Le commandant de barkhane rompt le silence : “Des ordres sont passés par Iyad Ag Ghali du Nord vers le Sud”

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Iyad Ag Ghali, le leader du groupe islamiste armé Ansar Dine (g), le 7 août 2012 à Kidal (AFP)

Le commandant de la force barkhane, le général Guibert lève le voile sur le double jeu de groupes armés du Nord du Mali. Sans ambages, selon lui, il existe bel et bien une collusion entre les mouvements signataires et les jihadistes. L’officier français confirme que le terroriste Iyad Ag Ghali est une cible prioritaire de Barkhane mais bénéficie de protections en Algérie et au Mali.

Dans le journal français “Le Monde”, le chef de Barkhane fait plusieurs révélations. En premier lieu, il met la lumière sur ce qui se murmure ces derniers temps. “Les groupes armés signataires valident à Bamako des règles qu’ils n’appliquent pas sur le terrain”, lance-t-il.

L’officier français, le général Guibert, qui tient ces propos fracassants, n’est pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du commandant de la force Barkhane, depuis N’Djamena, au Tchad. Le commandant de la force Barkhane en profite pour évoquer la nouvelle stratégie que la force anti-terroriste française entend développer face à la tactique de guérilla utilisée par les groupes jihadistes.

L’officier français, qui sait ce qu’il dit, enfonce le clou en disant tout de go que l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, signé en 2015 entre le gouvernement du Mali et les groupes du Nord, traine toujours.

Il pointe un doigt accusateur sur les fossoyeurs de l’accord de paix en ces termes : “Les groupes armés signataires valident à Bamako des règles qu’ils n’appliquent pas sur le terrain, la collusion existe avec les groupes terroristes, les accords piétinent”. Comment ces propos-accusateurs du général Guibert sonneront-ils dans les coulisses du Conseil de sécurité des Nations unies ?

“Barkhane, l’opération militaire que mène la France au Sahel depuis 2014, effectue ‘un mandat charnière’”, selon les mots du général Guibert, qui la commande depuis N’Djamena, au Tchad.

A Paris, des arbitrages pour réorganiser la force sont attendus, calés sur un rendez-vous majeur : le scrutin de l’été 2018 au Mali, au cours duquel le président, Ibrahim Boubacar Kéita, remet son mandat en jeu. Dans ce pays, où ‘Barkhane’ possède sa base principale, tous les indicateurs sécuritaires, politiques, économiques, sont au rouge.

La plus importante opération extérieure française va rester déployée encore longtemps, les responsables français de la défense en conviennent.

Mais il ne s’agit pas non plus de rester trente ans au Mali, dit-on dans l’entourage de la ministre, Florence Parly. Aujourd’hui, ‘Barkhane’ compte 4500 hommes avec les forces spéciales, 500 blindés, des moyens aéromobiles et de renseignement importants, et une logistique à flux tendus sur un territoire de la taille de l’Europe.

“Nous allons passer à une mission de contrôle de zone dans la durée”, précise le général Guibert. Jusqu’alors, ‘Barkhane’ remplissait sa mission de contre-terrorisme à grand renfort de renseignements techniques et d’opérations coups de poing lancées contre les groupes armés depuis plusieurs postes disséminés au nord du Sahel, en Mauritanie, au Mali, au Niger et au Tchad.

Ce modèle, outre qu’il nécessite beaucoup de moyens, s’essouffle. Car “l’ennemi est beaucoup plus dilué, il a adapté ses actions, et nous avons du mal à identifier des katibas-groupes armés-réduites à une dizaine de combattants”, souligne le commandant de la force.

En outre, l’insécurité s’est enkystée au centre du Mali. Dans l’immédiat, il n’y aura donc pas moins de soldats français. Le général veut les déployer sur le terrain pendant des périodes longues, plusieurs semaines, pour “acquérir du renseignement humain auprès des populations”.

“On emploiera toujours des moyens lourds, dit-il, mieux concentrés sur les zones de repli des groupes terroristes. Notre présence doit rassurer, avec des moyens de développement en parallèle”. Pour ‘Barkhane’, le piège est tout autant l’usure que la contestation par la population d’une force bunkérisée, dans un scénario tel que celui vécu par l’Otan en Afghanistan.

