Comité de suivi: la 12ème réunion sur fond de divisions internes des groupes armés

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Comité de suivi de l’accord (photo archives)

Les travaux de la 12ème réunion du Comité de suivi de l’accord d’Alger devraient débuter cet après-midi à Bamako. Cette réunion intervient alors que de fortes tensions persistent entre plusieurs mouvements de la CMA après l’adoption du décret portant nomination des membres des autorités intérimaires. Pour ce rendez-vous , la médiation internationale et les parties signataires veulent « aller vite et donner un nouvel élan au processus de cantonnement et de DDR ».

Pour cette 12ème réunion du Comité de suivi de l’accord, deux points principaux sont inscrits à l’ordre du jour . D’abord la mise en place des autorités intérimaires dans les cinq régions du Nord. Le gouvernement a adopté la semaine dernière le décret portant nomination de ces autorités intérimaires. Mais ce décret suscite des divisions au sein de la CMA. En effet selon quatre mouvements de la Coordination des mouvements armés, « la liste envoyée au gouvernement n’a pas été une décision concertée ». Pour certains observateurs, les discussions sur cette question devraient être tendues au cours de cette réunion.

L’autre point inscrit à l’ordre du jour de ce Comité de suivi, c’est l’opérationnalisation des patrouilles mixtes. Les parties signataires et la médiation internationale s’accordent sur « la nécessité d’accélérer le processus de cantonnement et de désarmement des ex-combattants ». Mais les récents blocages intervenus dans le processus ont fortement impacté ce calendrier.

La réunion de Bamako fait également suite aux débats pour un compromis autour de Kidal après les tensions entre le HCUA et le Gatia. La précédente réunion s’était achevée sans véritablement trouver de solution à cette question.

Alors que les travaux de la réunion du comité de suivi se sont ouverts aujourd’hui à Bamako, CMA et Minusma se sont félicitées hier des progrès enregistrés dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger.
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1 commentaire

  1. Bonjour,
    Pour le choix des membres des autorités intérimaires, si tout se passe à travers le consensus, COMME PRÉVU DANS LE PROTOCOLE D’ENTENTE ENTRE PARTIES PRENANTES, chaque partie devra être, en principe, satisfaite, de même que les citoyens et les communautés qu’elle représente.

    Ces derniers ainsi que les communautés doivent faire partie des autorités intérimaires de leurs régions ou communes.

    Le gouvernement, en tant que partie prenante, ne peut qu’exiger le consensus.

    Donc, contrairement à ce que disent certains, il n’y aura aucune compromission quelle que soit la division des groupes armés.

    A nous, MALIENS/MALIENNES, de nous impliquer, de garantir le respect de ce qui a été signé entre parties et la souveraineté du Mali.

    IL N’Y AURA PAS DE GUERRE DE LIBÉRATION DE KIDAL, ELLE NE MÈNERA QU’A UN CYCLE DE VIOLENCES : TOUT SE FERA PAR LE DIALOGUE ET A TRAVERS UNE MISE EN ŒUVRE STRICTE DE L’ACCORD DE PAIX ET UN ENGAGEMENT SANS COMPLAISANCE DE TOUS LES ACTEURS ET DE TOUTES LES PARTIES PRENANTES.

    Pour les autorités intérimaires, pour l’instant, tout n’est pas encore fait de façon consensuelle : cas de la CMA.

    Mais, ça le sera avec l’engagement de tous.

    LA CMA A CHOISI, A TORT, SES REPRÉSENTANTS DANS LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES AU SEIN DE LA CMA, CE QUI EST EN CONTRADICTION AVEC LE PROCESSUS D’ENTENTE.

    D’où ma contribution pour suggérer à la CMA de reprendre sa liste pour les membres des autorités intérimaires faite en contradiction avec le protocole d’entente signé entre parties prenantes et, en plus, sans consensus (certains groupes de la CMA ne sont pas d’accord sur cette liste).

    Certains croient que chaque partie choisira ses représentants dans les autorités intérimaires au sein d’elle-même, ce qui ne doit pas se faire compte-tenu du protocole d’entente.

    C’EST A TRAVERS UN CONSENSUS ENTRE LE GOUVERNEMENT, LA PLATEFORME ET LA CMA QUE SERONT CHOISIS LES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Ce que beaucoup de gens, comme vous, oublient, ce sont les ressortissants (membres de la SOCIÉTÉ CIVILE dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui feront partie des autorités intérimaires.

    Les membres de la Plateforme, de la CMA et du Gouvernement, ne devront pas faire partie de ces autorités intérimaires.

    Les membres des autorités intérimaires sont/seront choisis à travers un CONSENSUS entre les trois parties prenantes.

    METTONS LA VÉRITÉ EN AVANT : ACCORDONS-NOUS SUR L’ACCORD DE PAIX, SON CONTENU, LA LOI ET LE DÉCRET POUR LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET LE PROCESSUS D’ENTENTE ENTRE PARTIES PRENANTES, EN PARTICULIER, SUR LE CHOIX DES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Ces dernières (LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES) ont une existence limitée : jusqu’à la fin des élections régionales et, au plus, jusqu’à la fin de la période intérimaire.

    Plaçons le Mali en avant et Luttons pour le bien-être de nos citoyens et pour nos communautés dans les régions et communes à travers la mise en place sans complaisance des autorités intérimaires et pour l’intérêt général.

    Sauvegardons notre souveraineté nationale.

    Le Mali est Un et indivisible sans fédération ni confédération ni indépendance d’aucune partie du Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL 00223 95 58 48 97

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