Les tractations pour parvenir à un consensus sur la représentativité au sein du comité de suivi de l’accord de paix ont échoué, car les parties prenantes n’ont jusqu’à la fin des travaux pu s’entendre sur cet aspect qui conditionne le reste des actions en faveur de la matérialisation de l’accord de paix.
Dans cette guerre de positionnement, des détails majeurs ont été portés à la connaissance de l’ensemble des acteurs. Mais au finish, c’est le MAA loyaliste qui s’est octroyé la part du lion avant même un consensus sur le nombre de représentants pour chaque entité au sein du comité.
Pour avoir le maximum de sièges, le MAA a brandi ses exploits sur le terrain notamment, la bataille qu’il a engagée à Tabankort. “Nous étions sur le terrain, nous avons livré une résistance farouche aux éléments de la Coordination et alliés. Nous avons perdu plus d’hommes et nous avons mis énormément d’argent dans l’entretien de nos hommes”, nous a rétorqué un responsable du MAA.
Dans son argumentaire, ce cadre arabe nous a expliqué du fait qu’il s’étonne qu’au sein de l’opinion, on attribue ces exploits au Gatia. “Si le Gatia a accepté sans réserve le nombre de ses représentants à 3, c’est parce qu’il est conscient de la valeur de nos actions sur le terrain et surtout notre puissance de feu jusqu’ici inégalée”, a-t-il soutenu.
En plus de ces exemples, le MAA loyaliste se dit être le seul mouvement qui peut se targuer de ne pas bénéficier des moyens de l’Etat pour alimenter la résistance. “Nous avons investi nos propres ressources, quelle que soit la source de ce financement. L’Etat a été obligé de le reconnaitre et nous a offert les 4 sièges au sein du comité de suivi”, a fait remarquer notre interlocuteur.
En tout état de cause, nous estimons que même si le MAA loyaliste avait pesé au front, il reviendra à l’Etat de donner la chance égale à chaque entité. Malheureusement, c’est par complaisance qu’il a attribué le poste de représentants aux différents groupes de la Plateforme. Ce qui continue de jouer sur la cohésion au sein de la Plateforme et par-delà l’ensemble du processus de paix.
Alpha Mahamane Cissé
Arrete de joeu a hypocrisie nous les arabes on est et on reste ceux qui on rétablie lordre dans la batail de tabancor.aucun ethnie ni race n’a fait des opperations camicase pour l’honneur du MALIBA sauf les ARABES ; nous l’avons fait quant la gatia a recule au premier heur des combatS nous on n’a avance. la gatia quemende l’état pour s’auto géré; nous on se gere par nos propre font ; la gatia reclame une intégrations de tous ce effectif dans état malienne nous nous demandons le rétablissement de état sur tous le territoire malienne et quant l4etat nous donne ce qui nous revienne de droit certaine ce disent frustre ce qui est sur tous ce qui été a tabancore non pas proteste.je suis etone de voir un journaliste écrit en disent a état ce qu elle doit faire…… NOUS SOMME LA FORCE QUI DIT PAS SONT NOM, QUI MARCHE TRANQUILLEMENT DANS L’OMBRE CAR COMME ON DIT CHEZ NOUS SEUL LE SILENCE EST GRAND TOUS LE RESTE SERRA FAIBLESSE…………………… ALLAHOU AKBARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Ibk Traitre lache
POUR METTRE TOUS LES MALIENS D’ACCORD : POURQUOI NE PAS FORMER UN COMITÉ TEMPORAIRE DE SUIVI DE L’ACCORD DE BAMAKO AVANT DE FORMER UN COMITÉ PERMANENT DE SUIVI DE L’ACCORD LORS DE LA CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE QUI DOIT AVOIR DES RAMIFICATIONS RÉGIONALES ?
Bonjour,
Naturellement, après la signature de l’accord de Bamako par toutes les parties prenantes Maliennes, c’est logique qu’un remaniement ministériel se fasse avec de nouveaux ministères en rapport avec la mise en application de l’accord de Bamako.
Il est important de veiller à l’équilibre sans oublier la société civile.
Ce qui est aussi vrai pour le comité de suivi de l’accord qui doit aussi intégrer la société civile au moins au même titre que chacun des regroupements armés Maliens.
IL FAUT ÉVITER LES NOMINATIONS PAR COMMUNAUTÉ AU GOUVERNEMENT TOUT COMME DANS LE COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD.
Compte-tenu du problème de représentativité qui se pose sérieusement après plusieurs tentatives de constitution du comité de suivi de l’accord, il convient de créer un comité temporaire de suivi de l’accord et lors de la conférence d’entente nationale, il se formera un comité permanent de suivi de l’accord.
Cette conférence d’entente nationale doit avoir de ramifications dans TOUTES les régions.
Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis et formeront le comité permanent de suivi de l’accord.
Ainsi, un tel comité de suivi de l’accord mettra tous les Maliens d’accord indépendamment des bords politiques et intégrera aussi des représentants de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.
Il serait judicieux de ne pas oublier de créer un MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA RÉGIONALISATION.
Un tel ministère pilotera la mise en œuvre de la décentralisation poussée et veillera à ce que la régionalisation se déroule convenablement conformément à l’accord de Bamako.
D’autres ministères devront aussi être crées tels que :
– Un ministère de l’aménagement et de l’administration du territoire.
– Un ministère des TICs (technologies d’information et communication) et de l’économie numérique,
– Un ministère de la communication,
– Un Ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale,
– Un ministère de la justice et de l’équité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC, Gouvernance et SÉCURITÉ
TEL 78 73 14 61
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