 

“Groupes  rustiques”

Alimentés en logistique, non en ressources humaines, depuis la Libye, les groupes classés ‘terroristes’ ne croissent pas leurs effectifs sont estimés à 500 au total. Mais ils ont basculé dans la guérilla – menant des actions-éclair retentissantes sur des points-faibles, casernes de gendarmes, forces onusiennes de la Minusma, écoles, bus civils…

Autoproclamé en mars, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a, selon les sources françaises, consolidé sa fonction de coordination régionale sous la houlette du Touareg malien Iyad Ag-Ghali, une cible prioritaire de Barkhane qui bénéficie de protections en Algérie et au Mali.

L’homme veut chapeauter, outre son propre mouvement Ançar Eddine, le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar (tué par les Français fin 2016), aujourd’hui conduit par Ould Nouini, les katibas 3Alpha et Al-Furqan, liées à Al-Qaida au nord du Mali et le Front de libération du Macina d’Hamadou Kouffa au centre, en pays peul.

Il faut aussi compter sur Ansaroul Islam, à la frontière du Mali et du Burkina Faso. Et sur l’organisation Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS), groupe mené par Al-Sahraoui plus à l’est, entre Ansongo et Ménaka, aux frontières du Mali, du Burkina et du Niger. Avec quelque 180 combattants, il est le seul à avoir accueilli des étrangers, venus de Libye, d’Egypte ou de Tunisie, et tente d’essaimer des cadres dans la région. Mais il recrute surtout des Peuls et est contenu par Ançar Eddine.

Chacun a conservé son autonomie et opère dans sa région propre. Mais des ordres sont passés par Ag Ghali du Nord vers le Sud. Et une coordination tactique apparaît entre l’EIGS et le GSIM, qui s’échangent des spécialistes en explosifs improvisés ou en mortiers. Les katibas sahéliennes, estime le renseignement français, évoluent ainsi volontairement sous le seuil de l’armement lourd (sol-air notamment). “Les groupes restent rustiques et dangereux”, indique un officier de ‘Barkhane’.

Pour l’armée française, le deuxième objectif, “l’appui aux forces partenaires”, demeure lui aussi un défi. Pour espérer passer le relais, la France doit continuer de mobiliser de nombreux acteurs internationaux. L’armée malienne, aidée par l’Union européenne, reste faible. La Minusma, qui a subi quelque 50 attaques – depuis deux ans, et déplore 149 morts -, est peu efficace. Portée à bout de bras par ‘Barkhane’, la dernière-née, la force conjointe du G5 Sahel, émerge à peine.

Avec les forces américaines déployées dans des zones différentes, ‘Barkhane’ cherche une meilleure coordination. Comptant 800 soldats dans la région, le Pentagone reste le partenaire militaire privilégié de Barkhane, fournissant drones, ravitailleurs et avions de transport indispensables. Paris espère que les moyens américains seront renforcés, après l’embuscade réussie par l’EIGS au Niger, le 4 octobre, qui a tué quatre commandos.

 

Les accords piétinent

Mais le troisième objectif de Barkhane “l’application des accords de paix signés au Mali en 2015 avec les groupes armés touareg du Nord, est un échec total en raison de l’immobilisme de Bamako”. On se focalise sur l’action militaire, qui a des résultats, car les groupes terroristes sont sous forte pression, mais c’est sur le plan politique que tout se joue, répète le général Guibert.

Les groupes armés signataires valident à Bamako des règles qu’ils n’appliquent pas sur le terrain, la collusion existe avec les groupes terroristes, les accords piétinent. Une source française à Bamako ajoute : “La France aurait dû être beaucoup plus ferme pour dire que le gouvernement malien ne respectait pas les accords, on a perdu beaucoup de temps ces trois dernières années et voilà la force instrumentalisée dans le jeu politique malien”.

‘Barkhane’ a devant elle un étroit et difficile chemin de sortie.

