Un comité de crise, formé de responsables de l’ONU au Mali et d’officiels maliens, a été créé pour ramener la paix dans le nord du Mali, théâtre de combats meurtriers le 17 août, a appris l’AFP jeudi auprès de sources officielle malienne et onusienne.
“Pour ramener la paix et le calme dans le nord du Mali, il y a eu mercredi la création d’un comité de crise politique et militaire, composé de responsables de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) et d’officiels maliens”, a déclaré a l’AFP une source de sécurité au sein de la Minusma.
L’information sur la mise en place du comité a été confirmée par une source gouvernementale rappelle l’agence française.
Pour le volet “politique, le comité est formé de responsables de la Minusma et notamment des représentants des ministères maliens de la Défense et des Affaires étrangères”, a explique une source gouvernementale a l’AFP.
“Les militaires maliens et ceux de la Minusma sont membres de l’aile militaire du comité de crise”, a-t-elle ajouté.
Les deux branches politique et militaire du comité tiennent une réunion quotidienne pour faire “avancer les choses. La priorité est de voir comment obtenir que chaque partie revienne sur les positions qu’elle tenait avant les derniers développements sur le terrain”, a précisé une source de sécurité au sein de la Minusma.
Le comité doit disparaître après une période non déterminée, selon les mêmes sources.
Agaïchoutou Walet Altanata, ressortissante de Ménaka :
«Mon vœu est que les fils du nord se retrouvent pour faire face à l’essentiel»
Ce vœu, Agaïchoutou Walet Altanata, ressortissante de Ménaka et non moins chargée de communication au ministère de la Réconciliation nationale, l’a exprimé en marge du démarrage des activités de la journée artistique, culturelle et sportive de l’Association des élèves et étudiants ressortissants du cercle de Ménaka, tenue le samedi 15 août à l’Agropole de la FAST.
C’est à la faveur d’une journée artistique, culturelle et sportive de l’AEERM que le chargé de communication du ministère de la Réconciliation nationale, Agaïchoutou Walet Altanata, a lancé un cri de paix très émouvant à l’endroit des groupes armés du nord. Cette ressortissante de Ménaka a profité du cadre qui lui a été offert par les jeunes de Ménaka pour inviter tous les fils du nord à s’inscrire dans la logique de la paix et de la réconciliation au Mali, afin de faire place au développement socio-économique.
En effet, cette journée qui a démarré par une conférence-débats dont le thème était : «L’implication de la jeunesse dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali», a été animée par M. Abdoul Karim Maïga, chargé des questions associatives du Conseil national des jeunes du Mali. C’était également en présence de certains responsables politiques et administratifs du cercle de Ménaka, dont le maire et le député.
Au cours de cette conférence, la marraine de la journée, Agaïchoutou Walet Altanata, femme éprise de paix, n’a pas manqué de prêcher la paix. «Toute la population aspire à la paix et à la réconciliation. Sans paix, il n’y a pas de développement, et on ne peut prétendre à quoique ce soit. C’est dans la paix qu’on peut asseoir le développement et beaucoup d’activités», s’est-elle exprimée. Avant de manifester toute sa joie que des jeunes parviennent, par de tels actes, à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la situation qui prévaut au nord du Mali. Et de lancer un cri de cœur à l’endroit des groupes armés qui hésitent encore à emprunter le navire de la paix et de la réconciliation : «Mon vœu le plus ardant est que les fils du nord se retrouvent pour qu’on puisse parler de l’essentiel. L’essentiel, c’est vraiment le vivre ensemble, le partage, la diversité et l’union sacrée autour de cette paix que nous avons tant souhaitée pour le Mali».
La marraine a également demandé de se donner la main afin de se consacrer à la mise en œuvre de l’accord de paix qui vient d’être signé. Selon Agaïchoutou Walet Altanata, «l’essentiel est dedans. Il n’y a plus de place pour le discours ; il faut que nous nous mettions en activité pour que nous ayons un pays paisible où la guerre va céder calmement sa place au développement au grand bonheur des populations.»
De son côté, la jeunesse a rassuré la marraine que ses conseils ne seront pas tombés dans les oreilles d’un sourd. Et a pris l’engagement de prêcher la paix et la réconciliation auprès des parents qui vivent au nord afin que les cœurs se retrouvent.
Oumar B. Sidibé
Ce n’est pas agaichatou qui a abandonnée son cousin mari pour Erlaf.Dieu est grand .Elle n’est pas la personne indiquée pour conseiller une jeunesse à cause de son statut à gauche et à droite.
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