La prochaine session du CSA affiche un agenda chargé : présentation par le gouvernent des actions réalisées, écoute des commissions des sous-comités, la trêve, le régime de sanctions et l’évolution du dossier du recrutement d’un observateur indépendant.
De sources proches de la Minusma, les travaux de la vingtième session du comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, se tiendront les 11 et 12 septembre 2017 à Bamako.
Dans une invitation adressée aux parties signataires de l’accord et à la Médiation internationale, le président du CSA, l’Ambassadeur Ahmed Boutache a convié les un et les autres à faire le point de la mise en œuvre de l’Accord et ce, conformément à ses dispositions.
Au cours des deux jours de travaux, le Gouvernement du Mali présentera les progrès réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord, à savoir, la situation sécuritaire et l’adoption du chronogramme actualisé pour sa mise en œuvre.
Par ailleurs, plusieurs autres communications seront entendues par les participants, notamment les rapports des sous-comités chargés des questions de Défense et de Sécurité; Développement Socio-économique et Culturel ; Réconciliation, Justice et questions Humanitaires.
Au même chapitre, le président du groupe de travail chargé de conduire le processus de sélection d’un observateur indépendant, le Président Pierre Buyoya, fera le point sur les avancées enregistrées à ce sujet.
Les sous-comités thématiques se réuniront selon leurs calendriers respectifs à partir du 08 septembre 2017.
Sortie de crise
A noter que durant l’intersession, la communauté internationale s’est investie dans la résolution du conflit qui oppose les mouvements signataires de l’accord dans des régions du Nord. Ces négociations menées par cette dernière, ont abouti à la signature le 23 août 2017, d’un accord de trêve de 15 jours entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad et la Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d’Alger. Ce document renouvelé le 6 septembre 2017 par les parties en conflit, couvre désormais une période de 30 jours.
La vingtième session du CSA se tient dans un contexte où le Conseil de sécurité des Nations Unies vient d’adopter une résolution le mardi 5 septembre2017, instituant un régime de sanctions pour le Malià l’encontre de tous ceux qui entraveront, entre autre, la mise en œuvre de l’accord.
Alpha Mahamane Cissé