A. M. C. avec Nathalie Guibert

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6 COMMENTAIRES

  1. Il y’ a très longtemps, que nous avons attiré l’attention de l’opinion sur les protections dont bénéficiait Iyad. Macron ne s’en est pas caché. Lors de sa visite à Gao, il a affirmé que c’est l’Algérie protégeait Iyad Ag Ghaly, mais il n’a pas dit les vraies raisons de cette bienveillance aussi subite qu’inédite de la part du voisin. Depuis le début du lancement de l’opération Serval, la France a fauté. Elle ne devait pas s’adjoindre les salopards de rebelles au détriment des Famas, pour soit disant, traquer les djihadistes. Au Mali, tout est confondu, djihadistes et rebelles appartiennent tous à une seule et même entité. Ils sont djihadistes la nuit, rebelles le jour. C’est ensemble qu’ils commettent les attaques, après qu’elles aient été préparées par un seul et unique commandement. La coordination est automatique. Pour chaque mission, les éléments sont recrutés dans l’un ou l’autre camps. A Kidal, tout le monde connait tout le monde, les poseurs de mines, ceux qui fomentent les attaques, qui commandent les tirs d’obus sur les camps des forces étrangères, planifient les enlèvements, les assassinats ciblés et les attentats. Mais, personne ne dit mot car, ils ont peur des représailles. A partir de ce constat, les méthodes utilisées par Barkhane devraient changer. Il s’agit de regrouper les habitants des petits hameaux en de villages provisoires mieux structurés, mais aussi mieux contrôlables. En dehors, toute présence inconnue devient suspecte. Ainsi, ils peuvent taper sur tout ce qui bouge dans le Sahara, les yeux fermés, comme le font les Russes en Orient. C’est avec les yeux fermés que les pilotes Russes bombardent en Syrie. Ils s’en foutent de savoir s’il y’a des civils ou pas, puisque tout le monde aura été prévenu. Celui qui se trouve en dehors des zones protégées, doit avoir des bonnes raisons justifiant sa présence. Ainsi, les trafiquants de drogue et de cigarettes seraient interceptés, et les migrations mieux contrôlées. Ce n’est que par ces moyens, que les opérations peuvent être menées efficacement. Le gouvernement Malien réuni les plus incompétents de la république. Rien que des vauriens, qui n’avaient pas assez de courage ou de couilles, hors mis Bathily, de dire la vérité a IBK avant les négociations d’Alger. Les Maliens avaient exigés des concertations nationales afin de parler d’une seule voix à Alger. Mais le fougnac de Président s’y est opposé. Et, ce que les autres évitaient est arrivé. IBK a signé n’importe quoi avec les rebelles. Il a pratiquement bradé le nord Mali en signant des accords inappropriés et inapplicables dans la réalité. C’est ce qui explique sa lenteur à mettre en application les termes qui confisquent et consacrent une large partie du territoire aux Touaregs, sans parler de la sorte d’autonomie qui leur est concédée. Cette sortie de Barkhane est significative à plus d’un titre. Il consacre la décision de la rupture avec les rebelles, et le lancement d’une opération d’envergure imminente. Ils mettront les moyens techniques nécessaires qu’exige sa réussite. Puis, viendra l’utilisation des moyens humains consistant à organiser la circulation de l’information, entre les habitants et les forces combattantes. La contribution des populations apporte autant que les drones et les avions de surveillance, puisque bien plus précise et plus sûre, si elle n’est pas empreinte de délation. Barkhane alors, s’occupera spécifiquement du Nord. Restera la montée en puissance des forces armées Maliennes très désorganisées. Mieux ré-équipée, les forces locales pourront s’occuper du Sud et du Centre du pays, infestés de djihadistes d’Amadou Kouffa, l’autre fils de pute de la branche négro de Iyad dans la région de Mopti et une partie de Ségou. Les unités Maliennes n’auront plus en ce moment, que cet espace à sécuriser. Le G5 se chargera lui, de la sécurisation de l’espace triangulaire frontalier, Niger-Mali-Burkina. La lutte sera longue, mais, il faut se battre plus longtemps, pour parvenir à éradiquer cette peste islamique bidon, qui déstabilise le Sahel tout entier. Les raisons de cette sortie du Commandant Français de Barkhane est de juguler l’information que connaissent déjà les Maliens. La bavure qui a tuée nos soldats pris pour des djihadistes, à beaucoup joué sur la crédibilité de la force Française. Le Commandant sait que les Maliens ont découvert le jeu trouble qu’ils menaient avec les rebelles. Mieux valant tard que jamais, les Français ont compris la duplicité des leurs alliés. Ils savent maintenant, que le doute n’est plus permis sur le fil conduisant, des rebelles aux djihadistes. Ils savent qu’ils se sont fait niquer, et à leur tour, ils veulent faire payer les salopards qui les ont entubés. Les Américains aussi ont des comptes à régler avec les enculés de fondamentalistes. Ils ont déplacé la guerre, du moyen Orient vers l’Afrique. Ils ont commencé à payer par la mort de plusieurs de leurs soldats, et ils veulent leur rendre hommage en les vengeant. C’est maintenant que commence la véritable guerre du Sahel.

