, le GTD-A a pu bénéficier, pour cette manœuvre terrestre, de l’appui précieux des moyens aériens de la force Barkhane (renseignement notamment avec les drones Reaper, appui-feu avec les M2000 et transport tactique).
Cette opération à dominante héliportée a permis de mieux caractériser une zone d’action de grande étendue, les hélicoptères de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) apportant à la force une agilité certaine : le trajet parcouru en une journée en véhicule est franchi en une heure de vol en hélicoptère, lesquels s’affranchissent des obstacles naturels et de la menace EEI.
Les reconnaissances et les fouilles menées au sol ont donc été largement complétées par des reconnaissances et des contrôles de zone aéromobiles ou par drones.
Cette opération combinée a été rendue possible par une planification conjointe pendant les quatre semaines précédentes entre les centres opérations du secteur 1 FAMa et du GTD-A, par la mise en place de détachements de liaison respectifs pendant la manœuvre, et la mise en œuvre de mesures de coordination efficaces sur le terrain (transmissions, balisage des aires de poser, appui mutuel…). Elle est ainsi venue concrétiser les instructions dispensées, en particulier par le GTD-A à la section CODO.
Innovante par sa dominante héliportée avec des FAMa, le succès de l’opération souligne la progression des unités militaires maliennes et offre des signes encourageants pour envisager de nouvelles opérations coordonnées.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe environ 4 000 militaires dont la mission consiste à appuyer les forces armées des pays partenaires dans leur action de lutte contre les groupes armés terroristes dans la BSS et à favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises.
Sources : Ministère de la Défense
DE TOUTES LES FAÇONS, MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS.
Beaucoup de tralala pour quel bilan humain et materiel?
Pourtant dans l’armée, la redaction est concise et claire. Ou doit-on rentrer à l’Ecole d’Etat Major?
Pour quel résultat?
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