Comité de Suivi de l’Accord d’Alger : Le blocage continue

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le ministre algérien Ramtane Lamamra et le secrétaire général du MNLA (photo archives

Le Comité de suivi de l’accord (CSA), chargé de la mise en œuvre de l’accord paix issu des pourparlers d’Alger est, encore, confronté à des obstacles. Après un premier report, la 9ème session du Comité de suivi de l’accord d’Alger, qui devait se tenir les 3 et 4 juin 2016, a été reportée sine die. La réunion d’Alger, la semaine dernière,  n’a pas permis de lever « les blocages ». Dans un message à l’endroit de la 9e session du CSA, les groupes armés, CMA et plateforme, se plaignent de la non « application des dispositions essentielles et pertinentes de l’Accord » à savoir :  les autorités intérimaires de la période transitoire prévue par l’Accord, la question de la Représentativité au sein des Institutions et Administration de l’Etat, le statut des combattants qui doivent participer aux patrouilles mixtes, la prise en charge des combattants, l’annulation des décisions unilatérales prises par le gouvernement en rapport avec le Processus et la non-ingérence du Gouvernement dans les Affaires Internes des Mouvements. 

Le blocage continue au sein du Comité de Suivi de l’Accord d’Alger. La 9e session ordinaire de l’instance chargée de la mise en œuvre de l’accord de paix issu des pourparlers d’Alger, après un premier report, est de nouveau reportée. La rencontre d’Alger afin de trouver une solution idoine aux blocages constatés, a été un échec. Le 3 juin, au moment où on s’entendait à une reprise des travaux du comité, les groupes armés, la Cma et la Plateforme, ont adressé une correspondance à la 9e session ordinaire du CSA. Dans la dite correspondante, les groupes armés disent attendre « l’application des dispositions essentielles et pertinentes de l’Accord »suivantes :  les autorités intérimaires de la période transitoire prévue par l’Accord, la question de la Représentativité au sein des Institutions et Administration de l’Etat, le statut des combattants qui doivent participer aux patrouilles mixtes, la prise en charge des combattants, l’annulation des décisions unilatérales prises par le gouvernement en rapport avec le Processus et la non-ingérence du Gouvernement dans les Affaires Internes des Mouvements. Les groupes, poursuit la lettre, invitent la Communauté Internationale à se saisir du relevé des facteurs de blocage et alternatives remis au Chef de file de la Médiation. Ils suggèrent aussi la mise en place d’un Comité Adhoc pour s’occuper de ces questions. «Elles suggèrent à la Médiation Internationale dans un souci de préserver le Processus aujourd’hui menacé la mise en place d’un Comité Adhoc comprenant toutes les parties afin de faire prendre en charge par le Gouvernement ces questions essentielles et y apporter des réponses diligentes conformément à l’Accord. La CMA et la Plateforme demandent aux autorités du Mali de proposer à ce Comité Adhoc des personnalités absolument capables d’engager le gouvernement. »

M.K. Diakité

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