  2. sangare 21 Nov 2017 at 10:49
    “Des propos qui valident l’intention de la France de s’implanter au Mali.”

    Sangare, tu es en quelques sortes le PORTRAIT-TYPE de ceux que je qualifie couramment de “lettrés à l’esprit limité”!

    Je m’explique: Par lettré, j’entend qui sait lire et écrire et qui sait même se servir d’un clavier PC, et par esprit limité, j’entend………….esprit limité! LOL
    En fait, ton obsessionnel refrain sur “la France colonialiste ou néo colonialiste-qui-soi-disant-rêve-de-s’implanter-chez-nous”, celui que récites EN BOUCLE sans réfléchir (comme tant d’autres chez nous!), peut se “quantifier” comme suit:

    – 50% de vanité nationalo-nombriliste infantile, qui consiste à se prendre pour le centre du monde et à s’imaginer que notre mali (3ème pays le plus pauvre du monde…) est LE REVE ABSOLU de toutes les puissances de la planète,

    – et 50% d’esprit définitivement pré-formaté au vieux discours “les-méchants-occidentaux-pilleurs-de-la-gentille-Afrique” certes valable dans les années 60/70, mais de ce fait, DATANT DEJA DE 60 ANS EN ARRIERE!!!!!

    Et si en 2017, donc, pour dire les choses plus clairement: AU 21EME SIECLE (!…), tu es encore capables d’écrire des foutaises telles que “…république du Mali et celle de l’ Algérie doit s’établir pour barrer la route à L’IMPERIALISME OCCIDENTAL”( lol lol lol! ), tu devrais peut-être songer à te faire greffer un cerveau!

    Houbien Sangare?

  3. 😇 FACE A LA MONTEE DE LA CONSCIENCE ANTI FRANCAISE AU MALI , BARKHANE SEME LA CONFUSION DANS NOS ESPRITS POUR SE DONNER DU TEMPS JUSQU AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES, CAR S ILS PARVIENNENT A FAIRE PARTIR IBK(QUESTION DE CHOIX,ILS PREFERENT SOUMI) CELUI QUI SERA
    A SA PLACE SERA MOINS MOINS IMPREGNE DES AFFAIRES FRANCOMALIENNES DONC MANGERA ET BOIRA DIRECTEMENT DE LEUR TOILETTE!🚾 😇
    💡STRATEGIQUEMENT NOS COMPARIOTES DOIVENT CHOISIR POUR LA CONTINUITE IBK CAR IL EST AU BORD D UNE RUPTURE AVEC SA STRATEGIE FRANCEMALI ET AU LIEU DE LA FRANCE IL IRA BIENTOT AILLEURS,💡

    🔥A UN AUTRE TOBEPRESIDENT ILS TE COUILLERONT COMME IBK DANS SON PREMIER MANDAT ,TRAINE! HUMILIE! TRAHI! …!…LE MALI PERDRA!!!…LA FRANCE GAGNERA DU TEMPS ET FERA SA PYRAMIDE DE POUVOIR AU MALI AVEC LES MINORITES IMPOSEES AUX MAJORITES!…AUSSI LONGTEMPS QUE LE GENOCIDE A LA RWANDAISE OU LA GUERRE CIVILE GENERALISEE NE SURVIENNE 🔥

    💥💨LES JUIFAUX FRANCAIS ET LES ARABES VEULENT LES TERRES AFRICAINES
    AUSUD DU SAHARA 💥💨

  4. “La France aurait dû être beaucoup plus ferme pour dire que le gouvernement ne respectait pas les accords……….et voilà la force instrumentalisée dans le jeu politique malien ”
    Des propos qui valident l’intention de la France de s’implanter au Mali.
    L’ accord a été signé sous la pression de la France sans que la représentation nationale ne s’y prononce,il va de soi que son application sera difficile,voir impossible.
    Le peuple malien est un peuple fière qui n’attend pas se faire imposer un accord de l’ extérieur.
    Si la France n’a pas un esprit néocolonialiste,elle doit savoir que cet accord est difficilement applicable par une population soucieuse de son unité et de son indépendance.
    Elle est décidée à mettre en oeuvre un plan préétabli que ni l’Algérie,ni les autres pays du Sahel n’y trouvent leurs intérêts.
    L’ Algérie a pris ses responsabilités de s’y opposer,la partie malienne doit faire autant en élaborant son propre plan de sortie de cette crise qui inclue le départ de l’ ARMÉE FRANÇAISE.
    Iyad ag ghali est un terroriste manipulé par la puissance sous régionale que le MALI peut exploiter pour rétablir la sécurité dans son septentrion.
    La paix exige des sacrifices rationnelles pour le bénéfice de la paix.
    La rationalité est du côté de Iyad qui a les moyens d’appliquer un possible accord des braves.
    L’irrationnalité est du côté de ceux que la France a manipulé pour espérer imposer une autonomie non concertée au gouvernement d’IBK,qu’elle constate avec amertume qu’ eux sont manipulés par le poulain d’ Algérie Iyad ag .
    Iyad ag ghali est la clé de la stabilité au Mali que même la France ressent,mais qui joue pour l’Algérie.
    La complicité qui existait entre les autorités de la première république du Mali et celle de l’ Algérie doit s’établir pour barrer la route à l’impérialisme occidental.

  5. ” Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS) ”

    VOILÁ , C’ EST FAIT …!

    LA FRANCE ET LES USA ONT “TÉLÉPORTÉ” L’ ÉTAIT ISLAMIQUE MOYEN-ORIENTAL AU MALI.. !

    MAINTENANT TOUT LE SAHARA ET LE SAHEL EST CONTAMINÉ PAR L’ OUTIL GÉOPOLITIQUE, LE SEUL RESTANT, DE L’ OCCIDENT.

    LA SYRIE ÉTANT NETTOYÉE, LA RUSSIE ET LA CHINE SONT MAINTENANT INVITÉES, PAR L’ OCCIDENT, Á SE BATTRE CONTRE LE TERRORISME-ISLAMIQUE-PRO-OCCIDENTAL, DANS LE “GRAND SAHARA”.

    Á NOTER QUE LA TERMINOLOGIE “GRAND SAHARA” EST TOUTE NOUVELLEMENT CRÉÉE , ET ENGLOBE L’ ESSETIEL DE LA STRATÉGIE MILITAIRE CONCUE Á BRISER LES ROUTES DE SOIE CHINOISES.

    L’ OCCIDENT, FRANCE ET USA, SONT DÉCIDÉS Á FAIRE DU SAHARA UN OCÉAN DE SANG , RELIANT L’OCÉAN ATLANTIQUE Á L’ OCÉAN INDIEN ….

    AVONS NOUS DEMANDÉ POURQUOI SEUL LES PAYS FAIBLE, VOIRE INEXISTANTS, FORMENT LE G5 DU SAHEL?

    Le Parti Socialiste Nationaliste Malien-Front Populaire Africain

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